Côte-d’Ivoire: De nos boycotts d’hier à ceux d’aujourd’hui et demain, sachons tirer les leçons

Le texte ci-dessous écrit il y’a un an reste d’actualité et permet d’ajouter quelques nouvelles idées…

En 95 du boycott de la présidentielle, on est est arrivé au coup d’état de 99.

En 2000 du boycott des législatives, on est arrivé à septembre 2002 en passant par plusieurs petits Gbangban avant…

En 2010 la présidentielle n’a pas été boycottée mais elle nous a conduit à une crise plus grave que tous les boycottes.

En 2011 les législatives ont été boycottées.

Les élections locales ont été également boycottées.

En 2015 l’élection présidentielle a été boycottée par une partie de l’opposition.

Cette partie qui avait boycottée sera rejointe cette fois par ceux qui étaient à la présidentielle de 2015 , pour boycotter le référendum.

Parmi les partis et électeurs qui boycottent le référendum du 30 octobre 2016, quelques-uns comptent ne pas boycotter les législatives à venir.

Le boycott n’est pas nouveau dans le pays, mais nous a-t-il toujours fait du bien ?

Pourquoi ne pas faire chacun de son côté, un effort pour éviter d’arriver à cela.

Ce qui est nouveau et différent par rapport à 2015 , c’est que Bédié et Affi ont rejoint le camp du boycott !

La question est de savoir si le boycott de cette année peut être fondamentalement différent à court terme des boycotts de 1995, 2000, 2015 et même le boycott de 2010 par le camp IB qui avait été exclu et qui dans tous les cas, même sans contestation par les participants , ni crise post électorale, avait déjà infiltré le pays et préparé des actions de déstabilisations.

À court terme !
Sans préjudice
du long terme !

#NoBoycottChallenge#CIV2015
Ainsi donc deux Côte d’Ivoire s’affronteront dimanche : celle du Oui à l’élection et celle du Non à l’élection. Les arguments des uns et des autres peuvent tenir. Moi je suis dans le camp de la participation à l’élection , car en 2010 , je n’ai pas voté alors que j’ai subi quand même la bataille, et les effets de la guerre entre les protagonistes de cette élection là. Afin que cette fois-ci j’assume pleinement tout ce qui pourrait se passer à la suite de cette nouvelle élection ( et sans rien m’interdire parmi les multiples choix offerts : 8 candidats et bulletin nul) , j’irai voter le dimanche 25 octobre 2015 pour éviter que le vote des autres détermine mon avenir , pour éviter que la rue , les révoltes et l’insurrection remplacent la voix des urnes. Par ailleurs malgré les armes et la rébellion , là présidentielle de 2000 et les législatives suivantes n’ont pas été reprises jusqu’en 2010 ! Je reste persuadé que , qu’elles que soient les conditions d’une élection , l’élection parfaite n’aura jamais lieu. Je reste aussi convaincu que cette élection n’était point pliée d’avance , et qu’il aurait suffit tout simplement que l’opposition dès le départ, acceptât pleinement de jouer sa participation -et non sur le tard-, pour mieux en tirer profit. Enfin je partage la conviction que malgré les AIE ( appareils idéologiques d’Etat ) que sont la police, la justice, l’armée, la diplomatie et l’armée, il est quasiment impossible à un pouvoir illégitime et impopulaire de s’imposer : les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent et qu’ils acceptent , tant qu’ils les acceptent. Dimanche on verra quelle Côte d’Ivoire est dans la vérité et dans la majorité , étant entendu que l’adage dit que les absents ont toujours tort. Qui sera le leader de l’abstention , à qui attribuer les voix de l’éventuelle majorité abstentionniste à venir ? Tous les abstentionnistes de Côte d’Ivoire auront-ils des leaders indiscutables et incontestés comme Ouattara et Bédié le sont dans leur camp? Que les uns boycottent , que les autres aillent à l’élection ! Peut être pas en chantant , mais au moins en ne tuant point. Au nom des 10 commandements ! Enfin il doit être établi pour tous qu’aucun excès de part et d’autre dans le sens de la violence , ne restera impuni.

Commentaires Facebook