Serge Alain KOFFI
Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) Albert Toikeusse Mabri, qui a récemment décidé de quitter la coalition au pouvoir, a affirmé mercredi que son parti rejoignait le Front populaire ivoirien (FPI) dans l’opposition pour “travailler pour la paix’’ dans le pays, où les tensions politiques se ravivent de plus en plus à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre, après une rencontre avec l’ex-Première Dame Simone Gbagbo, vice-présidente de cette formation politique.
“Nous sommes désormais avec le Front Populaire Ivoirien dans l’opposition. Nous allons faire en sorte de travailler pour la paix en Côte d’Ivoire’’, a déclaré M. Mabri Toikeusse, à l’issue de l’entretien au domicile abidjanais de Mme Gbagbo.
A la tête d’une délégation composée de plusieurs membres de la direction de son parti, notamment le secrétaire général Jean Blé Guirao, la sénatrice Evelyne Tah, M. Mabri Toikeusse a ajouté être venu officiellement porter la nouvelle de son retrait du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) à Simone Gbagbo.
“Merci pour la visite que vous me rendez. Notre pays est à la croisée des chemins. (Son) salut doit venir des responsabilités (de ses) fils (et de ses) filles et non des partenaires extérieurs’’, a affirmé l’ex-première dame, en réponse aux propos de son visiteur.
Mardi, M. Mabri Toikeusse avait rencontré le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, qui avait quitté avant lui le RHDP.
A l’issue du tête-à-tête, Il avait indiqué que l’UDPCI avait “des raisons de collaborer étroitement’’ avec le PDCI.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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