Après un périple par la Turquie pour relier Alger, l’Asec Mimosa se fait éliminer de la Ligue des champions

L’Asec Mimosas ne disputera pas la phase de poules de Ligue des champions. La bande à Chevalier, vainqueur à l’aller (3-1), n’a pas tenu le coup. Visiblement dépassés par la détermination de l’adversaire, les Mimos ont très vite rendu les armes au match retour, à Alger (0-2). Et le petit but inscrit au stade Champroux a pesé de tout son poids pour éliminer le club ivoirien.

Dès la deuxième minute de jeu, l’Asec a concédé le premier but de la partie. Le but signé du défenseur de 27 ans, Chouaib Keddad (1-0), a entamé le moral des Mimos qui ne se sont pas retrouvés jusqu’au coup de sifflet final. Le second but des Algériens, intervenu juste après le début de la seconde mi-temps, n’a pas arrangé les choses. Une œuvre de Khaled Bousseliou, jeune attaquant du club (24 ans).

Les champions de Côte d’Ivoire ont vu rouge, alors qu’ils avaient tout ce qu’il faut pour revenir avec un résultat positif.

Un match nul ou même une défaite avec un but marqué les propulsait en phase de groupes. Qu’est-ce qui n’a pas marché pour les Jaune et noir ? Julien Chevalier avait pourtant vite perçu le danger. C’est pourquoi il n’a pas attendu la veille du match pour se rendre à Alger. Les Mimos ont eu une semaine pour s’acclimater et se mettre dans le bain, mais cela n’a pas suffi.

Cueillis à froid, les Ivoiriens ont été incapables d’inquiéter les Algériens qui, après avoir fait l’essentiel, s’étaient recroquevillés pour mieux défendre leurs acquis. Par une bonne circulation de balle, ils ont empêché l’Asec de porter le danger devant leur cage.

Le Chabab de Belouizdad a mérité sa qualification. Tant pis pour les Jaune et noir d’Abidjan qui avaient eu la possibilité de faire le break à Abidjan. Le champion ivoirien sera reversé dans le groupe de la Coupe de la Confédération.

Par Paul Bagnini

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1 réflexion au sujet de « Après un périple par la Turquie pour relier Alger, l’Asec Mimosa se fait éliminer de la Ligue des champions »

  1. ==== UNE (NOUVELLE) DEFAITE POUR FAIRE TOMBER LES ÉCAILLES DE NOS YEUX =====

    Le dernier Classement FIFA donne pour l’Afrique 1er le Sénégal, 2ème Tunisie, 3ème Algérie, 4ème Maroc, 5ème Nigeria, 6ème Egypte, 7ème Ghana, 8ème Côte d’Ivoire, 9ème Cameroun et 10ème Mali…13ème L’Afrique du Sud, 35ème L’Angola (129è mondial).

    Sur les 16 clubs qualifiés pour la suite de la Ligue Africaines des Clubs, 6 pays se partagent 12 places : Egypte (2) Maroc (2) Algérie (2) Tunisie (2) Afrique Sud (2) Angola (2). Dont l’Angola et l’Afrique du Sud qui ne figurent pas parmi les 10 premiers pays FIFA africains.

    Il y a les pays qui ont des politiques nationales, des clubs structurés, des stades (même de quartiers !) validés par la CAF et les autres…

    « Dieu joue aux dés » !

    L’équipe de l’ASEC MIMOS n’est pas visiblement prête pour le haut niveau. Le staff l’a reconnu. En notant aussi que son niveau traduit bien celui du championnat local ! Cette reconnaissance de la réalité m’a soulagé. L’ASEC pour élever son niveau a besoin des autres. Tant que ce sera un désert autour du leader, la réalité des joutes africaines sera toujours impitoyable.

    ======== L’HISTOIRE, UN MYTHE MOTEUR : POURQUOI IL FAUT REPARER L’INJUSTICE FAITE A GAGNOA… ===========

    Dans la presse algérienne, j’ai essayé de comprendre pourquoi le Stade des frères Zioui a pu être homologué par les instances en charge du contrôle …quand on a fait autant de tapages autour de Yamoussokro (nonobstant la différence de compétitions) !

    « Au fil des années, le Stade des frères Zioui est devenu un lieu mythique, puisque quelque que soit la valeur de l’adversaire du jour, le NAHD (équipe résidente) réussit toujours à prendre le dessus à tel point qu’on le surnomma la cage ou encore le « poulailler ». L’habitude était telle que toute équipe visitant ce stade reparte avec pas moins de 3 ou 4 buts. Tous les clubs redoutaient leur passage et l’appréhendaient d’une manière évidente.
    Le grand NAHD qui a tant donné au football algérien, avec les Ighil, Madjer, Fergani et Merzekane pour ne citer que ceux-là, mérite un complexe à la mesure de ses aspirations présentes et futures. ».

    On comprend mieux pourquoi ce match de coupe d’Afrique a été joué dans un quartier de la capitale Algéroise ! Le mythe d’un pays qui s’est battu pour être indépendant. Un pays qui s’accroche à son histoire et à ses symboles ! Des symboles avec lesquels on ne triche pas.

    Mais en passant, on peut s’interroger pour savoir si le Stade des frères Zioui, un des symboles emblématiques du quartier Hussein-Dey, est-il plus confortable que le Stade Victor Biaka BODA de Gagnoa ? Laissons l’affaire du Stade de Yamoussoukro de côté !

    Avant de prétendre à l’élite internationale, il faut construire une base nationale très forte. On pourra toujours surfer sur la réussite de la Coupe d’Afrique des Nations à Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro et San Pedro. après la CAN2023, les infrastructures doivent être exploitées a bon escient.

    Or parmi les clubs avec un vivier toujours renouvelé, des assises incontestables et des noyaux de supporters soudés qui devraient disposer de ces installations, GAGNOA est un nom incontestable ! YAMOUSSOUKRO, SAN PEDRO et KORHOGO sont des options incontournables pour le développement touristique et l’équilibre régional, mais GAGNOA reste une ville majeure du Football ivoirien. La solution de faire voyager joueurs et supporters des autres villes environnantes et même d’Abidjan, pour exploiter le stade de Yamoussoukro (47 milliards quand même !), est possible !

    Mais …

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