Un homme tué par balle à Bangolo en Côte-d’Ivoire dans un affrontement entre deux villages

Par Saint-Tra Bi

Les populations des villages de Diourouzon et de Diahondy dans la sous-préfecture de Beoué-Zibiao (département de Bangolo), se sont affrontées ce vendredi 10 avril. Un homme a été tué par balle. Trois personnes grièvement blessées ont été évacuées à l’hôpital général de la ville.

Selon des informations recueillies auprès des autorités administratives, des jeunes de ces deux localités se sont affrontés suite au refus de trois familles de Diourouzon de voir enterrer au cimetière du village un porteur de masque, membre de la quatrième famille composant le village.

Les parents du défunt venus du village voisin de Diahondy ont eu des altercations avec des habitants de Diourouzon qui refusaient que leur défunt frère soit enterré au cimetière du village.

Après ces échauffourées, des jeunes du village de Diourouzon se sont rendus à Diahondy pour attaquer les parents du défunt et la population dudit village.

Des coups de feu ont été entendus par des témoins lors des affrontements.

Informée la gendarmerie s’est déployée pour ramener le calme. Une enquête a été ouverte pour connaître l’auteur du coup de feu et comprendre les circonstances réelles de cet affrontement sanglant.

Fratmat.info

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1 réflexion au sujet de « Un homme tué par balle à Bangolo en Côte-d’Ivoire dans un affrontement entre deux villages »

  1. GUERRE DE MASQUES
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    Le monde était à deux doigts d’entrer en guerre. Guerre provoquée par les grandes puissances. Guerre entre la France et les USA. Et pourquoi un tel conflit entre ces alliés occidentaux ?

    La raison est bien simple. En ces temps de pandémie du Coronavirus, « quatre millions de masques ont été commandés par la région Sud (France) pour se prémunir contre l’épidémie de coronavirus. ». Mais la commande franc a été détournée ! En effet UNE GUERRE DE MASQUES dans les aéroports sévit dans le monde. Les masques commandés en Chine par la France ont été rachetés par les Américains sur le tarmac des aéroports chinois d’où devraient décoller les avions de livraison, qui se dirigeront ensuite vers les Etats-Unis au lieu de la destination initiale la France ! Avec la précieuse cargaison des masques.

    LA Région Paca a ainsi « finalement décidé de passer par le biais de Ceva, la filiale logistique de la CMA-CGM », une compagnie maritime d’affrètement française basés à Marseille pour recevoir sa commande.

    VOL OU PAS ?

    « …Plusieurs présidents de régions françaises accusent les Américains de donner dans la surenchère. «Sur le tarmac, les Américains sortent le cash et payent trois ou quatre fois les commandes que nous avons faites, donc il faut vraiment se battre», a par exemple souligné, sur RTL, Jean Rottner, président de la Région Grand Est… »

    Les Français vont ils baisser les bras non ? Ils ont utilisé la même méthode mais autrement. Ils ont réquisitionné (saisie par LA FORCE) à Lyon, 4 millions de masques appartenant à une multinationale suédoise qui transitaient par cet aéroport Français.

    A la guerre comme à la guerre.

    Voici l’autre terrible réalité du Coronavirus.

    Nos politiciens assis dans les salons à Abidjan font de petits calculs pour justifier ou discréditer les chiffres du Gouvernement. Sans s’informer sur la rude bataille qui se déroule pour sauver les nations. Nous qui n’avons pas d’avions cargo, nous qui avions tué notre belle SITRAM, nous voici devant la réalité du monde de cette guerre ! Nos médecins demandent des moyens l’état fait de son mieux. Les opposants assis devant leur télévision se plaignent comme d’habitude. Le gouvernement ne ferait rien !

    GUERRE DE MASQUES, AVEZ VOUS DIT ?

    A l’ouest de nos pays, malgré la surenchère mondiale, le gouvernement envoie des médicaments pour les hôpitaux publics de la région. A Bangolo il y a eu des problèmes pour laisser passer le container. La désinformation à précédé le camion, faisant croire qu’il s’agirait de vaccin pour contaminer la population.

    Il y a plusieurs mondes dans ce monde. A Bangolo la question de l’heure est aussi une affaire de masques. Pas les marques pour lutter contre le Coronavirus ! Mais le masque, entité sacrée et tutélaire du pays WÊ et DAN.

    Dr Angèle Gnonsoa est une savante. Une éminente anthropologue qui a étudié la société des Masques en pays Wê. Dans la foulée d’un Bohumil Holas qui l’a précédé sur ce terrain à Man et à Férié. Elle comprend mieux que quiconque les tenants et aboutissants de cette guerre entre les villages de Diourouzon et de Diahondy dans la sous-préfecture de Beoué-Zibiao !

    La société des masques à l’ouest de notre pays, est en vérité pour reprendre le mot juste de ce chercheur journaliste (Luigi Elongui dans la Revue Balafon de Air Afrique) LA PLUS GRANDE DYNASTIE DU MONDE.

    Dans ce monde agité par une pandémie à nulle autre pareille, l’ouest doit calmer les esprits des ancêtres au lieu de guerroyer fratricidement en adressant une prière aux masques. C’est du reste une de leurs fonctions sociétales.

    C’est au demeurant l’esprit du très beau poème de Léopold Sedar SENGHOR l’académicien : PRIÈRE AUX MASQUES publié dans son Recueil « Chants d’ombre ».

    Christophe WONDJI (que peu d’ivoiriens connaissent) le savant ivoirien, l’éminent histoirien (mort dans un anonymat écoeurant en 2015) et qui dirigea la collection Histoire Générale de l’Afrique à L’UNESCO, dans Ethiopiques n°61, Revue négro-africaine de littérature et de philosophie 2e semestre 1998, à l’occasion du  Cinquantenaire de la l’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française, introduira sa très dense contribution sur les Masques Africains en reprenant ce poème de Zing (petit nom de Senghor au village !).

    Senghor respectait les masques. Voici pourquoi à l’occasion de sa mémorable visite d’État en Côte d’Ivoire en 1971 ou 1972, Houphouët Boigny décida alors de lui faire découvrir le riche patrimoine des masques des pays WÊ et DAN.

    Ce jour là, il eut plus de masques que de spectateurs au Stade Léon Robert de la capitale des 18 Montagnes. Chaque village, chaque campement y dépêcha un voire plusieurs masques. Les pays limitrophes la Guinée et le Libéria y missionnèrent des masques ambassadeurs ! Et Léopold le Grand Poète africain fut comblé !

    Le petit garçon que j’étais entend encore la voix mieleuse du poète déclamant du haut de la tribune :

    Masques ! Ô Masques !
    Masques noirs masques rouges, vous masques blanc-et-noir,
    Masques aux quatre points d’où souffle l’Esprit,
    Je vous salue dans le silence !

    Zing reposerait aujourd’hui au cimetière de Bel Air à Dakar.

    Je suis certain qu’il se retourne encore dans sa monde en apprenant qu’un village de Bangolo refuse que sa terre accueille la dépouille d’un porteur de masques.

    En hommage à mon ami et grand frère François Mockey qui nous fit découvrir une belle cérémonie de masques WÊ du côté de son Nidrou natal. Nous étions alors les étudiants ivoiriens, sierra leonnais, camerounais, tchadiens, comoriens, bref de cette Afrique cosmopolite qui composait l’immortelle Cité des Étudiants de Yopougon devenue par la force des choses, l’irrédentisme de la FESCI sur ce « territoire indomptable » et le manque d’imagination d’un Prince Nambê, un camp de Brigade Anti EMEUTE !

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