Côte-d’Ivoire: Adjoumani à son ancien camarade Rhdp « Amon-Tanoh frise la déchéance morale »

Christian Charles KOSSONOU

La déclaration de l’ex-ministre ivoirien des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh, qui a affirmé samedi que les opposants sont « prêts à mourir pour libérer » la Côte d’Ivoire de la « dictature » du président Alassane Ouattara, « frise la déchéance morale », selon le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, dans une vidéo dimanche.

« J’ai été désagréablement surpris de voir un Amon-Tanoh en train de se déchaîner inutilement sur le président Alassane Ouattara, dont il était le plus proche collaborateur(…) sa déclaration frise la déchéance morale », s’est indigné le ministre de l’Agriculture et du développement rural, M. Adjoumani.

M. Tanoh s’exprimait au cours d’un meeting de l’opposition au stade Félix Houphouët Boigny d’Abidjan pour protester contre la candidature d’Alassane Ouattara au scrutin présidentiel d’octobre. Il a estimé qu’ »aucun Ivoirien ne ferait à ses frères » ce que le président sortant « fait » à ses compatriotes, avant d’ajouter: « dites-lui de libérer notre pays et de nous le rendre ».

Pour le ministre de l’Agriculture, M. Tanoh « ne peut pas se permettre d’aller à la place publique et de faire la promotion de ce qu’il y a combattu tout le temps, à savoir l’Ivoirité », qui est un concept politique ivoirien définissant les caractères nationaux où les auteurs se rapprochent de la préférence nationale.

Proche collaborateur du président Alassane Ouattara depuis plus de 30 ans, le ministre Amon-Tanoh a rejoint la plateforme de l’opposition suite au rejet de sa candidature par le Conseil constitutionnel. Il dénonce la « prise en otage » du pays par le pouvoir en place.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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3 réflexions au sujet de “Côte-d’Ivoire: Adjoumani à son ancien camarade Rhdp « Amon-Tanoh frise la déchéance morale »”

  1. ====== LE RETOUR AUX GRANDS CLASSIQUES OU LES VESTIGES POUR LE REFUGE DES NOSTALGIQUES ====

    Connaissez vous Kishila Ngoyi Thérèse ? Non.

    Et si je vous disais FAYA TESS ? Non encore…

    Je vous comprends…

    Kishila Ngoyi alias Faya Tess est une des trois grandes musiciennes ayant évolué aux côtés du Seigneur Rochereau. Le grand Tabu Ley, en République Démocratique du Congo qui repose lui meme aujourd’hui à La Nécropole de la Nsele, baptisée aussi  La Nécropole Entre ciel et terre. C’est l’équivalent à Kinshasa de ce qu’est notre cimetière de Wiliamsville.

    Faya Tess en vérité ne vit plus et depuis très longtemps d’ailleurs en Afrique. Dans le vieux continent froid européen elle a trouvé sa place avec sa petite famille du vivant du Seigneur Tabu Ley.

    En Europe elle n’a pas abandonné la musique. Elle y a fait carrière solo. Mais ce qui fait aujourd’hui sa renommée dans les clubs huppés des diaspora des deux rives du Congo, ce sont les reprises des grands et anciens CLASSIQUES DE LA RUMBA. Cette musique éternelle bantou. Faya Tess jure d’ailleurs que c’est à elle que le Grand Maître a laissé l’héritage. A Brazzaville lors de mon premier voyage, vers la fin des années 80, j’avais rencontré dans les restaurants une sorte de troubadour itinérant qui reprenait à la guitare sèche les vieilles notes qui ont fait la gloire des grands noms qui reposent sur les plateaux de la Nécropole, entre terre et ciel. Ou entre Ciel et Terre…

    Les amateurs des vieux classiques existent. Partout dans le monde.

    Aragon la mythique formation cubaine fait le bonheur des anciens dans ses tournées mondiales.

    Quoique décédé depuis 1997, les rythmes Qawwali, une sorte de musique Soufi Pakistanais, du Grand Maître Nusrat Fateh Ali Khan, sont inlassablement repris dans des soirées dedicaces même du côté des immigrés en Angleterre et particulièrement à Londres. Les adeptes en sont fous amoureux.

    À côté de nous, avant la grande urbanisation d’Accra et l’émergence des Piccadilly Casino et autres, il y avait du côté d’OSU un Piccadilly Square Dancing oû en plus du High Life national, les grands classiques de Bob Marley étaient repris tous les soirs. J’y ai passé quelques soirées après les longues séances du côté de la Flag Staff House….

    Tous les styles du reggae y étaient interprétés. Du vieux Ska à toutes les sonorités synthétiques des temps modernes.

    Assurément le guitariste à ses heures perdues Amon TANOH, l’ancien du Flowers’ Children Group, y a sa place !

    Il y ferait recette. Grandement recette.

    Car à bien méditer ce qu’il nous a proposé samedi dernier comme message personnel dans le lot des discours de l’opposition, on finit de se convaincre que Noireau ou El Black Diamanto, le fils du Sanwi a son destin qui l’attend dans un orchestre de vieux classiques. Où les vieilles sonorités oubliées renaissent pour le plaisir de ceux qui sont heureux d’être au rétroviseur du temps !

    Le registre du détenteur de secrets dans lequel un Ben SOUMAHORO s’était inscrit a vécu. Du reste l’homme a quitté ce monde sans que les dossiers en béton armé, tant promis, ne viennent faire tomber le ciel sur la tête de son mentor des temps premiers. Cela devrait faire réfléchir notre ami du Sanwi. Celui la même qui nous a tant appris sur la fluctuance de son terroir et de ses hommes, entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, aux premières heures de nos indépendances.

    La recette de ce registre a montré toutes ses limites voire sa monstrueuse inutilité.

    Alors pourquoi cet homme qui « dévoilait sa philosophie de la vie lors du 22e Club Esprit tenu le mercredi 15 janvier 2020, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, affirmant que ce qui définit l’homme, ce sont ses valeurs morales et qui précisait « Il faut avoir des valeurs morales, c’est ce qui définit l’homme », enfourche-t-il ce vieux cheval boiteux et borgne, pour lancer sa carrière politique ?

    Je vais vous révéler la vérité. Elle n’est ni étrange ni étonnante.

    === LE TARIF DU « PAS DE PORTE » DANS LA CONFRÉRIE DES SORCIERS ======

    Samedi dernier Amon Tanoh frappait à la porte de l’opposition. Comme un des derniers arrivants.

    Vous connaissez le syndrome du dernier arrivant ? Il est souvent plus virulent que les premiers ! Aux USA ce sont les communautés de la 25ème de la grande Fédération qui sont les plus farouchement opposées aux nouveaux migrants.

    Benoit Marcel avait visiblement besoin de payer le « pas de porte » pour intégrer la confrérie des sorciers. De payer le prix fort pour attester de sa bonne foi et du caractère irrémédiable de son entrée dans le bois sacré. Et le prix fort dans ces milieux c’est la Loi du Sang.

    Traiter insidieusement son patron d’hier avec les termes usités, relève bien plus de la psychanalyse des rites sacrificielles que de toute autre chose.

    Sous ce rapport, la parole sacrificielle violente dans un stade de football ne s’apparente ni plus ni moins qu’à la dévotion à une pratique rituelle connue dans les sociétés secrètes.

    À ce titre on ne saurait la comparer à un discours intelligent. Nous ne sommes pas à l’Académie Française oû le nouvel élu fait l’éloge de son prédécesseur au fauteuil qu’il occupera. Avant que l’un des anciens ne lui rende hommage par un autre discours dit de réception.

    Non nous n’étions pas sous la coupole de l’Académie Française.

    Nous étions tout simplement dans les caniveaux de la morale et de l’éthique. Là oû la noirceur de l’âme s’accommode au visage qui la révèle.

    Ce jour là, plus que tout, c’est la fonction de l’homme de l’ombre et de celui qui parle à l’oreille du chef qui a pris un coup.

    A tous les puissants la terre, connaissez d’abord ceux que vous installez à vos côtés.

    Et dans ce registre, tant dans le casting que leur utilisation future selon les comportements, le Président Houphouët Boigny a donné une belle leçon au monde.

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