Marcelle Aka de l’Inter sacrée meilleure journaliste « Super Ebony » en Côte-d’Ivoire

Couacs et succès d’un événement majeur

Prix Ebony – Fin de la 22e nuit de la communication à Yamoussoukro

La 22e nuit de la communication a refermé ses rideaux ce samedi à Yamoussoukro. L’événement qui consacre chaque année la distinction des journalistes de la presse nationale s’est déroulé dans le luxueux hôtel Président de la capitale politique. Il aura tenu ses promesses du moins dans la phase de la distinction proprement dite. Le suspense entretenu jusqu’au bout et des pronostics déjoués. Alors qu’ils étaient nombreux à parier sur le sacre d’Ali Diarrassouba, journaliste présentateur de Nci, c’est la pépite du quotidien L’Inter, l’un des supports bien connu du groupe Olympe de feu Nady Rayess qui a enlevé le graal. Marcelle Aka est distinguée « Super Ebony » par le jury après avoir remporté le prix de la meilleure enquête et l’Ebony de la presse imprimée. La jeune journaliste est montée sur la haute marche du podium malgré un état physique défaillant. Journaliste au service société et économie se son organe, elle a retrouvé de l’énergie cette nuit là, rendant gloire au seigneur de l’avoir élevée. Elle venait de subir une opération chirurgicale et était en convalescence.

Bien d’autres distinctions ont meublé la soirée. Ali Diarrassouba meilleur présentateur télé coiffe au poteau ses concurrents de la Rti et de LifeTv.

Dans un plaidoyer, Mme Mobio au nom du jury à recommandé la réduction des prix sectoriels devenus pléthoriques ces dernières années et parrainés par des institutions ou entreprises. Une question de crédibilité, selon cette membre du jury.

Pour cet instant d’excellence et de festivité, l’Unjci à travers son comité d’organisation n’a rien négligé. Réception des délégations, hébergement, restauration, espace dédié aux annonceurs et journalistes écrivains, panels… une giga organisation éprouvée par bien d’écueils comme toute œuvre humaine. Sous le grand chapiteau réservé à l’événement proprement dit, un trop plein de partenaires institutionnels et du milieu des affaires. Hormis les nominés, les journalistes eux-mêmes devaient prendre place dans le jardin et suivre la cérémonie via écran géant. A l’intérieur, c’était sans compter avec un cafouillage et un tohu bourré du début. Des invités qui n’ont pas de places, qui s’énervent, partent puis reviennent, le comité s’est vite fait déborder. Mais tout est bien qui finit bien. Les choses rentreront dans l’ordre. La cérémonie suivie en direct à Rti1 tiendra ses promesses vantées.

SD de retour de Yakro
sdebailly@yahoo.fr

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