« La sécheresse et la panne d’Azito ne sont pas les vraies raisons du délestage », selon le journaliste André Silver Konan

Le journaliste et écrivain ivoirien André Silver Konan est formel. Pour lui, la sécheresse et la panne d’Azito ne sont pas les vraies raisons des délestages électriques que subit la Côte d’Ivoire depuis quelque temps.

Le journaliste et éveilleur de conscience maintient que ce n’est ni la sécheresse, encore moins la panne d’Azito et il avance des arguments simples. Parce que, explique-t-il sur sa page officielle, la sécheresse de cette année 2021, « n’est pas plus forte cette année qu’en 2018, où rappelez-vous, il y a eu des pénuries d´eau à Bouaké.

Il soutient que ce n’est non plus, la panne à la centrale thermique d’Azito, puisque celle-ci, à l’en croire « a été réparée depuis la première journée ». En effet, le 30 avril 2021, dans un communiqué, la direction générale d’Azito Energie déclarait que la panne survenue sur l’une de ses centrales avait été réparée depuis quelques jours.

Le fondateur de Ivoir’Hebdo se fonde sur des investigations menées par son journal, qui, dans sa parution de mardi, avait pointé un manque d’investissement, soulignant, avec des détails chiffrés, la responsabilité de la Direction générale de l’électricité.

Alors quand on lui parle de la panne à la centrale de Vridi, évoquée par Ahoua Don Mello, baron du Front populaire ivoirien (FPI), ASK répond, toujours sur sa page officielle : « Vous pensez sérieusement qu’une explosion sur une centrale qui n’est pas la principale, peut causer un délestage dans un pays entier ? Vous êtes bien naïf. La raison est plus importante que ça ».

Ivoir’Soir.net

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1 réflexion au sujet de « « La sécheresse et la panne d’Azito ne sont pas les vraies raisons du délestage », selon le journaliste André Silver Konan »

  1. ========= SI J’ETAIS JOURNALISTE AUX PRETENTIONS SERIEUSES ==============

    Dans cette obscurité d’explications….

    Peut on faire confiance à l’avis d’un journaliste ivoirien ? Dont intuition peut vous transporter dans les nuages, intuition qui peut être, comme l’a dit un grand sachant (YAO Noël), celle d’un journaliste-militant voire d’un militant-journaliste !

    Ces journalistes « capables de se transformer en sofas, faisant le combat politique par journaux interposés » pour reprendre le beau mot de Diegou Bailly !

    DIEGOU ira d’ailleurs plus loin en disant :
    ======
    On devient journaliste “en attendant”. Mais en attendant quoi exactement ?
    En attendant de poursuivre ses études.
    En attendant de trouver un “véritable” emploi.
    En attendant d’être nommé responsable de la communication dans un cabinet ministériel… ou de devenir ministre soi-même.
    En attendant de se mettre au service d’un candidat en quête d’un journaliste “cireur d’images” pour les prochaines échéances électorales.
    En attendant, etc.

    ============ Extraits de « Profession : Journaliste, “en attendant”… » ======

    Ah le frère DIEGOU pourquoi nous as-tu quittés si tôt !

    Dans cette obscurité d’explications…

    Bref je consulterais mon carnet d’adresses. Je prendrais l’attache d’un Expert pour m’éclairer !
    La lumière vient d’un expert en électricité indépendant. Comme l’ami Sédiko DOUKA. Notre dernière rencontre s’est passée chez Schneider Electric. Aujourd’hui Commissaire chargé de l’Energie et Mines de la CEDEAO, son avis pourrait être intéressant. Titulaire précisément d’un diplôme d’Ingénieur Electromécanicien de l’Ecole Supérieure Interafricaine de l’Electricité? (ESIE), ayant participé à plusieurs projets de notre région (le PPDU, l’ARREC et l’ECREEE etc). Et au Curriculum Vitae certifié pour avoir été dans des positions lui permettant d’avoir une lecture fiable des événements que nous connaissons. Une analyse détachée et moins émotionnelle, en dépit la réserve fort compréhensible qui sied à ses fonctions.

    Je n’irais pas certainement vers DON MELLO qui affirme tout de go que « La vague de privatisations, amorcée en Afrique à partir de 1990, a entraîné la liquidation progressive de l’ESIE au fur et à mesure des privatisations des sociétés d’électricité des pays membres. Cette école a disparu. Aujourd’hui, la majorité des travailleurs du secteur est fournie par les écoles « boutiques ». » . Sans citer la date exacte de fermeture et le projet de réouverture engagé par Ouattara depuis le premier Ministre Duncan ! la faut c’est toujours L’AUTRE !

    Je ne donnerais pas non plus la parole à des responsables qui ont commencé leur carrière par le sommet et qui n’ont jamais vécu de vraies crises techniques où vous avez le sentiment qu’il y a une Loi de Murphy ou une main noire du diable qui vous poursuit entrainant une synchronicité de pannes bizarres…

    Mon ami DOUKA, lui a connu très tôt sur le terrain les grandes chaleurs au-dessus des 50° à l’ombre qui font exploser tous les équipements après un temps d’exploitation inférieur aux prescriptions techniques du fabriquant ! Il a serré les dents. Il a fait face aux crises. Quelquefois avec un militaire ayant la gâchette facile dans le dos ! Un militaire qui soupçonne toute panne de sabotage.

    Non, personne ne cherche à saboter le travail de Ouattara.

    Je n’ai rien dit ! En tout cas pas cela. Même si…

    Ce que je sais pertinemment, c’est que l’équipe de Ouattara sait FAIRE FACE AUX CRISES ! Pour avoir remonté une pente extraordinaire depuis 2011. Et redonné à notre industrie et à l’économie toute entière, les moyens de sa renaissance.

    En tout état de cause, je me garderais de l’avis des apprentis sorciers qu’on a vu à l’œuvre et qui nous ont laissé un bel héritage !

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