« Toujours invisible », Amadou Gon présente ses condoléances aux familles des personnes tuées par les pluies

Côte d’Ivoire: Amadou Gon a quitté la Côte-d’Ivoire depuis début mai pour officiellement, un contrôle médical à Paris, qui s’est vite révélé être un sérieux problème de santé. Le Premier ministre qui partage son temps entre séances de revalidation et rechutes médicales, suivies de nouvelles hospitalisations, a trouvé les moyens de présenter ses condoléances aux familles qui ont perdu leurs proches durant les fortes pluies qui frappent la Côte-d’Ivoire.

« Ces derniers jours, de fortes pluies se sont abattues sur le District Autonome d’Abidjan et plusieurs villes de l’intérieur du pays causant des pertes en vies humaines, faisant de nombreux blessés et occasionnant des dégâts matériels considérables avec des déplacements de populations par endroits.

Je présente mes condoléances aux familles des personnes décédées. Je souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Le Gouvernement se tient auprès des populations sinistrées pour assister les familles des victimes et aider les personnes déplacées à se reloger.

Amadou GON Coulibaly depuis Paris »

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3 réflexions au sujet de “« Toujours invisible », Amadou Gon présente ses condoléances aux familles des personnes tuées par les pluies”

  1. Vraiment les discours politiques, nous sommes fatigués. Commencez par vérifier sérieusement l’état des travaux qui sont effectués. Confiez les chantiers à des professionnels plutôt qu’à des camarades.
    Quand tout sera géré sérieusement de bout en bout on évitera nombres de ces situations.

  2. ====== LA DÉCENTRALISATION POLITIQUE À L’ÉPREUVE DES DEREGLEMENTS CLIMATIQUES =========

    Nous voici aujourd’hui face à nous mêmes. Il faudrait bien qu’un jour nous puissions sous un TOGUNA de l’humilité, nous asseoir, en dehors de tout agenda politique, et discuter de notre avenir collectif donc de notre monde d’hier d’aujourd’hui et de demain.

    Est ce reprendre ce faisant un concept ancien que des politiques ont transformé à bon compte en slogan politique bon marché ? Peu importe !

    Tout part de l’Etat et tout finit aux pieds de l’homme. Il n’est pas faux non plus de croire que tout part des hommes et devient un problème de l’Etat.

    Quand l’Etat fort et résolument resilient existe (et fonctionne), tous les instruments modernes de bonne gouvernance sont mis à contribution pour un fonctionnement normal des choses.

    L’Etat qui nous a cédé notre indépendance nous en avait montré le chemin en créant les bases de la modernité intelligente.

    Sous la première République, nous avons consolidé ces fondements. En partie seulement. Celui de l’économique. La construction de la nation au plan politique a été un chantier personnalisé et donc bâclé. L’Etat s’est résumé à la personnalité, sacralisée du reste, du premier chef d’État.

    Les soubresauts qui s’en sont suivis, et dont nous comme d’autres états africains, peinent à s’en sortir, démontrent à souhait que le grand chantier de l’Etat, reste à reprendre. Là oû le colon l’a abandonné. Contre son gré.

    Tout le reste du débat n’est que épiphénomènes intellectualisés, instrumentalisés au gré des chapelles d’obédience politique, autre forme de résidu de la pensée dont on a mal hérité.

    @Pervez
    Je ne crois donc pas que les conséquences désastreuses des inondations d’Abidjan en dépit des nombreux chantiers, soient le fait de la mal gouvernance de ces opérations de grande ampleur entreprises depuis…2011. Dans un premier temps dans l’urgence. Dans un second temps dans un agenda plus étendu.

    ==== L’ETAT DE LA FAMILLE DES PARENTS ET DES ALLIES….POLITIQUES ====

    Quelque soit la tendance politique au pouvoir, la gouvernance en Afrique et en Côte d’Ivoire, obéit à cet engrenage. Le cercle de la famille, des parents et alliés politiques.

    Aucun texte fort quel qu’en soit le rédacteur ou l’appellation, aucune institution de contrôle, malgré la multitude mise en place à grands bruits et malheureusement à GRANDS FRAIS, n’oserait s’attaquer à ceux là. En un mot comme en mille à 90% de ceux qui ont les marchés d’État et qui ont fait ..allégeance au pouvoir en place.

    Pourquoi juge-t-on Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi, aujourd’hui en RDC ?

    Pour lui coller bien entendu au bas mot… 10 ans d’inéligibilité et rendre caduc l’accord de Nairobi par lequel Tshisekedi avait été désigné candidat de la coalition CACH, avec la promesse de nommer Vital Kamerhe au poste de Premier ministre et de soutenir ce dernier à la Présidentielle de 2023, comme candidat de leur coalition… Un accord de Nairobi que beaucoup croient comparer à l’Appel de Daoukro.

    Les faits reprochés à Vital sont indéniables. Même sans preuve. Parce que l’Etat africain fonctionne encore sans preuves voire sans acte…Le Président peut ordonner au téléphone un paiement anticipé alors que le service n’est pas encore au stade de début de commencement.

    2023 est donc balisé pour Félix Tshisekedi..Le fils de son père ! Héritage politique. Héritage tout court. L’héritage dans la sociologie africaine qui ignore l’Etat moderne et ses sacrosaints codes.

    Revenons à nos inondations…

    Rien que la hauteur des eaux de pluies, incline à chercher ailleurs la cause des désastres.

    Le plan d’urbanisation d’Abidjan établi depuis la colonisation (1923-1928) méritait detre respecté. Réaménagé régulièrement il était un fil conducteur ayant permis d’encadrer par exemple l’avènement du Port d’Abidjan dont la création a modifié considérablement la population de la capitale.

    Jusqu’à la crise des années 80, la situation était tenable. Quoique…! En 1980 une pluie torrentielle avait inondé notre cité de Yop. Toute la cité ! Alors qu’à cette date la ville disposait encore de nombreux espaces de circulation des eaux de pluie ! A cette date le dérèglement climatique n’était qu’un débat entre spécialistes dans les cercles Météo.

    Mais l’alerte était donnée avouons le !

    La crise aidant depuis 1980, l’Etat encore lui a abandonné au privé la construction immobilière. Les terrains insalubres ont été alors exploités car de fait progressivement l’espace constructible selon les normes autorisées alors étair quasiment épuisé !

    MAIS ON A FERMÉ LES YEUX….

    Les nouveaux bâtisseurs du privé étaient le cercle de l’état. La famille les amis politiques. Ne pensez pas seulement à Konan Yao Patrice Akê, PDG de SOPIM. Le protégé de la première République. Il y a tous les autres …prete-noms !

    A côté des superpuissants les ouvriers ont cherché également à s’installer. Comme ils pouvaient. Oû on leur tolerait…car après tout ils étaient des électeurs donc une aubaine. Chaque commune a permis l’installation anarchique de son lot de population en proie au logement. A Yamoussokro Houphouët Boigny avait eu le temps de créer Dioulabougou avec des normes. Mais ni Doukouré, ni Mme AKA Anghui a Port Bouet ou ni Mme GBAGBO à Abobo voire Sylla à Anyama ne sont pas Houphouët !

    La guerre qui fait fuir les hommes, la sale guerre dans laquelle des gendarmes au service de l’Etat seront abattus en représailles (?) viendra sonner le glas du respect des normes foncières à Abidjan. Ce ne sont pas seulement les rescapés des hécatombes de Bouaké qui ont déferlé et surpeuplé Abidjan dès 2002. C’est tous ceux qui avaient peur de faire face à l’absence de l’Etat. L’Etat normal dont l’Etat de droit est le prolongement ou la source. Le débat est devant les juristes avertis.

    Puis le cercle se ferma sur nous tous. Plus d’espace. Ni pour l’homme ni pour la nature…donc la pluie.

    A l’avènement de la gouvernance Ouattara, beaucoup d’initiatives et d’actes indéniables ont étés réalisés. C’est tout à son honneur. Mais à l’évidence ce sont de nouveaux Napoléon III et un préfet Baron HAUSSMANN qu’il faudrait à Abidjan. Pour sauver la grande conurbation des Lagunes.

    On peut saluer et on doit féliciter ce que le Maire de Koumassi fait actuellement. Mais il faut entendre ceux qui commentent :
    «Le nouveau maire est sans pitié»,«Il casse partout, mais on va revenir…»
    « quand il y aura des voleurs, il ne faut que pas les autorités municipales se plaignent parce qu’à cause du déguerpissement beaucoup de personnes sont au chômage »…

    À Abobo comme à Anyama son prolongement geographique de telles mesures s’avèrent indispensables. Mais qui va gérer ceux qui seront sans logements ?

    C’est pourquoi il faut oeuvrer pour un État Fort mais un État qui voit plus loin qu’une campagne de 2020 avec des candidats au soir de leur carrière d’État. Ceux là ont forcément un horizon limité.

    ==== LES DÉFIS DE DEMAIN =====

    Les challenges nouveaux et imprévisibles comme le dérèglement climatique ou le COVID-19 seront de plus en plus nombreux. Ce ne sont pas des solutions surannées qui seront le salut. Encore moins un leadership formé à l’ancienne où le chef désignait un successeur confortable et le peuple suivait.

    De par la nature imprévisible des situations il faudra des leaders aguerris et entraînés pour obtenir le plus grand potentiel d’adhésion face aux défis à relever. Surtout dans nos États où l’Etat Normal a ete absent pendant longtemps.

    Autrement ce ne sera que peine perdue.
    Mais on le sait bien la peine de ceux qui habitent la Rue Ministres n’est pas celle de ceux qui sont derrière les rails à Anyama. On va réparer vite les rails qui relient l’économie du Faso à la Côte d’Ivoire. L’économie c’est la vie. C’est la priorité des priorités. Les autres qui habitaient là au versant des collines, on ne pourra rien faire pour eux à part distribuer des vivres et des non vivres ! Ils doivent surtout NE PAS ALLER LOIN. On a besoin d’eux en Octobre 2020.

    Le mot ont leur pesant d’amour mais aussi de non sens. Voire d’humanisme bon marché.

    La distribution de « non vivres » à des démunis qui ne demandent qu’à vivre NORMALEMENT, c’est toute une réflexion. Au-delà de la sémantique.

    Tant que les grands chantiers de l’Etat seront concentrés à Abidjan, tant que les villes de l’intérieur souffriront d’une absence de vision de développement, pleine et entière, tant qu’on jouera avec la statistique qui donne le gros électorat concentré sur Abidjan, on fera une fuite en avant. Et les solutions seront toutes des palliatifs là où il faut une grande chirurgie pour éradiquer le mal.

    A tous ceux qui ont été inondés dont certains parents et amis à la retraite, et qui doivent reprendre de travaux coûteux de réaménagement après les inondations, sans en être certains de l’utilité RÉELLE, je vous exprime ma profonde compassion. Je sais combien c’est éprouvant. Mais tant qu’il y a la vie, il y a de l’espoir. En quittant Bouaké sans oser jeter un coup d’oeil en arrière sur sa maison détruite, un ami défunt depuis quelques mois m’a dit « Avance de ton mieux tant que Dieu t’accorde encore cette chance. Après tu déposeras les armes pour lui rendre compte de ce qu’a été ta vie sur la terre des hommes. Le reste n’est qu’une suite d’espoirs et d’illusions. Où sont aujourd’hui Les Bâtisseurs des Pyramides ? ».

    L’origine du mal est en NOUS MÊMES.

  3. COMPASSION VARIABLE…

    Notre futur premier…aux frais du contribuable depuis 2 mois…en contrôle médical prolongé en France…manifeste sa solidarité et sa compassion aux victimes des…eaux…moins chanceux que lui…

    Il le fait en ses rangs et qualités…pour se rappeler…au bon souvenir des Ivoiriens…il faut bien préserver le futur…

    Pourtant…il y a à peine 15 jours…d’autres Ivoiriens…qui ont donné cette fois leur vie pour la nation…sont tombés au champ d’honneur…dans un silence…assourdissant de notre futur premier et du gouvernement…dans leur indifférence…

    Merci pour les victimes de la…nature…et tant pis pour ceux qui font leur…boulot…

    La compassion à géométrie…variable…

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