Côte-d’Ivoire: Jobst von Kirchmann dit «yako» et appelle à la responsabilité des acteurs politiques

Le représentant de l’Union européenne en Côte-d’Ivoire, l’Allemand Jobst von Kirchmann s’est finalement prononcé sur les manifestations qui secouent ce pays d’Afrique de l’ouest depuis plus d’une semaine, suite à l’annonce du président Ouattara de vouloir briguer un nouveau mandat. Resté muet sur le débat houleux qui secoue le pays a propos du «1er ou 3e » mandat de Ouattara, le diplomate allemand, dans un message posté sur twitter, a appelé la classe politique ivoirienne à cultiver la non-violence.

Jobst von Kirchmann
@vonKirchmannEU
« La politique, c’est résoudre par la parole des désaccords qui, sinon, deviennent violence. Aux familles endeuillées lors des manifestations, je dis yako. Il est plus que jamais nécessaire de cultiver la #NonViolence et le dialogue. J’appelle tous les acteurs à la responsabilité. »

Commentaires Facebook

1 réflexion au sujet de « Côte-d’Ivoire: Jobst von Kirchmann dit «yako» et appelle à la responsabilité des acteurs politiques »

  1. Les commentaires Facebook me font presque pitié à leur lecture… Les Etats ou groupement d’Etats n’ont QUE des intérêts, dissimulés derrière la façade « politiquement correct » de la promotion de la bonne gouvernance et des droits de l’Homme, etc. Si vous n’avez pas encore compris cela et souhaitez continuer d’attendre des postures à la Zorro des Occidentaux, c’est que soit vous avez trop forcé sur les soirées popcorn, soit vous voulez sécher au soleil à attendre. La liberté ne se donne pas, elle s’arrache. Souvent hélas, au prix du sang. Personne ne viendra faire votre palabre à votre place, il faut retenir cette vérité. Encore davantage quand celui contre qui vous vous battez fait à 100% l’affaire de ces intérêts internationaux.

    Aux leaders d’opinion, leaders de la société civile et autres partis politique : faire bouger l’UE ne peut être obtenu de façon directe. Cf le lynchage de Gbagbo avec pseudo-vérités et éléments de langage fabriqués par le Quai d’Orsay, et repris en cœur par les médias aux ordres. Il faut être plus futé que ça.

    Petit exemple, l’usage de la stratégie à « double-pression » : adresser un message à l’opinion publique française sur la déferlante d’immigration vers la France dès novembre 2020. Voilà déjà qui attire leur attention. Ensuite, en contenu de message, expliquer que quand la France soutient un dictateur qui tord le cou aux lois, réprime dans le sang toute velléité contestataire, et vole le vote du peuple, il ne reste plus à la jeunesse de ce pays comme solution et horizon que l’exil à travers le Sahara pour la traversée de la Méditerranée. Avec pour objectif, aller sous la Tour Eiffel, carte touristique paradisiaque brandie à toute l’Afrique francophone. En clair, expliquer que la France (et avec elle, l’Europe) doit s’attendre à une vague migratoire sans précédent si elle laisse faire ce qui est en cours en Côte d’Ivoire. Voilà, simplement. En politique, la ligne droite n’est pas le plus court chemin entre 2 points.

Les commentaires sont fermés.