«Ces saisines montrent que l’opposition fait confiance au Conseil Constitutionnel» en Côte-d’Ivoire (communiqué du RHDP)

Communiqué de la DEA affaires juridiques du Rhdp

Certains partis de l’opposition politique (FPI, GPS et PDCI) ont déposé des requêtes au Conseil
Constitutionnel qui se prononcera conformément à la Constitution. Ces requêtes de l’opposition ne
font que relater des arguments décousus et partisans qui ne résistent pas à l’analyse juridique. Nous
notons tout de même que ces saisines montrent que l’opposition fait confiance au Conseil
Constitutionnel qui statue sur l’éligibilité des candidats à l’élection présidentielle.

Après les débats sur l’éligibilité des candidats, c’est la période de l’examen des candidatures à l’élection
présidentielle par la juridiction constitutionnelle. Le RHDP, attaché à la culture républicaine, fait
confiance aux institutions de la République, notamment au Conseil Constitutionnel, organe régulateur
du fonctionnement des pouvoirs publics.

L’éligibilité du candidat Alassane OUATTARA à l’élection présidentielle ne souffrant d’aucune
irrégularité juridique, le RHDP respire une sérénité sans faille dans l’attente du prononcé de la
décision du juge constitutionnel.

Chacun a dit sa part de vérité sur les questions touchant à l’éligibilité du Président de la république en
exercice. Le Conseil constitutionnel statuant en formation juridictionnelle collégiale, dira la vérité du
droit. Et cette vérité s’imposera à tous, car les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles
d’aucun recours.

Fait à Abidjan, le 09 septembre 2020
La Cellule juridique de la DEA affaires juridiques du RHDP

Commentaires Facebook

1 réflexion au sujet de « «Ces saisines montrent que l’opposition fait confiance au Conseil Constitutionnel» en Côte-d’Ivoire (communiqué du RHDP) »

  1. – Mon ami Bob (entendez Robert Guéi) ;
    – Mon ami Chirac ;
    – Mon ami Strauss Kahn (jusqu’à ses embrouilles avec la femme de chambre guinéenne) ;
    – Mon ami Sarkozy ;
    – Mon amis et frère Gbagbo ;
    – Mon grand-frère Bédié ;
    – Mon ami Ouraga Obou ;
    – Et dernièrement, dans ce communiqué laconique suite à la rencontre suppliée, forcée et obtenue : Mon ami Macron. Là en revanche, c’est allé très vite. Tape vigoureuse sur les doigts, pour une réécriture du communiqué où « ami Macron » devient très vite « homologue Macron ».

    Ainsi est fait « notre ami » Ladji Forceur, à qui il pousse des amis partout sauf à Sindou, à Bobo-Dioulasso et Ouaga, endroits où pourtant, il a grandi. Car quand il veut forcer une chose, une décision, notre homme se déclare publiquement « ami de… ». Ils ont tous été embobinés depuis, le dernier en date étant Ouraga Obou, obligé de la fermer depuis qu’il aurait dites certaines choses à « son ami » sur la Constitution et la possibilité du 3ème mandat. Avec Macron « qui n’a pas l’âge de son 1er fils », remontage de bretelles en règle : l’offrande de Dieu (Emmanuel) n’entend pas être présenté comme « ami » d’un dictateur tropical qui emprisonne femmes et député, entretient des Tontons Macoutes qui poignardent et tailladent au coupe-coupe des manifestants. Il n’empêche, l’homme a déjà dû annoncer que le Président du Conseil Constitutionnel est un ami. Et que fait-on entre amis ? On se rend de petits services, comme inventer un barbarisme juridique comme « candidature dérivée », et valider une candidature unanimement perçue comme illégale. Et plus si affinités après le 31 Octobre prochain. Avoir confiance dans le Conseil Constitutionnel ? C’est sans doute aucun la meilleure blague de l’année 2020 !

Les commentaires sont fermés.