Le CNT « est la preuve » des velléités de coup d’Etat de l’opposition en Côte d’Ivoire (Hamed Bakayoko)

Serge Alain KOFFI

Le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko a affirmé samedi à Abidjan que la création par l’opposition du Conseil national de transition (CNT) “est la preuve que’’ des opposants au chef de l’Etat Alassane Ouattara “préparaient un coup d’Etat’’, lors d’un rassemblement des femmes, militantes du parti présidentiel.

Le Conseil national de transition (CNT) “est la preuve qu’ils préparaient un coup d’Etat. Et ils ont échoué partout. Toutes leurs tentatives de déstabilisation, à tous les niveaux, ont échoué’’, a affirmé M. Bakayoko, à un “meeting de célébration’’ de la réélection du chef de l’Etat Alassane Ouattara, à l’issue de la présidentielle du 31 octobre.

Selon le Premier ministre, par ailleurs ministre de la Défense, l’opposition a “tout essayé’’ pour déstabiliser le pouvoir.

“Ils ont pris de petits militaires pour parler, pour demander aux militaires de se soulever, de faire un coup d’Etat. Les militaires ont dit on fait rien on est avec ADO (Alassane Ouattara). C’est pourquoi, ils ont essayé de créer un comité de transition’’, a-t-il expliqué.

Constatant “la fin du mandat’’ d’Alassane Ouattara à qui ils dénient le statut de président réélu après la présidentielle du 31 octobre, des partis et groupements politiques de l’opposition ont annoncé le 2 novembre à travers leur porte-parole Pascal Affi N’Guessan, « la création du conseil national de transition » présidé par le patron du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Henri Konan Bédié.

Selon le président du Front populaire ivoirien (FPI), M. Affi N’guessan, ce “conseil national de transition’’ devrait être chargé entre autres de former un gouvernement de transition et organiser des élections « justes, transparentes et inclusives ».

Qualifiant la création de cet organe d’ “acte de sédition’’, le gouvernement ivoirien a « saisi le procureur de la République » d’Abidjan Richard Adou, qui a engagé des poursuites judiciaires contre plusieurs personnalités de l’opposition.

Pascal Affi N’guessan et plusieurs cadres du PDCI dont le numéro deux du parti Maurice Kacou Guikahué ont été placés sous mandat de dépôt et sont incarcérés.

SKO

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