Le Cameroun se lance dans la production de la chloroquine

(Agence Ecofin) – Dans une correspondance qu’il vient d’adresser à son homologue en charge de la Recherche scientifique et de l’innovation, Madeleine Tchuenté, le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, sollicite l’expertise d’un institut spécialisé de ce département ministériel, pour la production de la chloroquine.

« J’ai l’honneur de vous faire connaître qu’en ce moment, le protocole de soins mis en place par les cliniciens dans le cadre du traitement des patients positifs au Covid-19 est construit autour de la chloroquine […] Aussi voudrais-je, au cas où vous aurez des intrants nécessaires disponibles, vous demander de bien vouloir lancer […], sous la surveillance qualité des laboratoires agréés, la production dudit médicament », écrit Malachie Manaouda.

Le ministre de la Santé publique saisit ainsi une perche tendue, il y a quelques jours par son homologue de la Recherche scientifique, au cours d’une sortie télévisée.

Madeleine Tchuenté avait alors révélé que l’Institut de recherches médicales et d’études des plantes médicinales (IMPM), un organisme spécialisé de son département ministériel, avait les capacités en matière de personnel et d’équipements pour produire de la chloroquine.

La ministre de la Recherche scientifique, qui soulignait par ailleurs qu’elle ne disposait pas de matières premières, avait en même temps indiqué qu’elle n’attendait qu’une requête du ministre de la Santé publique, pour lancer la production de 6000 comprimés de chloroquine par minute.

BRM

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1 réflexion au sujet de « Le Cameroun se lance dans la production de la chloroquine »

  1. CHERCHEUR EN AFRIQUE NOIRE : UNE CHIENNE DE VIE (3).

    Ne m’en voulez pas. Je tiens ce sous-titre provocateur en soi et même irrévérencieux de Carlos Moore l’écrivain et enseignant chercheur cubain, qui a consacré en 1982 à l’enfant terrible du Nigeria un ouvrage « This Bitch of a Life ». Sous titré en Français « Cette chienne de vie ».

    « Enfant terrible » qui peut en être l’élu dans ce vaste et surpeuplé sous continent qu’est le Nigeria ?

    Odumegwu Emeka Ojukwu, le chef de guerre du Biafra, soutenu par la France et Houphouët ?

    Lawrence Nomanyagbon Anini ou Ishola Oyenusi plus connu sous le nom respectable de Dr. Ishola, ces deux plus grands criminels du pays ? Dr Ishola qui laissera à la postérité cette « belle photo » du bandit souriant sur le poteau d’exécution devant un public de 30 000 personnes !

    Akinwande Oluwole Babatunde Soyinka L’immense Prix Nobel de Littérature ou le défunt Albert Chinualumogu Achebe l’autre grand écrivain et professeur de littérature aux USA ? A moins que vous ne pensez à l’activiste écrivain et cinéaste Kenule Beeson Saro-Wiwa, plus couramment appelé Ken Saro-Wiwa exécuté le 10 novembre 1995, en représailles des actions du MOSOP à Port Harcourt par le gouvernement nigérian du général Sani Abacha. 

    Tant de grands noms susceptibles de ravir cd titre !

    Mais aujourd’hui c’est tout simplement de Olufela Olusegun Oludotun Ransome-Kuti que l’histoire retiendra sous le nom de Fela Anikulapo Kuti, qu’il s’agit !

    Le livre de Carlos Moore est très riche d’anecdotes croustillantes sur l’homme. Le fils de la première femme politique nigériane à avoir rencontré Mao Zedong, Dr Kofi Kwame N’krumah entre autres. L’auteur de Lady, cette grande réussite en manière de composition musicale et qui donne à l’Afrobeat toute sa personnalité et son identité.

    Fela dira en regardant son parcours atypique que cette vie est « UNE CHIENNE DE VIE  » !

    POUR SAUVER LA RECHERCHE AFRICAINE

    La réflexion en vaut la peine.

    Le Nigeria et le Cameroun ont opté pour en faire un ministère autonome.

    Chez les Anango (quelle réduction de la diversité du Nigeria !) c’est The Minister of Science and Technology.

    Au Pays de Joseph Tchuindjang Pouemi, le grand économiste Camerounais, premier intellectuel africain à avoir posé la question de l’avenir du Franc CFA, c’est le Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation.

    En Côte d’Ivoire non seulement c’est le même ministère qui prend en charge l’Enseignement Supérieur, la Recherche et l’Innovation mais les titulaires sont choisis parfois en jetant les cauris ! Le dernier en poste n’est hélas pas un mauvais contre-exemple pour me démentir.

    Soyons sérieux. L’émergence proclamée mérite mieux comme ministère support. Ce ne sont pas les hommes et les femmes qui manquent en Côte d’Ivoire. Ce n’est pas non plus apparemment probleme de budget puisqu’on peut avoir une cinquantaine de ministères sans trembler !

    Alors AGC, c’est pour quand la Recherche et la Science aux Chercheurs et aux hommes du métier de l’intelligence ?

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