Côte-d’Ivoire: « Blackout officiel » La mauvaise communication sur la santé du Premier Ministre Hambak

Black out total à la une sur la santé du PM. Il faut être Fratmat pour le faire. Je me demande si c’était une info défavorable à Gbagbo, le journal pro gouvernemental aurait eu le même comportement? (SK)

À côté du blackout total des médias officiels d’état en Côte-d’Ivoire [RTI, Fraternité Matin], qui n’ont placé aucun mot sur le départ du Premier ministre pour la France, ou encore devant les jubilations du clan Soro Guillaume [satisfait] face aux ennuis de santé du Premier Ministre, les spéculations vont train… Alors que le gouvernent se mue dans son opacité de silence habituel, c’est à Marwane Ben Yahmed que revient le soin de contredire le ton de l’agence France presse reprise comme d’habitude en boucle par les médiaux hexagonaux. (Sylvie Kouamé)

Le premier ministre en France pour raisons de santé

Par Le Figaro avec AFP

Le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko a quitté Abidjan pour la France, jeudi 18 février, par «un vol spécial» pour raisons de santé, a appris l’AFP de source proche de son entourage. «Il est arrivé (en France) accompagné de son épouse pour un rendez-vous médical», a indiqué cette source qui a affirmé qu’il n’était «ni alité, ni sur un brancard». Cette information n’avait pas été confirmée de source officielle jeudi soir.

Âgé de 55 ans, Hamed Bakayoko, dit «Hambak», avait succédé en juillet 2020 au poste de Premier ministre à Amadou Gon Coulibaly, décédé quelques jours après son retour d’une hospitalisation et d’une convalescence de deux mois en France pour des problèmes cardiaques. Le président Alassane Outtara, dont il était très proche, avait présenté Amadou Gon Coulibaly comme candidat de son parti à la présidentielle d’octobre 2020. Sa mort avait poussé le président Ouattara à se représenter à cette élection, alors qu’il avait annoncé ne pas vouloir briguer un troisième mandat. Alassane Ouattara a été largement réélu lors de ce scrutin boycotté par l’opposition qui avait appelé à la «désobéissance civile». Les violences électorales liées à cette présidentielle ont fait 87 morts et près de 500 blessés.

Le départ en France de Hamed Bakayoko pour raisons de santé survient deux semaines avant la tenue des élections législatives du 6 mars. Le président Ouattara a souhaité mardi que ce scrutin renforce la majorité de son gouvernement à l’Assemblé nationale.

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