« Il n’y aura pas d’élection le 31 octobre » Que mijote Soro encore ? Une autre rébellion, un putsch en Côte-d’Ivoire ?

Présidentielle ivoirienne du 31 octobre : « Il n’y aura pas d’élection », selon Soro

Anselme BLAGNON

Soixante-douze heures après le rejet de sa candidature à la présidentielle du 31 octobre par le Conseil constitutionnel, l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro a soutenu jeudi à Paris qu’ »il n’y aura pas d’élection », lors d’un déjeuner de presse.

« Il n’y aura pas d’élection, mais cela est de la stratégie que je préfère ne pas vous révéler », a dit Soro, annonçant une concertation avec l’opposition.

Lundi soir, la Cour constitutionnelle a rendu public la liste définitive des candidats retenus au scrutin présidentiel, lors d’une audience publique.

Sur les 44 dossiers réceptionnés par l’institution, seuls ceux du président sortant Alassane Ouattara qui brigue un 3e mandat, du patron du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Henri Konan Bédié, du chef du Front populaire ivoirien Affi N’ guessan et de l’ancien député Bertin Kouadio Konan dit KKB, ont été validés.

La juridiction a invalidé les dossiers de candidature de l’ancien président Laurent Gbagbo et de son ex-Premier ministre, en raison de leur radiation de la liste électorale, après une condamnation par contumace à 20 ans de prison par la justice ivoirienne dans différentes affaires.

Au lendemain du rejet de sa candidature, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) a demandé à la Côte d’Ivoire de « prendre toutes les mesures nécessaires en vue de lever immédiatement tous les obstacles empêchant » Guillaume Soro, exilé en France de « jouir de ses droits d’élire et d’être élu notamment lors de l’élection présidentielle d’octobre ».

En déclarant Ouattara « éligible, les sages du Conseil constitutionnel ont manqué d’imagination ou sont de très mauvais juristes », a estimé l’ancien président de l’Assemblée nationale, invitant l’opposition à « une unité d’action » afin de « stopper » le chef de l’Etat dans « sa folle aventure par tous les moyens légitimes » à travers la saisine des juridictions internationales.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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