Jocelyne LIADE
Le président du Mouvement pour le changement et la renaissance, (MCR, parti d’opposition affilié au Cfop), Carlos Toé a affirmé mardi à Ouagadougou qu’une candidature unique de l’opposition à la présidentielle du 22 novembre serait « dangereuse pour la stabilité du pays », lors d’une conférence de presse.
« Avec le modèle dichotomique qu’on veut imposer, une candidature unique de l’opposition serait très dangereuse pour la stabilité du pays, et cela tue l’éclosion de la pluralité, a déclaré M. Toé au siège du Chef de file de l’opposition (Cfop).
Pour Carlos Toé, l’idée de plusieurs candidatures de l’opposition est « une stratégie électorale mise en oeuvre pour révéler la diversité et la pluralité des programmes de société des partis politiques et laisser la latitude aux électeurs de faire leur choix.
« Ne limitons pas le choix des électeurs, c’est dans la diversité qu’ils peuvent effectuer le meilleur choix », a-t-il exhorté.
Selon le président du MCR, c’est au second tour, s’il y en a que l’opposition se mettra ensemble pour soutenir le candidat qui passera, comme le stipule l’Accord politique de l’opposition (APO) signé le 18 août par 23 partis de l’opposition.
« Outre ces 23 partis signataires, d’autres candidats à la présidentielle, de même que des partis et mouvements politiques ont annoncé leur adhésion, des conventions de signatures auront donc lieu dans les jours à venir », a révélé Carlos Toé ajoutant que ledit accord a « semé la panique à bord au sein de la majorité présidentielle, la poussant à la création de mouvements équilibristes sans encrage politique. »
Au Burkina, les élections couplées présidentielle législatives sont prévues pour se tenir le 22 novembre 2020.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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