« Je suis né à Dakar, j’ai toujours entretenu un lien avec l’Afrique » (Professeur Didier Raoult)

Le célèbre professeur français a réagi chaleureusement sur son compte twitter à un article de Jeune-Afrique, rappelant ses liens forts avec l’Afrique, ce continent qui l’a vu naître.

En effet, grace à celui dont l’équipe de chercheurs basée à Marseille a su reproduire/reprendre courageusement les conclusions prometteuses d’une «petite» étude in vitro réalisée par des chercheurs chinois en février dernier sur la chloroquine et l’hydroxychloroquine, des milliers de personnes infectées du covid-19 sont chaque jour guéries de par le monde.

Bien vrai que le Professeur Raoult reste combattu par une partie de ses paires chercheurs et une partie de la presse hexagonale (Le journal Le Monde principalement), la récente visite du président Macron dans ses laboratoires a Marseille, apparaît comme une marque de reconnaissance au plus haut niveau, dans un milieu où certains intérêts mercantiles restent encore opaques, sinon morbides.

Au jour d’aujourd’hui la recette du docteur Raoult est appliquée dans la quasi-totalité des pays africains à moindres frais, mais aussi au Pays-Bas, en Allemagne, en Angleterre, aux USA et dans de nombreux autres pays.

 

Didier Raoult l’Africain : sur la piste de la chloroquine, de Dakar à Brazzaville

Par Marième Soumaré et Rémy Darras

Le professeur Didier Raoult avec le docteur Cheikh Sokhna (en polo jaune), au Parc du Niokolo-Koba, au Sénégal, en août 2019.
Né au Sénégal, où il a passé son enfance, le médecin et chercheur français a conservé des liens professionnels et affectifs forts avec le continent. Et de nombreux pays africains ont d’ores et déjà recours à la chloroquine pour traiter les personnes infectées par le Covid-19.

« Je ne participe plus au Conseil scientifique réuni autour d’Emmanuel Macron. » Le 24 mars, le professeur Didier Raoult claquait la porte du cercle de chercheurs censés conseiller le président français face à la pandémie. En désaccord avec la politique de confinement adoptée par la France, partisan d’une politique privilégiant des dépistages massifs, l’infectiologue iconoclaste vient d’être désavoué par ses pairs, réticents à entériner l’apport de l’hydroxychloroquine face au coronavirus.

Jeudi 9 avril, Didier Raoult peut mesurer le chemin parcouru lorsque Emmanuel Macron se déplace spécialement à Marseille pour venir s’entretenir avec lui afin de « faire le point sur la question des traitements ». Un geste politique fort en faveur des thèses de Didier Raoult, dont la promotion de l’usage de l’hydroxychloroquine pour soigner les malades atteints du coronavirus suscite une vive controverse depuis plusieurs semaines.

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Spécialiste des maladies infectieuses tropicales émergentes à la faculté des sciences médicales et paramédicales de Marseille et à l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, le professeur aux cheveux longs et à la barbe poivre et sel était encore largement inconnu du grand public à la fin de février, lorsque ses prises de position pour un traitement du coronavirus à base de chloroquine ont commencé à se faire entendre. Depuis, le Français a vu sa renommée médiatique et digitale s’envoler. Et dans les rangs de ses plus fervents supporteurs, le continent africain n’est pas en reste.

Est-ce parce que le composé chimique qu’il utilise pour traiter ses patients, l’hydroxychloroquine, est bien connu sur le continent, où il est utilisé depuis longtemps pour soigner la malaria ? Dans deux publications exposant des tests effectués sur une vingtaine de patients, puis sur 80, le chercheur et ses équipes concluent en effet à « l’efficacité de l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine dans le traitement du Covid-19 ».

Ce dérivé de la quinine est aujourd’hui l’objet de plusieurs études. Celles réalisées par le professeur Raoult ont en effet suscité des réserves chez de nombreux experts, qui lui reprochent de n’avoir pas respecté les protocoles scientifiques standards. À la fin de mars, en France, le Haut Conseil de santé publique estimait pourtant que la chloroquine pouvait être administrée aux malades souffrant de « formes graves » du coronavirus.

Ces pays africains qui optent pour la chloroquine

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La suite de l’article sur Jeune-Afrique

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