L’affaire Raoult ou l’OPA de l’industrie pharmaceutique sur la médecine et des médias

Par Dominique Mabika

L’affaire Didier Raoult est certainement l’un des marqueurs de la crise du coronavirus. Il y a d’abord le médecin de province face aux élites parisiennes. Entre les deux, un Etat à la merci des comités d’experts.

A l’international, une Organisation Mondiale de la Santé (OMS) décrédibilisée et livrée aux désidérata des donateurs.

En toile de fond de ce charivari politico-médiatique, il y a des enjeux financiers et économiques qui se négocient tous les jours à Wall Street. Les laboratoires pharmaceutiques réussiront-ils leur OPA réelle ou imaginaire sur la médecine ? Laurent Mucchielli, expert des questions de sécurité directeur de recherches au CNRS (Laboratoire méditerranéen de sociologie, Aix-Marseille Université), répond à nos questions.

FinancialAfrik

Chloroquine: Didier Raoult dénonce une étude de The Lancet basée sur du Big Data

Par Ibrahima jr Dia –

Suite à la nouvelle publication de The Lancet concluant à l’inefficacité de l’Hydroxychloroquine (ce qui semble avoir influencé l’Organisation Mondiale de la Santé), le professeur Didier Raoult est monté au créneau pour dénoncer ses détracteurs. Dans une vidéo postée, lundi 25 mai, sur YouTube, le directeur général de l’IHU de Marseille a balayé d’un revers de main cette nouvelle thèse sur la nature dangereuse de la molécule.

Selon le professeur Raoult, «cette nouvelle étude s’est basée sur du Big Data qui est une fantaisie délirante». Les chercheurs, souligne-t-il, ont pris “des données dont on ne connaît pas la qualité, qui mélangent tout, qui mélangent des traitements dont on ne sait pas quelle est la dose qu’on a donnée”. Et d’opposer à cette étude qui a utilisé 96 000 dossiers de patients, la sienne, basée sur un échantillon “réel” de 4000 malades. “Et les résultats ont été probants”, explique Didier Raoult.

À noter que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a pris la décision de suspendre “temporairement”, ce lundi 25 mai, les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine qu’elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays. Certains observateurs sont d’avis que cette décision est en corrélation avec la nouvelle publication de The Lancet.

En dépit des nombreuses critiques, Didier Raoult campe sur sa position et dénonce des “considérations obscurantistes”.

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