Mariatou Koné annonce 30 milliards pour les fondateurs d´établissements privés

« Après plusieurs discussions, plusieurs séances de travail, aujourd’hui c’est la grande rencontre pour mettre à zéro le compteur.
Nous avons pris l’engagement de payer les 30,9 milliards FCFA qui restaient. Nous avons donné les instructions à monsieur le directeur des affaires financières afin que cet argent soit intégralement payé dès aujourd’hui selon bien sûr les procédures des engagements et des mandats. »

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1 réflexion au sujet de « Mariatou Koné annonce 30 milliards pour les fondateurs d´établissements privés »

  1. === UNE PAX ROMANA POUR L’AVENEMENT D’UNE PUISSANCE EDUCATIVE ==

    Avec son bel ensemble composé d’un haut blanc et Bleu et les manches bleu nuit, Marietou a imposé d’emblée une ambiance de confiance et a vidé les contentieux en instance. Malgré LE BIC ROUGE qu’elle tenait en mains, au cours de la rencontre…

    Quoi de plus normal ! Après tout, cette combinaison du bleu, du rouge, du blanc sont les couleurs par excellence du Stade d’Abidjan, le club des PARTENAIRES, le club des intellectuels comme ils aimaient le répéter quand ils trônaient encore sur le football ivoirien et africain. Le Ministère se veut donc LE PARTENAIRE DES FONDATEURS !

    Au sortir de la rencontre, tout le monde avait le sourire aux lèvres. Et pour cause !

    Ce n’est pas une spécificité ivoirienne. L’État est réputé mauvais payeur. L’Etat par ses errements dans la gestion de la dette intérieure met souvent lui même en insécurité la destinée des PME que sont les Ecoles.

    Avec le cumul d’importants arriérés de paiements des factures des prestations échues dans l’Education Nationale, l’Administration Ivoirienne contribuait en partie à fragiliser les capacités du système scolaire. Le mot est donc lancé et entendu : COMPTEURS A ZERO, NOUVEAU DEPART !

    =========== L’ARGENT, ICI AUSSI LE NERF DE LA GUERRE ========

    Lao She, le brillant écrivain chinois victime de l’ère MAO, aimait à dire que « L’argent permet de jouir de la vie. Sans argent, on jouit de la pauvreté ! ».

    Bien avant lui, Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski, le grand romancier russe, auteur entre autres ouvrages, de « Crimes et Châtiments » nous prophétisait que « La monnaie, c’est la liberté frappée ». Citation qui a introduisait pendant longtemps à notre époque le Cours de Monnaie du Professeur BELLO à l’Université Félix Houphouët Boigny…

    Les argentiers de l’Etat devraient donc faire l’effort de s’acquitter de leurs devoirs vis-à-vis des créateurs de valeurs et d’emplois que sont les valeureux Fondateurs des Etablissements Scolaires.

    En instaurant une Direction des Affaires Financières dans chaque Département Ministériel, l’Etat a fait un bond en avant à une certaine époque. Bien avant on se perdait toujours dans les méandres du circuit de traitement de la Tour des Finances. Avec une application de type ERP ou pas, avec une traçabilité numérique ou pas, le circuit de traitement de la dépense reste toujours UNE ÉNIGME dans la haute administration des finances de nos Etats.

    Est ce du reste pour cette raison qu’en retour, en France par exemple, il existe une malédiction qui frappe les grands argentiers de l’Etat, une sorte de mauvais sort qui mine la vie de ces puissants gestionnaires et qui se traduit en plusieurs manifestations variées, allant de la disgrâce à la forme extrême de la sentence suprême d’exécution, en passant par les scandales, assassinats, trahisons, jalousies, exils etc. Une tradition très ancienne qui remonte loin, bien avant Claude de Bullion (1569-1640) et qui risque de ne pas s’arrêter à Jérôme Cahuzac !

    Gérer les Finances d’un Etat nécessite des capacités extraordinaires de probité et une résilience professionnelle éprouvée. Et peut-être une certaine BARAKA !

    Respect donc à toi, Maurice Seri GNOLEBA, premier Trésorier-payeur général de notre cher pays !

    ========== METTRE FIN AUX SINGERIES DES FINANCES ==========

    En préparant mon petit post de ce matin, j’ai lu avec plaisir un numéro du Bulletin de l’Enseignement de l’Afrique Occidentale Française, celui du premier semestre de 1925…

    Dans ce numéro, il y a un beau conte « Folklore : le singe habillé, le porc-épic et le lièvre », signé d’un certain Bernard SATIGUI SANGARE. Oui le même ! Le parrain de Koffi Belin DADIE qui prendra à son baptême le prénom de Bernard en hommage à cet ami de de son père Gabriel. Ainsi Koffi deviendra Bernard. Et ce Bernard DADIE sera le grand nom resté à l’histoire.

    LE GROUPE SATIGUI SANGARE qui porte le nom du fils de BOUGOUNI au Soudan Français (Mali aujourd’hui), l’un des précurseurs de l’école ivoirienne, fait donc partie des bénéficiaires de la bonne nouvelle qui inonde de joie l’Association des écoles privées confessionnelles et laïques de notre pays.

    L’ETAT, face à ses partenaires de l’Ecole ivoirienne, ne doit pas se comporter comme « LE SINGE HABILLÉ » du conte écrit en 1925 par SATIGUI SANGARET.

    Il importe de tenir un langage de vérité et d’accompagner le mieux qu’il doit, des investisseurs qui acceptent de se lancer dans un pari hautement sensible : celui de la Formation des Hommes de demain.

    ====== LA FORMATION, UN SECTEUR TRES SENSIBLE ========

    L’une des conditions exigées pour ouvrir un établissement scolaire est de justifier d’une compétence et d’une qualification dans le domaine de l’enseignement. Ou de s’associer à des partenaires ayant ces certifications.

    On imagine bien qu’avec des arriérés aussi importants, le fonctionnement des écoles est hypothéqué. Seuls les groupes scolaires financièrement assis, ou adossés à de solides partenariats bancaires peuvent faire face aux multiples sollicitations de la profession.

    Comment les fondateurs des Etablissements scolaires peuvent-ils faire face aux charges des emprunts bancaires, à l’assistance sociale et fiscale, à l’assurance en responsabilité civile scolaire pour les élèves et les personnels, à l’assurance maladie pour les promoteurs et leurs familles, aux multiples dépenses de gestion administrative et financière quotidienne ou les besoins de formation continue de leurs personnels, si les impayés de l’Etat grèvent régulièrement leurs trésoreries ?

    Voici pourquoi la cartographie des Fondateurs évolue progressivement. De moins en moins, l’école sera gérée par des professionnels de l’enseignement. Ceux-là dans le dispositif de création des établissements, ne seront que des apporteurs d’accréditation. Le temps des Ecoles créées par les Instituteurs, est donc derrière nous !

    Ce plaidoyer régulier de la Conférence des présidents des associations de fondateurs d’établissements scolaires privés laïcs et confessionnels de Côte d’Ivoire (CPAFESP), a été entendu par Madame le Ministre ! Et cette décrispation des tensions de trésoreries des Ecoles met du baume au cœur des Fondateurs !

    J’imagine toute la joie de mon frère Tièmon (Gohidé TIEMOKO) lui, la voix audible de la Fédération Nationale des Etablissements Privés Laïcs d’Enseignement et de Formation de Côte d’Ivoire (FENEPLACI).

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