RHDP Koumassi/Côte-d’Ivoire: Bacongo promet de « prendre le bâton pour ramener tout le monde dans la case »

Anselme BLAGNON

La tête de liste du Rassemblement des houphouetistes pour la paix et la démocratie (RHDP, pouvoir) aux législatives du 6 mars dans la commune de Koumassi (Abidjan sud), Ibrahima Cissé Bacongo, a promis mercredi de « prendre le bâton pour ramener tout le monde dans la case », au lendemain des échauffourées qui ont éclaté entre ses partisans et ceux de sa colistière, la députée sortante Adjaratou Traoré, lors d’un meeting.

« On aurait voulu aller jusqu’au fond de la place aujourd’hui pour faire le plein, hélas ! Certains membres de la famille ont voulu aller s’installer ailleurs (…) on va se retrouver, ils vont revenir à la maison. Tous vont revenir à la maison. Il n’y a pas un seul qui va rester dehors. Nous allons prendre le bâton pour faire ramener tout le monde dans la case », a dit Bacongo, lors de son meeting à la place Inch’Allah.

Mardi matin, des échauffourées ont éclaté entre des partisans de Mme Traoré et ceux de son colistier, tous deux candidats du RHDP.

La députée sortante a accusé le maire d’être « venu avec des gardes une bâché remplie de microbes pour s’attaquer à (son) QG, agresser (ses) militants », évoquant « deux blessés ».

Face à la presse, Cissé Bacongo a rejeté ces accusations en bloc.

M. Bacongo a affirmé qu’Adjaratou Traoré « ne peut pas être militante du RHDP et (l’) accuser d’attaquer son QG ».

« Il ne peut avoir d’échauffourées entre des militants du RHDP. Son intention avérée est de faire échouer la liste » mais « c’est peine perdue, les élections auront lieu dans la paix », a ajouté le maire de Koumassi.

« Je ne peux pas commettre une telle bourde » s’est-il défendu, estimant que  » ces accusations attestent (le) manque de formation politique » de la députée.

Ouverte le 26 février, la campagne devrait s’achever jeudi. A Koumassi, le RHDP présente trois candidats contre six listes de l’opposition dont celle de la coalition PDCI-Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) pour trois sièges à l’Assemblée nationale.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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