Pourquoi la Côte-d’Ivoire ne doit pas céder aux caprices et laisser l’opposition se ridiculiser toute seule

Gouvernement de transition: sortir de l’émotion.

L’annonce de l’opposition ivoirienne, indiquant qu’elle ne reconnaît plus Alassane Ouattara comme président de la république est une simple plaisanterie. Ceux qui demandent leur arrestation pour ce genre de gaminerie cèdent trop facilement à l’émotion. En quoi la non-reconnaissance d’un Chef d’État démocratiquement élu peut impacter la bonne marche de la nation? En rien.

Ceux qui, comme nous, ont une certaine expérience de la chose politique savent que c’est même un classique qui ne fait que ridiculiser les auteurs de ces déclarations farfelues. En 1997, après la réélection d’Alpha Oumar Konaré, l’opposition malienne décide de ne plus le reconnaître comme président de la république. M. Konaré est resté au pouvoir jusqu’à la fin de son mandat de cinq ans.

Plutôt que de perdre son temps à répondre aux caprices d’une opposition qui s’infantilise, il faudrait que l’État se concentre sur des choses plus importantes.

Des politiciens ont donné des mots d’ordre qui se sont soldés par des assassinats d’innocents, des blessés et des destructions de biens publics et privés.

Ces opposants doivent payer pour leurs crimes, dont ils se sont d’ailleurs ventés publiquement de la « réussite ».

Ce qui est vrai, est vrai!
Saïd Penda Officiel