Côte d’Ivoire – La JPDCI affirme avoir déjoué une manœuvre de division dans ses rangs

Le président de la Jpdci urbaine, Valentin Kouassi était face à la presse vendredi 27 novembre 2020, au siège du Pdci, pour répondre à une manœuvre de division qui s’est opérée la veille. Pour ce qui est des faits, un transfuge du Pdci-Rda, un certain Pacôme Kouassi, membre du mouvement  »Pdci Renaissance » de Kablan Duncan et un groupe de personnes se réclamant de l’opposition ont animé une conférence de presse le jeudi pour selon eux, mettre fin à la désobéissance civile et faire place au dialogue. Cette conférence qui s’est tenue à l’hôtel Palm Club à Cocody a, du coup, semé la confusion.

Valentin Kouassi qui s’exprimait au nom des jeunesses des partis de l’opposition initiateurs du mot d’ordre de désobéissance civile a rappelé qu’il revient uniquement au président Bédié, en liaison avec les autres leaders de l’opposition de prononcer la fin de ce mot d’ordre. Il a analysé que la désobéissance civile a été un  »franc succès ».  »Tous les observateurs sérieux s’accordent à dire que le taux de participation de l’élection du 31 octobre 2020 n’atteint pas 10 % », s’est-il justifié.  »L’opposition dans son ensemble a déclaré ne pas reconnaître cette élection. Nos leaders maintiennent la désobéissance civile. nos leaders sont au travail », a ajouté Valentin Kouassi, contrariant ainsi ceux qu’il appelle  »un groupe d’imposteurs qui s’est permis de déclarer la fin de la désobéissance civile ».

C’était le lieu pour la jeunesse de l’opposition et en particulier celle du Pdci, de s’inscrire dans le dialogue politique enclenché par Henri Konan Bédié et le président Ouattara. Pour le conférencier, ceci est le gage de la bonne foi de son leader à préserver la paix dans le pays. Toutefois, il a nuancé cette position en ces termes :  »Le président Bédié a montré sa volonté d’aller à la paix. Mais cela ne signifie pas qu’il renonce au combat. (…) Le combat continue jusqu’au respect de la constitution par Alassane Ouattara ».

La jeunesse de l’opposition a donc rappelé les conditions sine qua non à la paix par le dialogue. A savoir, la libération de tous les responsables et militants des partis politiques de l’opposition ainsi que les acteurs de la société civile  »illégalement » incarcérés – le retour sécurisé de toutes les personnalités maintenues en exil – la création d’une commission d’enquête internationale…

SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr

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