CDP/Burkina: Fronde contre Komboigo soupçonné de travailler contre Compaoré fondateur du parti

C’est la tourmente au sein du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès), parti fondé par l’ex Président du Faso, Blaise Compaoré. En effet Eddie Komboigo, Président du parti, fait face à une fronde des cadres en majorité fidèles à l’ex chef de l’État burkinabè. Il lui reprochent un projet de changement du nom du parti, ainsi que l’exclusion programmée du Président fondateur, portant ainsi un coup à la réconciliation et à un retour au pays de Blaise Compaoré. Edie Komboigo est contesté au sein du parti fondé par le Président Blaise Compaoré. Il est reproché à l’actuel Président du CDP, Edie Komboigo de vouloir changer le nom du parti, et retirer ainsi la qualité et le pouvoir moral du Président-fondateur Blaise Compaoré. Selon les adversaires de cette vision, une telle initiative vise à retarder la réconciliation nationale, détruire la cohésion au sein du parti, et empêcher le retour au pays de l’ex Président, en faisant croire que même son parti politique et ses proches le récusent. [ Une réunion du bureau exécutif national ajournée ? ] Prévue le mercredi 24 novembre 2021, une réunion du bureau exécutif national consacrée à l’examen des points évoqués pourrait être ajournée. Le changement de la dénomination du Cdp ; le changement du Logo; la restriction des prérogatives du Président d’honneur ou la suppression purement de ce statut, font partie des points à l’ordre du jour de la réunion avortée, suite aux arguments de la majorité des militants qui sont des fidèles du Président Blaise Compaoré. Ils considèrent ces points comme une trahison. « Nous opposons un refus catégorique à tout changement de dénomination du parti et partant du Logo. Les prérogatives du Président d’honneur gagneraient à être renforcées, parce qu’il est le dernier garant de la stabilité du parti, au lieu de les réduire », a confié un membre du bureau se disant opposé aux projets en cours. [ Komboigo invité à créer son propre parti politique avec des appels à la démission ] Plusieurs militants qui ont échangé avec Afrikipresse ont également fait savoir leur indignation, en demandant même la démission du richissime Président du Cdp, tenté de couper le cordon ombilical d’avec Blaise Compaoré, à ses risques et périls. » Eddie Komboigo n’a pas du tout le droit de changer le nom d’un parti politique qui ne lui appartient pas . Mais qui nous appartient à nous les nombreux militants. Qu’il aille créer son propre parti politique. Il se permet d’agir sans les conseils ni l’avis du fondateur du parti, qui est notre boussole, notre référent. Nous, militants du Cdp, nous refusons ! Et nous mettons en garde Eddie que nous allons démettre , oui qui doit démissionner lui-même pour aller créer un parti politique avec un nouveau. Nous c’est Cdp, c’est le Président fondateur ou rien« , ont réagi ces nombreux militants résidant aussi bien au Burkina Faso, qu’à l’étranger Nous y reviendrons avec la réaction Monsieur Eddie Komboigo que nous n’avons pas pu encore pu joindre au moment de cette publication, malgré nos tentatives. Charles Kouassi, Afrikipresse Charles Kouassi C’est la tourmente au sein du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès), parti fondé par l’ex Président du Faso, Blaise Compaoré. En effet Eddie Komboigo, Président du parti, fait face à une fronde des cadres en majorité fidèles à l’ex chef de l’État burkinabè. Il lui reprochent un projet de changement du nom du parti, ainsi que l’exclusion programmée du Président fondateur, portant ainsi un coup à la réconciliation et à un retour au pays de Blaise Compaoré. Edie Komboigo est contesté au sein du parti fondé par le Président Blaise Compaoré. Il est reproché à l’actuel Président du CDP, Edie Komboigo de vouloir changer le nom du parti, et retirer ainsi la qualité et le pouvoir moral du Président-fondateur Blaise Compaoré. Selon les adversaires de cette vision, une telle initiative vise à retarder la réconciliation nationale, détruire la cohésion au sein du parti, et empêcher le retour au pays de l’ex Président, en faisant croire que même son parti politique et ses proches le récusent. [ Une réunion du bureau exécutif national ajournée ? ] Prévue le mercredi 24 novembre 2021, une réunion du bureau exécutif national consacrée à l’examen des points évoqués pourrait être ajournée. Le changement de la dénomination du Cdp ; le changement du Logo; la restriction des prérogatives du Président d’honneur ou la suppression purement de ce statut, font partie des points à l’ordre du jour de la réunion avortée, suite aux arguments de la majorité des militants qui sont des fidèles du Président Blaise Compaoré. Ils considèrent ces points comme une trahison. « Nous opposons un refus catégorique à tout changement de dénomination du parti et partant du Logo. Les prérogatives du Président d’honneur gagneraient à être renforcées, parce qu’il est le dernier garant de la stabilité du parti, au lieu de les réduire », a confié un membre du bureau se disant opposé aux projets en cours. [ Komboigo invité à créer son propre parti politique avec des appels à la démission ] Plusieurs militants qui ont échangé avec Afrikipresse ont également fait savoir leur indignation, en demandant même la démission du richissime Président du Cdp, tenté de couper le cordon ombilical d’avec Blaise Compaoré, à ses risques et périls. » Eddie Komboigo n’a pas du tout le droit de changer le nom d’un parti politique qui ne lui appartient pas . Mais qui nous appartient à nous les nombreux militants. Qu’il aille créer son propre parti politique. Il se permet d’agir sans les conseils ni l’avis du fondateur du parti, qui est notre boussole, notre référent. Nous, militants du Cdp, nous refusons ! Et nous mettons en garde Eddie que nous allons démettre , oui qui doit démissionner lui-même pour aller créer un parti politique avec un nouveau. Nous c’est Cdp, c’est le Président fondateur ou rien« , ont réagi ces nombreux militants résidant aussi bien au Burkina Faso, qu’à l’étranger Nous y reviendrons avec la réaction Monsieur Eddie Komboigo que nous n’avons pas pu encore pu joindre au moment de cette publication, malgré nos tentatives. Charles Kouassi, Afrikipresse

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