Que cache la « curieuse » démarche de certains journalistes demandant à Hamed Bakayoko de ne pas porter plainte ?

Suite aux informations données par un media international, informations largement partagées et commentées à travers des débats dans des médias internationaux, le Ministre incriminé, à tort ou à raison, par ce média, a décidé de porter plainte pour blanchir sa réputation à travers sûrement un procès qui l’opposera à ce média.

Je suis convaincu qu’au cours de ce procès, s’il n’a rien à voir avec le trafic international de drogue que ce média lui colle sur le dos, sa réputation sera blanchie.

Je suis donc surpris qu’un groupement de médias ivoiriens lui déconseille de porter plainte contre ce média et de se référer à leur organisation nationale pour mener son combat.

Je pense sincèrement que ce groupement de médias ne rend vraiment pas service à ce Ministre en lui faisant une telle proposition. Car malgré ses actions, ce groupement de médias ne pourra pas défendre le Ministre mieux que lui-même à travers ses avocats. Je voudrais rappeler à ce groupement de médias nationaux qu’il n’a aucune influence sur un media international. Qu’il laisse donc le ministre poursuivre en justice ce média qu’il accuse d’avoir sali sa réputation.

Et comme c’est sûrement auprès d’une justice internationale qu’il portera plainte,je pense qu’il a toutes les chances de sauver sa réputation, s’il n’a rien à voir avec le trafic international de drogue que ce média a collé sur son dos.

Sinon, s’il écoute ce groupement de médias, sa réputation se verra salie à tout jamais et par ricochet celle de la Côte d’Ivoire.

L’Ivoirien et sa sensibilité aux images

Je voudrais rappeler au Ministre que les Ivoiriens sont très sensibles aux images qu’on colle sur le dos de nos autorités. Qu’il se souvienne des images de pédérastie et de pédophilie qu’on a collées sur le dos de certaines autorités, artistes et animateurs de ce pays au temps de Bédié. Jamais, malgré leurs démentis, ils n’ont pu effacer ces images que les ivoiriens, à travers certaines presses, leur ont collé sur le dos.

Qu’il se souvienne de l’image d’éternel putchiste qui a été collée sur le dos de son mentor. Jamais, il n’a pu, malgré ses nombreux démentis enlever cette image de l’esprit des ivoiriens. Il en est de même de sa nationalité qui a fait l’objet de débats dans ce pays. Dans ce pays, quand on vous colle une image sur le dos, malgré vos démentis officiels, cette image vous sera collée toute votre vie.

Par contre, si au cours d’un procès médiatique, le Ministre en question est blanchi, les Ivoiriens et la communauté internationale effaceront de leur esprit l’image qu’ils ont en ce moment de lui. Je voudrais rappeler au Ministre que même ceux qui lui conseillent de ne pas réagir, seront ceux là qui l’attaqueront demain sur cette image de trafiquant de drogue qu’on lui colle sur le dos. Qu’il se souvienne du cas de son mentor.

Hier, ceux qui ont défendu sa nationalité sont ceux là aujourd’hui, depuis qu’ils sont en conflit avec lui, qui le traitent d’étranger. Qu’il se souvienne également du cas de Guillaume Soro. En effet, hier ceux qui l’ont défendu hier contre les GOR qui le traitaient de tous les noms de rebelle, sont ceux là aujourd’hui, en majorité au Restaurant, qui l’insultent en utilisant les mêmes qualifications que ces GOR. Voici comment fonctionne l’ivoirien.
Plainte du ministre attendue

C’est pourquoi, je pense que ce serait une erreur pour ce Ministre, de ne pas poursuivre en justice ce média qui l’a accusé de trafic de drogue et même plud. Beaucoup de gens seront surpris de savoir que j’ai mal à la place de ce Ministre. Ils traiteront sûrement mes conseils au Ministre d’hypocrites comme ils le sont eux-mêmes. Même à mon pire ennemie, je ne souhaiterais pas une telle contre publicité.

Je ne suis pas de ces personnes qui se réjouissent des malheurs des autres même s’ils sont mes adversaires politiques. Je mets toujours une dose d’humanité dans mes rapports avec mes adversaires politiques. Pour conclure, je souhaite que le Ministre porte plainte contre ce média international afin de blanchir sa réputation et celle de notre pays.

Parce que ce n’est pas lui seul qui est en cause. La Côte d’Ivoire est également citée comme la plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest
Et je ne souhaite pas que Guillaume Soro vienne prendre, en octobre, les rennes d’un pays qui a une réputation de « Colombie » africaine.

L’Ivoirien et sa sensibilité aux images

Je voudrais rappeler au Ministre que les Ivoiriens sont très sensibles aux images qu’on colle sur le dos de nos autorités. Qu’il se souvienne des images de pédérastie et de pédophilie qu’on a collées sur le dos de certaines autorités, artistes et animateurs de ce pays au temps de Bédié. Jamais, malgré leurs démentis, ils n’ont pu effacer ces images que les ivoiriens, à travers certaines presses, leur ont collé sur le dos.

Qu’il se souvienne de l’image d’éternel putchiste qui a été collée sur le dos de son mentor. Jamais, il n’a pu, malgré ses nombreux démentis enlever cette image de l’esprit des ivoiriens. Il en est de même de sa nationalité qui a fait l’objet de débats dans ce pays. Dans ce pays, quand on vous colle une image sur le dos, malgré vos démentis officiels, cette image vous sera collée toute votre vie.

Par contre, si au cours d’un procès médiatique, le Ministre en question est blanchi, les Ivoiriens et la communauté internationale effaceront de leur esprit l’image qu’ils ont en ce moment de lui. Je voudrais rappeler au Ministre que même ceux qui lui conseillent de ne pas réagir, seront ceux là qui l’attaqueront demain sur cette image de trafiquant de drogue qu’on lui colle sur le dos. Qu’il se souvienne du cas de son mentor.

Hier, ceux qui ont défendu sa nationalité sont ceux là aujourd’hui, depuis qu’ils sont en conflit avec lui, qui le traitent d’étranger. Qu’il se souvienne également du cas de Guillaume Soro. En effet, hier ceux qui l’ont défendu hier contre les GOR qui le traitaient de tous les noms de rebelle, sont ceux là aujourd’hui, en majorité au Restaurant, qui l’insultent en utilisant les mêmes qualifications que ces GOR. Voici comment fonctionne l’ivoirien.
Plainte du ministre attendue

C’est pourquoi, je pense que ce serait une erreur pour ce Ministre, de ne pas poursuivre en justice ce média qui l’a accusé de trafic de drogue et même plud. Beaucoup de gens seront surpris de savoir que j’ai mal à la place de ce Ministre. Ils traiteront sûrement mes conseils au Ministre d’hypocrites comme ils le sont eux-mêmes. Même à mon pire ennemie, je ne souhaiterais pas une telle contre publicité.

Je ne suis pas de ces personnes qui se réjouissent des malheurs des autres même s’ils sont mes adversaires politiques. Je mets toujours une dose d’humanité dans mes rapports avec mes adversaires politiques. Pour conclure, je souhaite que le Ministre porte plainte contre ce média international afin de blanchir sa réputation et celle de notre pays.

Parce que ce n’est pas lui seul qui est en cause. La Côte d’Ivoire est également citée comme la plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest
Et je ne souhaite pas que Guillaume Soro vienne prendre, en octobre, les rennes d’un pays qui a une réputation de « Colombie » africaine.

Mamadou Traoré

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1 réflexion au sujet de « Que cache la « curieuse » démarche de certains journalistes demandant à Hamed Bakayoko de ne pas porter plainte ? »

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