La Cour africaine ordonne à la Côte-d’Ivoire de surseoir aux poursuites contre Soro et ses partisans emprisonnés

La Cour Africaine des Droits de l’homme et des Peuples, dans un Arrêt rendu ce jour, ordonne à la Côte-d’Ivoire de surseoir aux poursuites contre Soro Guillaume et ses partisans emprisonnés.

Plus d’infos suivront

Pour consulter l’intégralité de l’Arrêt cliquez ici

OUATTARA PERD ENCORE. La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) est devenue la bête noire du pouvoir ivoirien.
Après novembre 2016 où elle a dénoncé une Commission électorale déséquilibrée et contre la lettre et l’esprit de son indépendance, elle vient de faire mordre la poussière à Ouattara, qui perd la première partie du bras de fer judiciaire contre son « fils » Soro.
Le mercredi 22 avril 2020, à Arusha (Tanzanie, son siège), la CADHP « a ordonné à la Côte d’Ivoire de:
1. surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt émis contre Guillaume Soro Kigbafori;
2. surseoir à l’exécution des mandats de dépôt décernés contre les requérants Alain Lobognon, Camara Loukimane, Kanigui Soro, Yéo Soumaïla Kando, Kamaraté Souleymane Koné, Karidioula Souleymane, Tehfour Koné, Simon Soro, Rigobert Soro, Félicien Sékongo, Marc Kidou Ouattara, Mamadou Djibo, Aboubacar Touré, Babou Traoré, Ladji Ouattara, Gnamiand N’Drin, Dahafolo Koné, Adama Zébret, et de les mettre en liberté provisoire ».
Il faut se rappeler qu’après un long séjour en Europe, Soro Guillaume, ancien président de l’Assemblée nationale et candidat déclaré à la présidentielle du 31 octobre 2020, revenait au pays.
La date de son retour, le lundi 23 décembre 2020, a coïncidé avec un mandat d’arrêt international émis contre lui et l’arrestation d’une vingtaine de ses partisans à Abidjan.
Ils sont poursuivis pour « détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, financement de terrorisme, complicité et faits de présomption graves de tentative d’atteinte contre l’autorité et l’intégrité du territoire ».
Soro, déjà dans son jet pour Abidjan, déroute son avion vers Accra avant de retourner en France où il réside. Ses partisans sont placés sous mandat de dépôt et écroués dans différentes prisons du pays (Abidjan, Toumodi, Agboville, Abengourou).
Ils ont saisi la CADHP qui les a suivis. Ils retrouvent provisoirement leur liberté et Soro peut regagner son pays en attendant le jugement de l’affaire sur le fond.
F. M. Bally

 

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2 réflexions au sujet de “La Cour africaine ordonne à la Côte-d’Ivoire de surseoir aux poursuites contre Soro et ses partisans emprisonnés”

  1. OUATTARA PERD ENCORE ?
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    Ouattara a perdu. Ouattara vient de perdre !

    Mais comment fait il alors ne pas être battu puisque ce n’est un règlement de « Qui perd, gagne » ?

    Sinon on a bien compris ce qui est en jeu c’est que le Mandat D’arrêt international Contre Soro qu’on disait inopérant En France, ne l’est pas partout et même en France. Si les choses restent en l’état, TÔT OU TARD, son avion débarquerait à Abidjan autrement…

    Donc Soro plaide qu’on puisse SUR-SEOIR à ce mandat d’arrêt international.

    Et après ?

    A Abidjan la plainte contre lui est toujours ACTIVE. S’il débarque à Abidjan, mandat d’arrêt ou pas, c’est une autre affaire.

    Les autres détenus décembre 2019 vont attendre un peu. Le temps que la CADHP rédige un document lisible et sans faute en français car à cette institution c’est la version en français qui fait foi. Pour le moment le mot EXÉCUSION du document, reste sans incompris ce qui rend l’arrêt lui même suspensif. La notification de l’arrêt l’emportant toujours sur tout le reste.

    Ouattara perd ENCORE mais reste toujours…EN PLACE ! Et très serein.

  2. >Ouattara perd ENCORE mais reste toujours…EN PLACE ! Et très serein.

    L’onanisme a de beaux jours encore devant lui, surtout en plein confinement mondial : qu’il suffise de voir les chiffres, explosés, de vente de sextoys. Bref, on se satisfait comme on peut ! 🙂 🙂 🙂

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