Côte-d’Ivoire: Même notre santé est-elle l’affaire des autres, ceux de la «communauté internationale » ?

« Ce lundi 23 mars 2020, j’ai eu une réunion avec les partenaires techniques et financiers de la Côte d’Ivoire pour leur présenter le plan de riposte contre la maladie à Coronavirus (COVID-19), élaboré par le gouvernement sur la base des orientations du président de la République.

J’ai remercié nos partenaires techniques et financiers pour leur engagement à soutenir le gouvernement pour contenir la propagation de la maladie à Coronavirus (COVID-19).

Je lance un appel à l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire à respecter les mesures arrêtées par le gouvernement.

Le respect de ces mesures permet de nous protéger et de protéger les autres contre le #Coronavirus.

J’ai également exprimé notre solidarité à tous les pays du monde qui sont aujourd’hui touchés par cette pandémie. »

#StopCovid19Civ
#Gouvci #CICG #Covid19
#Covid19CI #CoronavirusCI

Coronavirus : les partenaires techniques et financiers s’engagent à soutenir le plan de riposte de la Côte d’Ivoire

Ils ont exprimé cet engagement au Premier Ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly qui leur présentait ledit plan.

« Collectivement, nous, partenaires techniques et financiers, saluons le plan de riposte élaboré par la Côte d’Ivoire contre la maladie à Coronavirus. Nous nous engageons à le soutenir. On est ensemble et on vous soutiendra », a assuré Gilles Huberson, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, au nom des PTF.

Le Chef du gouvernement ivoirien, pour sa part, a salué les partenaires techniques et financiers pour leur présence aux côtés de la Côte d’Ivoire en cette crise sanitaire. Il a exprimé la solidarité de la Côte d’Ivoire à tous les pays touchés par cette pandémie.

Amadou Gon Coulibaly a saisi cette occasion pour lancer un appel à l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire à respecter les mesures arrêtées par le gouvernement, à travers le Conseil national de Sécurité (CNS), le 16 mars 2020, pour endiguer le Coronavirus.

Le Premier Ministre a également réitéré la mobilisation totale du gouvernement, sous le leadership du Président de la République, Alassane Ouattara, en faveur de la protection des populations.
A la date du 22 mars 2020, la Côte d’Ivoire enregistrait 25 cas confirmés de maladie à Coronavirus, dont deux guéris.
APA

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1 réflexion au sujet de « Côte-d’Ivoire: Même notre santé est-elle l’affaire des autres, ceux de la «communauté internationale » ? »

  1. L’HEURE NEST PAS À LA POLÉMIQUE MAIS…
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    Face à une pandémie de portée mondiale et dont la propagation semble dépassée toutes les précédentes et en raison de la nature globalisée du monde et donc de l’information, on peut assurer que seule une stratégie commune et concertée y parviendra à bout.

    Si par exemple l’interdiction de circuler est appliquée dans un pays africain, il faut que NOUS MÊMES citoyens et à TOUS LES NIVEAUX, respectons la mesure, ET que nos voisins aussi le fassent en raison de la porosité de nos frontières.

    Il faut que les pays qui ont évolué dans les traitements communiquent SINCÈREMENT sur leurs résultats et les procédés car autant le virus se propage autant l’information fiable peut vite arriver aux zones encore affectées gravement.

    L’interdépendance du monde est indéniable.

    Le concept d’interdependance n’exclut pas à l’évidence l’effort d’apporter aussi aux autres. C’est en cela que je citais dans un post précédent la devise de la Corée du Sud : Profiter largement à l’ humanité.

    Pour profiter largement à l’ humanité

    C’est un bel état d’esprit que de se mettre sur la piste de départ des nations pour la contribution aux autres, pour l’édification d’un monde meilleur.

    A notre échelle régionale, notre contribution en tant que puissance régionale n’est plus à démontrer.

    La dernière fut le lancement par Les Premiers ministres malien, burkinabè et ivoirien le lundi 14 mai 2018 à Sikasso au Mali, du projet de Zone économique spéciale (ZES) entre les régions de Sikasso (Mali), Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) et Korhogo (Côte d’Ivoire).

    Cette zone de par une intégration réussie sera un levier et un accélérateur de la croissance économique en vue de réduire la pauvreté et de promouvoir les bases de l’émergence économique COMMUNE de nos pays.

    Les exemples similaires sont nombreux. On pourrait citer le cas de l’union du fleuve Mano (UFM) que notre pays a intelligemment intégré en 2008 sous la Présidence de Gbagbo et à laquelle la Banque africaine de développement (BAD) apporte aujourd’hui un important concours financier à CLSG, le projet d’interconnexion des réseaux électriques de la Côte d’Ivoire, du Liberia, de la Sierra Leone et de la Guinée.

    Il faut noter que cette même Banque Africaine de Développement soutient déjà la mise en œuvre du «Programme d’aménagement et de facilitation des
    transports au sein de l’union du fleuve Mano», programme qui concerne l’aménagement et le bitumage des
    tronçons de route Danané-Lola, Harper-Tabou et Bloléquin-Toulépleu-Frontière du Libéria reliant le Sud-Est de la Guinée et l’Est du Libéria au Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire.

    Côté EST on voit aujourd’hui également que la sagesse a prévalu afin que la Côte d’Ivoire et le Ghana mutualisent leurs efforts tant dans la vente du cacao que le partage des ressources pétrolières.

    On peut donc affirmer que la Côte d’Ivoire avec ses voisins n’affiche pas et ce depuis Houphouët Boigny jusqu’à Ouattara une politique d’autarcie.

    Cependant il reste un point incontournable. Pour apporter à l’humanité quelque chose, il faut se reconnaître soi même, se bonifier et ne pas avoir peur de se labelliser.

    Se labelliser à travers ses produits du terroir, sa culture et ses oeuvres d’art. Se labelliser en développant UN EFFORT NATIONAL c’est possible et c’est une obligation.

    Cela doit se traduire par un état d’esprit. Cet état d’esprit doit lui même se concrétiser dans certains choix économiques stratégiques qui sans refuser LETAT actuel du monde et des rapports de force, pose comme préalable le développement basé sur l’encouragement de l’effort LOCAL.

    Le NIGERIA en fermant ses frontières depuis plus de 8 mois, a montré la voie par une interdiction d’importer et d’exporter des marchandises à travers les frontières terrestres. Une mesure qui selon leurs autorités durera « aussi longtemps qu’il le faut » pour pousser les pays voisins à endiguer le commerce de contrebande rampante, notamment de riz ou de poulets surgelés importés du Bénin et qui traversent illégalement la frontière poreuse de leur pays !

    On peut critiquer la mesure en affirmant que cette fermeture unilatérale des frontières va à l’encontre de tous les traités commerciaux et de libre circulation signés par le Nigeria dans le cadre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).  Qu’elle a jette une ombre sur un accord historique de libre-échange, signé par 54 des 55 pays africains, une initiative saluée comme une avancée cruciale vers la suppression des barrières commerciales du continent… Comme on a pu le lire dans la presse.

    Mais pour relancer une agriculture oubliée depuis la découverte de l’Or noir et lutter contre les mafias locales, seule une mesure dictatoriale peut produire un effet. L’autre @Coigny a parlé d’un effet loubard ! Qu’à cela ne tienne.

    On mesure au demeurant le bien fondé aujourd’hui. Si cette crise de Coronavirus devrait perdurer les pays qui pour leur ravitaillement alimentaire national ont choisi les importations moins chères de riz brésilien vietnamien indien etc, au détriment d’une production locale abandonnée à elle même, « sont cuits » !!!

    C’est tout le sens d’avoir créé UN MINISTÈRE DÉDIÉ  à la promotion de la riziculture. Mais il faut l’intégrer dans une stratégie nationale autocentrée et ne pas être heureux d’en avoir longuement parler avec Macron en 30 secondes d’une poignée de mains !

    C’est le lieu de rappeler toute la contribution que le CIRES et sa Cellule d’Analyse de Politiques Economiques peuvent apporter à la gouvernance nationale en la matière.

    A tout seigneur tout honneur, feu l`ex-Président du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel avait initié un accord de partenariat entre le CESEC et les chercheurs ivoiriens pour éclairer la lanterne des conseillers ! Ce n’est pas une hérésie que de demander l’avis des sachants sur des questions qui relèvent de leur compétence !

    Pour conclure, Monsieur Le Premier Ministre et notre futur Président (Inch Allah), ce n’est pas seulement dans le discours qu’il faut susciter cette mobilisation pour l’émergence et la consommation des produits du crû. C’est fondamentalement dans le développement d’un état d’esprit qui préparera mieux vos concitoyens aux défis de demain. Et non seulement la quantification récurrente de la « générosité internationale » envers notre pays. Ce disque est presque rayé, autant que celui qui sert de leitmotiv à ceux qui voient l’étranger contre eux partout.

    Le développement endogène n’est ni heuristique ni un mythe pour parler comme nos Maîtres en 1984 !

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