État de la question du dialogue social et de la « réconciliation » en Côte-d’Ivoire: Une kyrielle de cadres dédiés à cet effet

1 – Discours et actes 1.1 –

Cadre Permanent de Dialogue, Conseil National de Dialogue Social, Table Ronde de Concertation et de Dialogue, statut spécial de l’opposition, Assemblée Nationale.

1.2 – DES STRUCTURES PUBLIQUES CONSACREES A LA QUESTIONCDVR (Commission, Dialogue, Vérité, Réconciliation) CONARIV ( Commission Nationale pour la Réconciliation et l’Indemnisation des Victimes)

1.3 – UNE VOLONTE POLITIQUE SOUTENUE Ministère chargé des relations avec le Parlement et l’opposition, Ministère chargé de la Cohésion Sociale, Ministère de la Réconciliation.

1.4 – DES ACTES FORTSDes condamnations de principe sans mandat de dépôt, Dégel des avoirs, Rapatriement des exilés, financement public de l’opposition extra-parlementaire, plusieurs trains d’amnistie, libération de prisonniers appartenant à l’opposition sous contrôle judiciaire, de nombreux accords.

1.5 – UN DISCOURS CONSTANT INVITANT A LA PAIX, AU DIALOGUE, AU VIVRE ENSEMBLE, AU RENFORCEMENT DE LA COHESION SOCIALE.

2 – REPONSES ET CONTRE-PARTIES

2.1 – POLITIQUE DE LA CHAISE VIDE

2.2 – INTERDICTION DE TOUTE FORME DE RELATION AVEC LE POUVOIR

2.3 – REFUS D’ENTRER DANS LA REPUBLIQUE JUSQU’EN 2020

2.4 – EXIL VOLONTAIRE ET REFUS DE RENTRER ( les mandats d’arrêt lancés contre des personnes et celles qui étaient poursuivies ou recherchées se comptent sur les doigts d’une main).

2.5 – UN DISCOURS PERMANENT DE CRITIQUE, DE NEGATION ET DE DENIGREMENT, MAIS SURTOUT DE REJET.

2.6 – APPEL A L’INSURRECTION CIVILE ( CDRP : Coalition pour la Démocratie, la Réconciliation et la Paix autour du PDCI) ET MILITAIRE ( GPS de GSK, membre de la même plate-forme)

2.7 – CREATION DU CNT « Conseil national de transition » qui devait avoir autorité d’un Gouvernement Bis ou plus précisément de transition. Cette structure sui-généris n’a aucune légitimité ( suffrage universel) et ne possédait aucune légalité. Elle s’analyse comme une tentative d’un coup de force ( commencement de l’action sanctionné par une interruption involontaire de sa part)

2.8 – CREATION D’UN AXE DE RAPPROCHEMENT POUR RENFORCER LA CONTESTATION DE LA LEGALITE CONSTITUTIONNELLE ( refus de reconnaître la première mandature présidentielle de la troisième République), EN PROPOSANT L’ELABORATION D’UN PROJET DE RECONCILIATION ET DE REFONDATION A SOUMETTRE AU PEUPLE, EN DEHORS DU CADRE LEGAL PREVU POUR LA CONSULTATION DU PEUPLE ( Reférendum sur une proposition ou un projet majeur pour la vie des Institutions et de la Nation, ou élection permettant de choisir entre les projets de société en concurrence.) Qui est chargé par la Constitution de déterminer et de conduire la politique de la Nation dans un pays ? Cette question et les modlités de sa consultation populaire font nettement ressortir le caractère insurrectionnel de ce projet à élaborer

2. 9 – REFUS DE LA MAIN TENDUE ( Appel à des rencontres de haut niveau demeuré sans suite). CONCLUSIONCela va faire 20 ANS QUE NOUS DIALOGUONS ( Accords de sortie de crise, Accord de processus de paix, médiation de pays étrangers et d’organisations régionales, continentales et internationales, Dialogue direct inter-ivoirien, dialogue national, Forum de la Réconciliation, etc; ect…). Ceci n’a pas empêcher des conflits, des phénomènes de violence, et le déchirement du tissu social. Pourquoi vouloir reprendre des formules qui ont DEMONTRE leurs limites ou qui ont ECHOUE ? Depuis une decennie la COHESION SOCIALE ET LA PAIX PUBLIQUE se renforcent chaque jour un peu plus, pourquoi vouloir changer cet axe d’approche qui produit des résultats positifs ? Les désamours entre entrepreneurs politiques et la rivalité de leurs ambitions doivent-ils hypothéquer le DESTIN de toute la COMMUNAUTE NATIONALE et CONTRARIER L’ELAN DE PROPGRES dans lequel le pays est ? LA RAISON et LA SAGESSE nous commandent de POURSUIVRE ET DE CONSOLIDER les acquis de cette TRAJECTOIRE et DE NE POINT REVENIR EN ARRIERE.

Pierre Soumarey

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