Bélier/Côte-d’Ivoire: 4 morts et 27 blessés à Tiébissou, le maire N’Dri Célestin explique les circonstances

Message du maire N’Dri Germain (Pdci/rhdp) sur le bilan de la chaude journée d’hier dans sa commune.

Bilan provisoire à 18h 30 au jour des affrontements entre manifestants à Tiébissou lors de l’élection présidentielle 2020 :

– 27 blessés dont 26 par armes à feu et 1 par arme blanche.

Parmi ces 27 blessés, 4 personnes ont été évacuées au CHU de Bouaké

– 4 décédés par balle dont 1 à l’hôpital et 3 à Baoulékro village situé à 2 kms de Tiébissou sur l’axe Tiébissou-Sakassou

Les autorités sécuritaires devraient communiquer un nouveau bilan au cours de cette journée de dimanche.

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4 réflexions au sujet de “Bélier/Côte-d’Ivoire: 4 morts et 27 blessés à Tiébissou, le maire N’Dri Célestin explique les circonstances”

  1. Bizarre… J’ai reçu une carte qui montre tout autre chose en terme de baromètre du « vote », sans oublier les nombreuses vidéos et relais audio militaires. Après Koaci et ses commentateurs-résident adorateurs dont les lubies servent de sondages fermés-biaisés, Connexion Ivoirienne, aussi rejoint le pouvoir RHDP ? Si le doute sur votre impartialités subsiste, peut-être gagnerions à prendre la tangente, des fois que nos mails et adresses IP soient communiqués au hommes de Bouréima ?

    Un laideron restera un laideron, en dépit de l’épaisseur et de la quantité de son make-up : le fruit était mûr, il est maintenant pourri et sa chute est imminente, carte de calme ou pas, taux de participation maquillé ou pas. On peut plus blaguer quelqu’un dans pays-là, exceptés les MOR (Moutons Ou Rien) de Ouattara.
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    Les carottes ? A MON NAN, C’EST CUUUUUUUUU ! 🙂

  2. @Bono Bono Bono (Facebook)
    Un match de foot compte 2 mi-temps. A la fin de la 1ère mi-temps, tu es déjà au maquis en train de pavoiser. Attends l’issue de la seconde mi-temps, mon petit MOR.

  3. === CES 2ème, 3ème, 4eme MI-TEMPS DONT GNEKRE NE VEUT PLUS ====

    GNEKRE André est un Bagnon. Devant, derrière, en haut et en bas ! Un garçon « plein ou pile » !

    GNEKRE fut un des plus chauds artisans du boycott actif de 1995. Nouveau riche du cacao dans son gros village, c’est lui qui avait financé sur fonds propres, les ouvriers devant abattre les arbres pour obstruer les voies d’accès à son canton.

    Les élections eurent lieu sans les voix de plusieurs villages de sa tribu. Nouvel héros de ce combat politique, GNEKRE fut arrêté en novembre 1995. Il ne recouvrera la liberté que trois longues années plus tard suite à la Loi n° 98-743 portant amnistie des infractions commises dans le cadre des manifestations
    dites du « boycott actif ».

    A son retour au village, le Héros du boycott, retrouva les siens sous d’autres auspices. En ces trois petites années d’absence, beaucoup de choses avaient changé ! La forêt a non seulement envahi ses plantations mais ses frères lui ont enfoncé le couteau dans le dos en récoltant son cacao clandestinement. Lors du tracé des routes par l’administration, c’est sa seconde plantation qui a été proposée par le village comme itinéraire de la nouvelle voie routière. GNEKRE étant condamné à PERPÉTUITÉ en 1995 personne ne l’attendait de sitôt chez lui…

    Ce fut une grande désillusion qui a failli l’emporter suite à un AVC !

    En 2020, GNEKRE était toujours vivant même diminué. Quand la délégation de l’opposition est passée chez lui pour proposer la désobéissance civile, elle l’a croisé au dernier carrefour avant son village. Au salut qui lui a été lancé, GNEKRE a simplement répondu : « ceux qui survivent, deviennent des hommes ! Bonne chance. Je vais au champ ! ».

    GNEKRE n’a pas encore digéré le coup se poignard dans son dos de 1995. Il n’en veut pas au pouvoir du PDCI qui l’avait condamné à PERPÉTUITÉ. Mais plutôt à ses frères qui à la première occasion, ont montré toute la laideur de la jalousie qu’ils avaient contre lui. Et cela lui a fait tomber définitivement les écailles des yeux. Sa défunte première épouse qu’il avait divorcé car jugée trop avare à ses yeux, avait pourtant attiré son attention sur l’hypocrisie de sa famille. En hommage à cette dernière, il avait baptisé sa nouvelle plantation d’heveas « ECOUTE TA FEMME ! ».

  4. ==== LE BILAN DES INCONSÉQUENCES =====

    Le PDCI peut en vouloir objectivement à lui même. A cette stratégie aveugle de s’en remettre mains et pieds liés à un BEDIE qui n’a ni créé le PDCI ni contribué à son expansion. Il n’en a que bénéficié de tout temps.

    Avec son électorat captif du V Baoulé, le PDCI en allant aux élections présidentielles, pouvait espérer une meilleure présence dans le jeu politique national que cette position de clair obscur qui est la sienne aujourd’hui. Mais pour aller aux élections il faut d’abord un candidat bien portant et capable de battre campagne. Un candidat capable de circuler dans son pays en tant qu’opposant donc sans le confort des moyens du pouvoir. A 86 ans passés, BEDIE n’a plus cette capacité. L’a-t-il d’ailleurs eu une fois de sa vie cette énergie de combat sur le terrain, lui qui a toujours eu ce confort de la République ?

    Alors qu’espérait il encore en faisant candidature au lieu de favoriser l’émergence de l’élite nouvelle au sein du PDCI ? Peut etre une hypothétique victoire avec l’appui de l’opposition qui lui permettrait une fin de vie heureuse et un enterrement royal !

    Ainsi la stratégie actuelle de campagne a été adoptée sans que le boycott de l’élection ne soit la principale perspective. Sachant TRES BIEN que le retrait de la candidature de Ouattara était impossible et compte tenu de son incapacité à mobiliser au dernier moment les ressources nécessaires (toutes les sources de financement contactés ont offert peu de moyens pour cette bataille d’envergure), BEDIE s’est emmuré chez lui, abandonnant le combat dans les mains de AFFI NGUESSAN propulsé porte parole de l’opposition. Guikahué, son homme de mains, qui espérait être propulsé au devant de la scène comme Directeur de campagne national avec la perspective d’un positionnement au sommet du PDCI, sentant les difficultés à venir a lui aussi laissé AFFI faire le sale boulot des déclarations incendiaires qui conduisent parfois devant Le Procureur de La République. Ainsi les troupes du PDCI se sont retrouvé à faire le siège de leurs terroirs pour empêcher le vote !

    Normalement pour un parti suffisamment implanté dans le pays, l’empêchement du vote dans des zones dites bastions PDCI est la marque d’un échec voire d’une peur qui ne dit pas son nom ! Cela traduit la peur de résultats qui remettraient en cause ce supposé contrôle du V Baoulé par le PDCI et donc la perte de vitesse du vieux parti avec la fin de règne du casseur de canari (de bandji…?).

    Si le PDCI avait su rallier l’opposition à une offre politique avec un partage équilibré des postes de gouvernance en cas de victoire, une campagne sur le terrain aurait été plus porteuse de fruits. Ne serait qu’en préparation des législatives et des municipales à venir ! On peut aussi penser que les leaders émergents de l’opposition n’ont pas certainement adhéré à ce schéma surrané.

    Quelle solution au village ? Laisser les jeunes créér la chienlit dans les petites villes en manque de forces de l’ordre en nombre suffisant ou qui se refusent à l’affrontement.

    Triste sortie de la scène politique en perspective pour BEDIÉ. Il n’est pas exclu que pour éviter ce schéma catastrophique il ne soit contre subsides, favorable à un apaisement avec le pouvoir. Une attitude qui ne serait pas de sa part er qui lui donnerait encore une position de chef incontesté en attendant la fin des carottes.

    En tout état de cause le boycott avec voies de violence de fait contre autrui et contre les biens de l’etat, n’a pu empêcher le fort électorat du RHDP inscrit sur la liste électorale de participer au scrutin.

    Pour avoir tantôt boycotté les inscriptions sur ces listes alors que certains préparaient leur candidatdure, pour avoir été incapables de franchir les barrières des parrainages de 1% de l’électorat et de la caution qu’ils ont pourtant accepté comme règles de jeu, pour avoir déposé leur candidature à la CEI et enfin pour etre obligé d’inviter ses militants à la désobéissance civile avec actes de violence, l’opposition ivoirienne montre TOUTES SES INCONSÉQUENCES ET SES LIMITES POLITIQUES.

    ==== OPPOSITIONS ET LEADERS EN PANNE DE STRATÉGIES POLITIQUES ? ====

    Faisons un point des situations autour de nous :

    1. Le cas du Sénégal
    Malgré une crise de 3ème mandat, l’opposition obtient un 2eme tour en 2012 et fait bloc pour gagner les élections. Elle n’a ni boudé les enregistrements sur les listes électorales ni appelé au boycott du scrutin à aucune moment. Elle s’est organisée en amont ! Et qui a gagné au Sénégal ? Le seul opposant qui n’avait pas véritablement participé à la puérile bataille contre le troisième mandat de Wade : Macky SALL…

    2. Le cas de la Guinée.
    La crise de troisième mandat a occupé l’opposition toute l’année 2020. Au dernier moment le leader de cette opposition s’engage à participer aux élections à la surprise générale. Convaincu de l’exemple Sénégalais, Cellou Dalen DIALLO s’est lancé dans la bataille contre un Président au pouvoir qui a pu surfé sur le péril Peul. Incapable de se défaire d’une image et du piège ethniciste Diallo qui s’est vite proclamé vainqueur du scrutin n’a pu susciter cette mobilisation nationale qu’il espérait. Pour avoir « doublé » les autres opposants qui ont refusé d’être candidats face au Président sortant, Dallen DIALLO pourra difficilement et durablement compter sur eux pour une paralysie du pays. Surtout si le Président élu ouvre des postes juteux pour des membres de cette opposition y compris au sein de l’élite du l’UFDG… la politique et ses coups bas..

    Pourquoi la stratégie de Macky SALL a été gagnante au Sénégal ? Pourquoi Mamadou Cellou Dalen DIALLO va-t-il encore échouer malgré des résultats manifestement forcés dans les bastions du Pouvoir ?
    Il y a certainement de nombreuses réflexions à faire et des leçons à en tirer. A commencer par l’organisation et la capacité de faire son autocritique. Un parti politique INCAPABLE de faire une petite université d’été pour réviser son bilan après avoir été aux affaires, ne mérite pas qu’on s’attarde sur ses déconvenues. S8 la méchanceté n’est pas un programme de gouvernement, la légèreté élevée en règle de vie, être non plus une alternative crédible comme offre politique !

    Si on peut se prévaloir des enseignements de Machiavél pour sublimer une forme de méchanceté intelligente, on ne connaît pas encore un analyste politique éclairé qui a vanté les supposés mérites de l’inconséquence et de l’impréparation en matière de stratégies pour conquérir le pouvoir.

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