Le covid-19 ne doit pas créer une résurgence du travail des enfants dans les plantations de cacao

A l’instar de nombreux pays dans le monde, la Côte d’Ivoire est confrontée à la
pandémie du coronavirus.

Face à cette crise sanitaire sans précédent, le Président de la République et le
Gouvernement ont pris des mesures exceptionnelles, dont la fermeture
temporaire des écoles primaires, secondaires et universitaires, pour endiguer la
propagation du virus et protéger nos enfants contre les risques de contamination
et préserver leur santé.

Cette situation ne doit pas être une occasion pour soumettre nos enfants à des
travaux dangereux et à toutes autres formes de travail et d’exploitation.

Aussi, je voudrais lancer un appel solennel aux parents : le travail des enfants est
interdit et puni par la loi. Nul n’a le droit de faire exécuter à un enfant une activité
qui le met en danger ou qui affecte sa santé, sa croissance ainsi que son équilibre
physique et mental.

La campagne intermédiaire du cacao actuellement en cours et la fermeture
provisoire des établissements scolaires, ne doivent pas être un prétexte pour
violer les droits des enfants.

Le Comité National de Surveillance des Actions de lutte contre la Traite,
l’Exploitation et le Travail des Enfants réaffirme sa ferme volonté de poursuivre
ses efforts en vue d’éliminer le travail des enfants dans notre pays.

Ensemble, protégeons nos enfants car ils sont notre avenir.

Madame Dominique OUATTARA, Première Dame, Présidente du Comité
National de Surveillance des Actions de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le
Travail des Enfants (CNS)

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