Le VITIB en Côte-d’Ivoire ne ferait « plus rêver» (Fernand Dédeh)

Dans le contexte de ses communications sur sa page Facebook le 01 novembre 2021, dont la typologie prend des allures de courrier adressé à son fidèle interlocuteur Barthélémy Inabo Zouzoua, le journaliste Fernand Dédeh a déclaré ceci : « le village de l’innovation technologique de Grand-Bassam, (VITIB) ne fait plus rêver ».

À la création du village des technologies de l’information et de la biotechnologie (VITIB) en 2006, l’ambition des autorités était de faire de la Côte d’Ivoire un hub africain pour la promotion et le développement des TIC.

Ce sont 700 hectares qui ont été mis à disposition pour le projet et plus de 27 milliards mobilisés auprès des partenaires pour le financement de la mise en exécution de la zone franche.

Plusieurs avantages fiscaux dont 0% d’impôts sur les revenus durant 5 ans et 0% de TVA, la Côte d’Ivoire pouvait ainsi se vanter d’avoir son Cilicon valey.

Cependant, 15 ans après sa création, triste est de constater que toutes ses ambitions n’étaient qu’un leurre, ce village des NTIC qui était sensé offrir plus de 40.000 emplois et d’assurer un rayonnement ainsi qu’un positionnement à l’État de Côte d’Ivoire peine encore à se construire.

« Le village de l’innovation technologique de Grand-Bassam ne fait plus rêver, la centaine de sociétés et d’opérateurs économiques qui avaient cru en la zone franche déchantent. Un gros malaise s’y installé », déclara Fernand Dédeh.

En effet, le VITIB avait fait concevoir un Plan de Masse futuriste, conforme à un statut de ville intelligente (Smart City). Ce plan de masse s’appuyant sur un certain nombre d’études menées par des cabinets de renom, prévoyait la réalisation d’un certain nombre d’infrastructures.

Dans l’optique d’optimiser ses ressources et se concentrer sur son cœur de métier, à savoir, la promotion et l’exploitation de son parc technologique, VITIB a souhaité s’entourer de partenaires investisseurs de renom, en mesure de financer, réaliser et exploiter lesdites infrastructures dans une formule gagnant-gagnant.

Hélas les Objectif initiaux de plusieurs milliards d’investissement privé et de 40000 emplois prevus sont loin d’être atteint, car l’outil qui était sensé conduire le projet a pris de l’eau dans son moteur, une quantité d’eau assez suffisante pour ralentir voire freiner l’avancée d’un grand projet d’une telle envergure, quel gâchis, que de désolation.

C’est au regard de tout ces dommages que Fernand Dédeh a daigné interpeller le premier ministre Patrick Achi à travers sa communication typique, afin que des mesures soient prises pour l’aboutissement du projet, voici ce qu’il a dit : « Demande, toutes affaires cessantes, à ton Camarade et au premier ministre Patrick Achi, ‘’le Blanc de la Mé », de jeter un coup d’œil au VITIB, le village de l’innovation technologique de Grand-Bassam ».

Djabiga Soro

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