Le Front populaire ivoirien exige la libération « immédiate » de Koua Justin, arrêté à Korhogo

1. Le camarade Koua Justin, premier Secrétaire Général Adjoint, Porte parole du FPI et Administrateur des services financiers de son Etat est en fonction à la Direction Régionale des Ide Korhogo.

2. Le mercredi 16 septembre 2020, aux environs de 7h30, au moment où le camarade Koua Justin s’apprêtait à quitter son domicile pour se rendre à son lieu de travail, des éléments de la police sont venus l’enlever manu-militari, sans mandat pour le conduire au poste de police.

3. Cet acte d’enlèvement sans aucune forme de procédure judiciaire préalable, soit par des individus encagoulés soit par des éléments en civil ou en tenue, est devenu un mode de gouvernance du régime Ouattara.

4. Le FPI condamne avec la dernière énergie ce nième enlèvement d’honnêtes citoyens dont celui de son Secrétaire Général Adjoint Koua Justin et exige sa libération immédiate et sans condition.

5. Le FPI marque sa totale solidarité avec Secrétaire Général Adjoint.

6. Le FPI étant déjà engagé dans la lutte contre la dictature de M. Alassane Dramane Ouattara et particulièrement contre le troisième mandat anticonstitutionnel de ce dernier, entend continuer cette lutte quoiqu’il advienne et ce, jusqu’à la victoire finale.

7. Le FPI demande en conséquence à ses militants et sympathisants de demeurer mobilisés et engagés dans la lutte jusqu’à l’avènement de l’Etat de droit par des élections justes, régulières, démocratiques et inclusives.

Fait à Abidjan, le 17 septembre 2020
Dr Assoa Adou
Secrétaire Général

En Côte-d’Ivoire il est grand temps de stopper la spirale violente du régime de Ouattara (PCF)

La liste des atteintes aux libertés fondamentales est de plus en plus longue à l’approche des élections présidentielles annoncées en octobre prochain.

Violation de la Constitution par le chef de l’Etat, Alassane #Ouattara, Conseil Constitutionnel à la botte du pouvoir qui invalide des candidatures significatives, dont celle de l’ancien président Laurent Gbagbo, manifestations interdites, répression meurtrière de l’expression démocratique, emprisonnements et enlèvements de militants et de dirigeants politiques et de la société civile comme tout dernièrement Justin #Koua, secrétaire général adjointet porte-parole du Front populaire ivoirien, et Pulchérie Gbalet, présidente d’Alternative citoyenne ivoirienne, agression à l’arme blanche du leader de la Coalition des Indignés #SambaDavid…

Même l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, peu habituée aux critiques vis-à-vis du régime ivoirien, exprime sa vive préoccupation face au sort des parlementaires de l’opposition incarcérés en #CôtedIvoire. Alassane Ouattara et sa petite clique corrompue sont prêts à tout pour garder le pouvoir et leurs prébendes. De plus en plus isolé à l’intérieur, son régime devient aussi, tel un prédateur blessé, de plus en plus violent, y compris et surtout en utilisant des délinquants.

Face à cette situation, le silence assourdissant de la France est intolérable et ne peut être vu que comme un soutien à un régime qui lui sert de relais et dont les cadeaux aux multinationales sont légion. La mobilisation démocratique doit se poursuivre en Côte d’Ivoire et dans les autres pays, dont la France, pour éviter un bain de sang et respecter les droits démocratiques des Ivoiriens.

Le PCF appelle le pouvoir français à changer d’attitude envers l’actuel chef de l’Etat que la France de Sarkozy avait installé par les chars. A défaut et compte tenu de la position violente et extrémiste du régime ivoirien, le pire est à craindre.

PCF – Parti Communiste Français,
Paris, le 17 septembre 2020

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