Côte-d’Ivoire: Ouattara prend part aux 245e anniversaire de la Fête nationale des États-Unis

@AOuattara_PRCI
« Célébration du 245e anniversaire de la Fête nationale des États-Unis d’Amérique à la Résidence de l’Ambassadeur des États-Unis, Richard Bell. »

Richard Bell: ”La Côte d’Ivoire est un pays d’importance stratégique “

Excellences,

Distingués invités, Mesdames, Messieurs, en vos rangs, grades et qualités, tout protocole respecté,

Bonsoir! Bienvenue à la Résidence des Etats-Unis! Merci d’avoir accepté de fêter avec nous le 245e anniversaire des Etats-Unis d’Amérique!

Le Président Biden l’a dit, les Etats-Unis ont toujours été un pays qui regarde vers l’avant, qui tente toujours de progresser vers “une union plus parfaite”, comme l’exprime le Préambule de la Constitution en vigueur depuis 1789. (C’est à dire qu’elle ne sera jamais parfaite, mais qu’il faut toujours progresser.) Dans cinq ans, ce sera le 250e anniversaire de l’indépendance des Etats-Unis. Déjà ce 4 juillet 2021, le Gouvernement américain lancera la célébration avec ses partenaires à la Fondation America250 et invitera tous les Américains, ainsi que nos amis à l’extérieur, à contribuer à honorer notre passé et à former notre avenir.

Cette année, à cause de la pandémie mais aussi grâce à la disponibilité de vaccins, l’Ambassade a organisé une série de petits cocktails plutôt qu’une grande fête. A chaque occasion, nous n’avons invité qu’une cinquantaine de personnes, pour pouvoir maintenir la distanciation physique. La liste des invités était basée chaque fois sur un thème différent. Ce soir, il s’agit de la cérémonie la plus traditionnelle, avec les plus hauts responsables et le corps diplomatique, toujours en nombre réduit, mais un peu élargi quand même. La tradition américaine, c’est de marquer la fête nationale en toute simplicité avec un piquenique familial sur le gazon, et c’est dans cet esprit-là que ce cocktail est conçu.

Quel honneur inespéré que de pouvoir célébrer en si auguste compagnie les relations d’amitié qui lient les Etats-Unis et la Côte d’Ivoire depuis soixante ans déjà. Et pour cause: la Côte d’Ivoire est un pays d’importance stratégique: moteur économique de la sous-région; moyeu de liaisons de transport; pôle de stabilité dans une partie du monde qui en a besoin; leader continental respecté.

Presque tout ce que le Gouvernement américain fait en Côte d’Ivoire constitue un investissement dans la population de ce cher pays. Or, un investissement, c’est une dépense, basée sur l’optimisme. Si on ne croyait pas en l’avenir, elle n’aurait pas de sens: on aurait plutôt tendance à conserver ses ressources. Donc, l’Amérique croit en la Côte d’Ivoire.

Depuis 17 ans, les Etats-Unis financent le gros de la lutte contre le VIH-SIDA en Côte d’Ivoire à travers le programme PEPFAR, à hauteur d’environ $100 millions par an, donc au total $1,7 milliards depuis 2004. Aujourd’hui, environ un quart de million de personnes vivant avec le VIH en Côte d’Ivoire suivent le traitement qui non seulement leur sauve la vie mais permet de réduire leur charge virale au point qu’ils ne peuvent pas transmettre le virus. Je rappelle que ce traitement, qui consiste en une pilule par jour, leur est offert à titre gratuit et en toute confidentialité, car nous sommes bien conscients de la stigmatisation qui persiste.

A l’échelle planétaire, le Gouvernement américain contribue le tiers du budget du Fonds mondial contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Au niveau bilatéral, les Etats-Unis ont contribué $100 millions contre le paludisme en Côte d’Ivoire depuis 2017. Et à travers le Programme mondial de sécurité sanitaire, nous aidons à renforcer les capacités ivoiriennes contre les maladies infectieuses.

Contre le COVID-19, le Président Biden a rejoint avec enthousiasme l’initiative COVAX qui offre gracieusement des vaccins à de nombreux pays y compris la Côte d’Ivoire. La contribution américaine initiale s’élève à $2 milliards, avec une seconde tranche de $2 milliards d’ici l’an prochain, structurée de façon à motiver d’autres partenaires à contribuer.

Depuis 2019, la coopération bilatérale a fait un grand bond, avec le programme du Millennium Challenge Corporation (MCC) dont le budget s’élève à $524,7 millions sur cinq ans, donc un peu plus de $100 millions par an. Ce programme comprend deux volets, sélectionnés avec soin pour leur impact stratégique:

1-L’éducation, avec notamment la construction de jusqu’à 84 collèges de proximité situés de manière à encourager les jeunes filles à poursuivre leur éducation. Ce volet du programme renforcera aussi les capacités de l’Ecole Normale Supérieure à former davantage d’enseignants, et pilotera un nouveau modèle public-privé de gestion des centres de formation professionnelle, avec le secteur privé au centre de la gouvernance et de l’élaboration de curricula pratiques pour livrer les compétences demandées par les employeurs.

2-Le transport routier, avec l’amélioration de 32 kms de route reliant le port d’Abidjan aux sorties de la ville, et un programme de formation d’experts pour maintenir tout le réseau routier, qui comprend plus de 85 000 kms de routes.

Je souligne que pour accéder à un accord avec le MCC, un pays doit remplir des critères de bonne gouvernance, et que ces critères sont évalués par des tiers, chaque année. Lorsque un pays se rend éligible à la coopération du MCC, il se rend plus attractif en général, surtout du point de vue d’investisseurs potentiels. Ce qui est très pertinent, car, ne l’oublions jamais, les investisseurs ont le choix.

C’est le lieu pour moi de féliciter la Côte d’Ivoire pour les progrès impressionnants réalisés depuis dix ans que SEM Alassane Ouattara a accédé à la magistrature suprême.

Je salue aussi l’engagement personnel de SEM Patrick Achi qui, depuis bien avant sa promotion au poste de Premier Ministre, préside avec grande attention le conseil d’administration de MCA-CI, l’agence ivoirienne chargée de la mise en œuvre du programme MCC.

Permettez que je rende hommage à Madame la Première Dame de Côte d’Ivoire pour son dévouement au bien-être surtout des enfants, qui représentent l’avenir.

E/M/M, aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est bien placée pour continuer sur sa lancée, et le monde extérieur s’y intéresse de plus en plus. Les élections législatives du mois de mars ont été les plus inclusives depuis bien longtemps, et il en résulte une opposition parlementaire significative, ce qui peut contribuer à une vie démocratique plus saine. Le moment est propice! Cette semaine, j’ai discuté un projet de la Chambre de Commerce des Etats-Unis, pour publier à l’automne un guide sur la Côte d’Ivoire pour les investisseurs et les gens d’affaires. Et je salue le dynamisme renouvelé de la Chambre de Commerce Américaine en Côte d’Ivoire « AMCHAM » sous la présidence de M. Yohannes Mekbebe.

E/M/M, la sécurité est fondamentale pour créer un environnement propice au progrès. La confiance réciproque entre les autorités et la population civile est cruciale, et c’est précisément cette confiance que les ennemis tentent de briser.

Aujourd’hui, le niveau de professionalisme exigé de la part des représentants de l’état, surtout ceux qui portent l’uniforme et les armes, est plus élevé que jamais auparavant, de toute l’histoire de l’humanité. A l’ère du téléphone portable muni de caméra avec accès à l’internet, une petite bavure dans un village reculé peut avoir des conséquences stratégiques internationales.

C’est pourquoi je suis si fier du partenariat américain avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité dans le cadre du programme de Police de Proximité.

C’est aussi pourquoi je salue l’initiative conjointe entre la Côte d’Ivoire et la France de créer l’Académie Internationale de Lutte Contre le Terrorisme. Cette Académie, qui se veut réellement internationale – et anglophone aussi bien que francophone – , fournit un cadre utile pour synthétiser une approche compréhensive, intégrée, qui vise autant la prévention de l’extrémisme que la défaite des extrémistes violents. Je suis ravi de constater que déjà, plusieurs pays y apportent leurs contributions, y compris les Etats-Unis bien sûr.

Excellences, Mesdames, Messieurs, ce serait abuser de votre temps précieux que de tenter de vous dresser la liste exhaustive de toute la coopération entre les Etats-Unis et la Côte d’Ivoire. Je me borne donc à souligner que la réussite de la coopération américaine dépend principalement de l’engagement et des talents et énergies de la partie ivoirienne. Nous comptons sur nos partenaires ivoiriens, tout comme nous sommes heureux d’agir de la façon la plus unifiée possible avec d’autres partenaires internationaux.

Avant de conclure, je tiens à remercier tous les membres de l’équipe de l’Ambassade qui ont contribué à l’organisation de cette série de cocktails.

Excellences, Mesdames, Messieurs, je vous prie d’accepter mes remerciements – à vous et à tous ceux qui oeuvrent à vos côtés – pour l’amitié, le partenariat, les efforts que vous déployez tout au long de l’année afin de promouvoir une Côte d’Ivoire libre et prospère.

Merci de célébrer avec nous ce soir. Bonne fête de l’amitié entre les Etats-Unis et la Côte d’Ivoire! Et merci de votre aimable attention.


(Wikipedia) Les États-Unis (/e.ta.z‿y.ni/), en forme longue les États-Unis d’AmériqueN 1, également appelés les USA (/y.ɛ.s‿a/) ou moins exactement l’Amérique (en anglais : United States, United States of America, US, USA, America), sont un pays transcontinental dont la majorité du territoire se situe en Amérique du Nord. Les États-Unis ont la structure politique d’une république constitutionnelle et d’un État fédéral à régime présidentiel, composé de cinquante États.

48 des 50 États sont adjacents et forment le Mainland. Celui-ci est encadré par l’océan Atlantique à l’est, le golfe du Mexique au sud-est et l’océan Pacifique à l’ouest, et se trouve bordé au nord par le Canada et au sud-ouest par le Mexique. Les deux États de l’Union non limitrophes sont l’Alaska, au nord-ouest du Canada, et Hawaï, un archipel au milieu de l’océan Pacifique nord. De plus, le pays comprend quatorze territoires insulaires disséminés dans la mer des Caraïbes et le Pacifique. La géographie et le climat du pays sont extrêmement diversifiés, abritant une grande variété de faune et de flore, faisant des États-Unis l’un des 17 pays mégadivers de la planète4.

La capitale fédérale, Washington, est située dans le district de Columbia, une zone enclavée dans l’Union mais hors des cinquante États. La monnaie est le dollar américain. Le drapeau se compose de treize bandes rouges et blanches ainsi que de cinquante étoiles représentant les cinquante États fédérés de l’Union. L’hymne national s’intitule The Star-Spangled Banner (La Bannière étoilée). Il n’y a pas de langue officielle aux États-Unis, bien que la langue nationale soit de facto l’anglais américain.

Avant d’être exploré et conquis par les Européens, le territoire du pays était d’abord occupé par les Amérindiens qui avaient migré depuis l’Eurasie il y a environ 15 000 ans5. La colonisation européenne débute au XVIe siècle. Le 14 mai 1607, la colonie anglaise de Virginie est fondée ; par la suite, douze autres colonies britanniques sont fondées le long de la côte atlantique, tandis que d’autres puissances européennes explorent le reste du territoire américain. Une série de conflits entre les Treize Colonies et la Grande-Bretagne mènent à la guerre d’indépendance en 1775.

La déclaration d’indépendance est proclamée le 4 juillet 1776, dans laquelle les treize colonies se fédèrent pour former les États-Unis d’Amérique, la première nation décolonisée du monde6,7, reconnue par la Grande-Bretagne à la fin de la guerre en 1783. L’histoire contemporaine des États-Unis est marquée par la rivalité entre New York et Philadelphie, puis par la conquête de l’Ouest,les guerres indiennes et la guerre de Sécession. Au début du XXe siècle, le pays devient une puissance industrielle qui a les moyens d’intervenir à l’extérieur de ses frontières. Il participe ainsi à la Première Guerre mondiale puis subit la Grande Dépression au début des années 1930. Vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Alliés, les États-Unis deviennent une superpuissance mondiale qui est ensuite confrontée au système communiste de l’URSS et de ses alliés, ce pendant une période d’une quarantaine d’années, désignée par le terme de « guerre froide ».

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