Droit de réponse de Don Mello à l’article “Guinée : l’Ivoirien Ahoua Don Mello cité dans une affaire de foncier”

En réaction à notre article intitulé “Guinée : l’Ivoirien Ahoua Don Mello cité dans une affaire de foncier”, nous avons reçu de l’intéressé, en date du 27 novembre, un droit de réponse que nous publions en intégralité avec cette précision essentielle: le ministre Ahoua Don Mello, depuis 2017 conseiller spécial du président Alpha Condé, en charge des infrastructures, est bel et bien cité dans une liste d’auteurs et de complices présumés publiée le 19 novembre 2021 par le collectif des 1 203 familles guinéennes victimes de spoliations. Par ailleurs, l’auteur de l’article n’affirme nulle part qu’Ahoua Don Mello est le propriétaire d’Immag Holding. Notre journaliste se contente de citer le porte-parole du collectif des victimes qui précise que Monsieur Don Mello n’est pas l’auteur de leur spoliation mais estime qu’il serait impliqué.

Mise au point
A Monsieur le Directeur de publication de Financial Afrik
Objet : Droit de réponse

Dans un article intitulé : « Guinée : l’ivoirien Ahoua Don Mello cité dans une affaire de foncier », publié le vendredi 26 novembre 2021 sous la plume d’Amadou Aliou Diallo, vous faites une série d’affirmations non étayées sur la probable implication d’Ahoua Don Mello, ancien Directeur général du Bnetd de Côte d’Ivoire, ancien ministre de l’équipement et de l’assainissement de Côte d’Ivoire et homme réputé pour sa droiture et son désintéressement, dans la vente de terrains à Conakry, dans le cadre de la réalisation du projet « Ville nouvelle » porté par des gouvernements successifs depuis la présidence de Lansana Conté.

Cet article fait croire qu’il y aurait une liste provisoire de personnalités complices d’expropriation de 1.203 familles guinéennes et de la destruction de 2500 maisons à Conakry. Mais on se rend vite compte qu’il désigne sans retenue une prétendue « colonie d’Ivoiriens » comme étant le cœur de ce projet et Ahoua Don Mello, comme le vrai patron d’Imaag holding sans la moindre démonstration, autrement que par le seul fait qu’il a la même nationalité que les dirigeants de cette entreprise et qu’il était l’une des personnalités les plus écoutées de l’ancien président guinéen.

Ce genre de confusions parcourt tout l’article visiblement construit sur la déclaration d’un prétendu collectif des victimes créé dès que le régime d’Alpha Condé est tombé. Cette déclaration indique qu’« Ahoua Don Mello n’est pas mêlé à notre spoliation, mais il est impliqué dans la vente de nos terres. Son implication ne fait l’objet d’aucun doute », ajoute-t-il.

Mais comment se fait-il que votre journal ne montre aucun contrat de vente signé par l’accusé ni aucun document établissant une quelconque complicité en la matière ? C’est la raison pour laquelle il nous est paru utile de faire quelques mises au point, Qui, au-delà de leur caractère de démenti formel, vont aider l’auteur et les nouvelles autorités guinéennes à comprendre l’intérêt stratégique du projet et son montage technico-financier.

Le centre directionnel de Koloma est la future nouvelle ville qui va donner à Conakry l’allure d’une ville moderne et décongestionner l’unique autoroute qui relie le quartier administratif et des affaires aux zones résidentielles. Cette autoroute fonctionne à sens unique aux heures de pointe. Avec un rythme moyen de 2000 nouveaux véhicules mis en circulation par jour, si rien n’est fait pour transférer le quartier administratif et des affaires au centre de la capitale Conakry dans les plus brefs délais, la ville risque la paralysie des activités.

C’est ainsi que le Président Alpha CONDE avait décidé de trouver des opérateurs pouvant préfinancer les travaux de construction des voiries et réseaux divers pour rendre la nouvelle ville habitable avec toutes les commodités d’une ville moderne, première de son genre en Guinée.

Le déguerpissement du centre directionnel de Koloma qui est, et c’est un secret de polichinelle, une réserve de l’Etat, n’a pas été fait par Imaag Holding, encore moins la rupture par l’état des anciens contrats d’aménagement échu d’investisseurs qui n’ont pas voulu prendre le risque d’investir sans une garantie de l’Etat.

Les anciens occupants ont fait l’objet d’un dédommagement de l’Etat guinéen. Ce n’est qu’après qu’ils ont été déguerpis. Une fois les anciens contrats résiliés, le site a été mis à disposition de Imaag. A toutes fins utiles, si le prétendu collectif admet qu’Ahoua Don Mello n’est pas mêlé à leur expropriation, c’est ce réflexe de lucidité qui le leur impose.

Cela étant dit, il faut rétablir une autre vérité. Ahoua Don Mello n’est pas allé chercher une colonie d’Ivoiriens pour s’emparer des terres de la Guinée et n’a pas non plus encouragé les guinéens à venir s’emparer des terres ivoiriennes.

C’est en 2018 que le Président Guinéen, dans sa vision panafricaniste, a fait organiser par l’Agence de Promotion des Investissements Privés (APIP), un forum ivoiro-guinéen visant à inciter les ressortissants des deux pays à investir chacun chez l’autre. C’est à l’occasion de cette invitation que le responsable d’imaag holding s’est rendu à Conakry. Le ministre Ahoua Don Mello qui n’entend jamais déroger à sa discrétion habituelle, n’a pas participé à ce forum. Peut-être, pour cette raison, le responsable d’imaag holding a cherché à le rencontrer pour s’assurer que ses investissements seront sécurisés. On voit bien aujourd’hui à quel point cet opérateur avait eu raison de douter de la sécurité de ses investissements.

Espérons que le nouveau gouvernement tiendra parole pour assurer la stabilité du projet dans l’intérêt de la ville de Conakry et dans le respect de la tradition panafricaniste du peuple guinéen..

En tout cas, Ahoua Don Mello l’a encouragé à investir dans un pays qu’il chérit plus que tout à cause de Sékou Touré et d’Alpha CONDE, des panafricanistes et souverainistes convaincus. Une fois rassuré, cet ivoirien a rencontré les autorités guinéennes qui ont étudié son projet et l’ont encouragé à préfinancer, sur fonds propres et sans garantie, les travaux d’équipement de base sur le site de la nouvelle ville de Koloma. A savoir la voirie, le réseau d’eau et d’électricité, le réseau d’assainissement et le réseau de fibre optique…

Pour rembourser ce préfinancement, l’Etat a signé des contrats de bail incluant le coût de l’aménagement avec tous ceux qui veulent réaliser des bâtiments sur le site. C’est avec une partie de ces fonds qui sont logés dans un compte séquestre que Imaag Holding est payé sur présentation des factures validées par une commission technique composée des représentants des ministères techniques et financiers.

Il n’y a donc pas d’opération de vente de terrain sur Koloma. Les terres restent en effet la propriété de l’Etat guinéen qui les loue à des acquéreurs sous forme de bail.

A date d’aujourd’hui, Imaag Holding continue de préfinancer les travaux d’équipement de base. Et Ahoua Don Mello n’est mêlé ni de près ni de loin à l’entreprise. Le journal fait des raccourcis au sujet de la présence d’un lvoirien à la tête de la structure. Ce qui est curieux dans un pays qui a montré que le panafricanisme était la seule voix pour la réalisation de l’unité africaine. Au demeurant, comment la compétence de l’équipe dirigeante qui a pu mettre en route en moins d’un an un projet vieux de plusieurs décennies peut-elle être contestée? Et pourquoi sa présence en Guinée serait-elle la preuve que l’ancien Conseiller spécial est le véritable patron de l’entreprise ?

Difficile de tirer une telle conclusion à partir d’une déclaration de collectif de victimes non étayées. On ne peut donc valablement accuser Ahoua Don Mello d’être au centre d’un gros scandale de vente de terrain puisqu’il était chargé de grands travaux et non du foncier.

Pour le reste, on connait tous le refrain. Chaque fois qu’un régime tombe en Afrique, ses bonnes initiatives sont diabolisées. On l’accuse alors de tous les maux, y compris ceux auxquels il était étranger. En revanche, faire croire que l’ancien Conseiller d’Alpha Condé n’est plus retourné à Conakry après la chute de celui-ci parce qu’il fuirait cette affaire, c’est tenter d’ignorer le caractère désintéressé de son engagement.

Ahoua Don Mello n’a en effet pas de bien en Guinée ni de contrat avec l’état Guinéen. Dès lors que celui qu’il aidait à construire son pays est tombé, sa place n’était plus en Guinée. C’est facile à comprendre.

Il faut donc que Financialafrik s’informe un peu mieux. Autrement, le ministre Ahoua Don Mello sera bien obligé d’utiliser les voies juridiques qui s’offrent à lui en de telles circonstances.

Joseph Titi Gnahoua, Conseiller en communication du ministre Ahoua Don Mello

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1 réflexion au sujet de « Droit de réponse de Don Mello à l’article “Guinée : l’Ivoirien Ahoua Don Mello cité dans une affaire de foncier” »

  1. ==== DOING BUSINESS =======

    D’un côté nous avons d’énormes besoins d’investissements. De l’autre une incapacité chronique à disposer de fonds.

    Voici pourquoi le Rapport DOING BUSINESS et ses 11 indicateurs arrangeaient bien nos affaires ! Rappelons les quand même :

    Création d’entreprise
    Octroi de permis de construire
    Raccordement à l’électricité
    Transfert de propriété
    Obtention des prêts
    Protection des investisseurs
    Payement des impôts
    Commerce transfrontalier
    Exécution des contrats
    Règlement de l’insolvabilité
    Embauche des travailleurs

    Quoique cet instrument soit aujourd’hui suspendu pour les raisons que l’on sait, aucun État ne veut s’ouvrir au financement international ne saurait déroger à ces indicateurs.

    Dans cette affaire j’apprécie particulièrement la réaction prudente des nouvelles autorités de Guinée quand elles ont reçu le collectif des plaignants.

    =/////======

    COMMUNIQUE DU COLLECTIF DES VICTIMES DE KAPORO-RAILS, KIPE 2 ET DIMESSE 2019

    Rencontre avec le Ministre de l’urbanisme Ousmane Gaoual Diallo

    Pour la première fois après la démolition de plus de 2 500 maisons à Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse, une délégation du Collectif a rencontré le Ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de l’aménagement du territoire. Ce vendredi 26 novembre 2021 dans la soirée, Monsieur Ousmane Gaoual Diallo a échangé avec cinq membres du  bureau des victimes que sont : Elhadj Alpha Oumar Diallo (président), Mme Camara Makia Touré (porte-parole des femmes), Elhadj Malick Barry (chargé des relations extérieures), Thierno Souleymane Diallo (chargé de mission) et Ben Diallo du bureau des jeunes.

    Le collectif a rappelé au Ministre les circonstances dans lesquelles près de 20 000 personnes ont été illégalement dépossédées de leurs terres par l’ancien régime sans aucun dédommagement. Le porte-parole de circonstance a exprimé le souhait de voir les nouvelles autorités rétablir les victimes de Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse dans leurs droits.

    En réponse, le Ministre Ousmane Gaoual Diallo au nom du CNRD a affiché sa solidarité envers les victimes. Il a demandé en tant que facilitateur que des propositions de compensation soient adressées aux nouvelles autorités afin qu’elles soient examinées au plus haut niveau. A défaut d’accord à « l’amiable », le Ministre s’est dit disposé à faciliter le transfert du dossier à la justice qui dira le droit en toute indépendance conformément aux vœux du Colonel Doumbouya.

    ========

    En toile de fond donc la question de dédommagement lorsque l’Etat se réveille pour réclamer une propriété publique ou un espace domanial déclaré d’utilité publique.

    Quels sont les textes applicables ? Quelle protection est offerte à l’occupant, fût il installé illégalement ou de manière anarchique sur ces lieux selon la rhétorique administrative bien connue ?

    De même que DOING BUSINESS se préoccupe essentiellement de l’investisseur souvent étranger, une nouvelle formule d’évaluation de l’ETAT SOCIAL devrait être pensée et être mise en pratique.

    On n’a pas besoin d’avoir longuement étudié la pensée économique d’un John Stuart Mill pour comprendre les exigences du vivre ensemble. Le social-libéralisme ou lenouveau libéralisme, est la doctrine qui devrait aller de paire avec cette quête de Justice Sociale et donc de Paix Durable pour tous ! Surtout dans un état qui proclame à tout va, panafricanisme et solidarité.

    ====== BATIR DES VILLES MODERNES =====

    L’héritage, le manque de vision ou le passif des gouvernements antérieures est presque ke même partout en Afrique. Ce que Don MELLO et son mentor Alpha CONDÉ essayaient de corriger en Guinée, c’est bien ce que Ouattara a rectifié de main de maître en Côte-d’Ivoire ! Ce que Abdoulaye WADE puis Macky SALL ont entrepris au Sénégal !

    ==== L’INSPIRATION SÉNÉGALAISE D’ALPHA CONDE ======

    Alpha CONDE est un curieux voisin. Un voisin versatile…

    En août 2015 les présidents du Sénégal, Macky Sall et de la Guinée, Alpha Condé ont visité les chantiers du pôle urbain de Diamniadio, la nouvelle ville qui prolonge la belle capitale de la Teranga.

    Au terme de la visite, le Président Condé a estimé que l’exemple du Sénégal doit inspirer tous les pays. «Je pense que le fait de désengorger Dakar est une excellente idée. Beaucoup de pays vont s’en inspirer. En tout cas, je vais m’en inspirer en Guinée. Nous avons le même problème à Conakry. Nous avons la même vision. Notre objectif n’est pas de créer une nouvelle capitale comme Abuja mais de nouvelles villes où les ministères seront déconcentrés» !

    Pendant longtemps d’ailleurs sa photo trônait sur une pancarte géante sur le site visité, le long de la voie autoroutiere qui conduit au nouvel aéroport flambant neuf AIBD de THIÈS. De passage à Dakar nous avons eu l’honneur de visiter cette nouvelle ville qui accueille un Centre International de Conférences.

    Alpha bien inspiré par l’initiative Sénégalaise s’est donc engagé dans un projet similaire. Pour rattraper temps perdu, son conseiller et lui ont ils eu le temps de préparer correctement les textes de lois qui déclarent ces pôles d’utilité publique avec toutes les conséquences de droit que cela implique ?

    J’en doute ! Toujours est il qu’au moment du coup d’Etat qui renversera son régime, la frontière Sénégalo-guineenne était fermée sur instruction de CONDE !

    ======= UN PROJET INCONTOURNABLE ! =====

    Quel que soit le régime qui viendra en Guinée, ce projet est incontournable !

    Paris n’a pas été construit en une seule année et dans l’histoire de l’urbanisme français, aucun bâtisseur n’aura été haî comme le Baron Haussmann.

    (Les transformations de Paris sous le Second Empire, ou travaux haussmanniens, constituent une modernisation d’ensemble de la capitale française menée à bien de 1853 à 1870 par Napoléon III et le préfet de la Seine, le baron Haussmann.).

    Voici pourquoi Bictogo a vu juste en saluant la vision et le courage d’un maire comme CISSE BACONGO !

    Les grandes infrastructures du grand bâtisseur OUATTARA laisseront certains désemparés. Voici pourquoi l’accompagnement en aval et la préparation en amont doivent être menés sous une grande supervision.

    Si les études d’impact social et environnemental sont faites selon les normes internationales (ke tribut d’un État Emergent), si les textes des dédommagements et les plans de réinstallation sont bien appliqués, si les versements de fonds sont audités étape par étape, les rancœurs et les frustrations seront amorties.

    Je parle ici de La Côte d’Ivoire de Ouattara. On est bien entendu loin de l’amateurisme au sommet qui est décrit en Guinée, oû le collectif des victimes excédés, en veut aussi bien à l’état qu’aux investisseurs étrangers dans une déclaration qui frise plus le mal-être et la frustration qu’une entreprise bien structurée de revendications.

    Examinons au passage la liste des accusés dudit collectif :

    ======

    1)- Alpha Condé Ancien Président de la République de Guinée

    2)- Ibrahima Kourouma Ancien Ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire

    3)- Mohamed Maama Camara Secrétaire Général du Ministère de la Ville et de l’Aménagement du  Territoire

    4)- Alpha Ousmane Diallo Ministre de l’Urbanisme et de l’habitat en 1998 et ancien conseiller d’Alpha Condé

    5)- Maitre Mory Doumbouya Ancien agent judiciaire de l’Etat, ancien Ministre de la justice

    6)- Maitre Joseph Fakaba Oularé Huissier de justice

    7)- Dr Fama CAMARA Directeur National Adjoint par intérim de la direction nationale de la construction, du logement et du cadre de vie

    8)- La société de téléphonie mobile Orange-Guinée A travers Aboubacar Sadikh DIOP son Directeur Général d’Orange Guinée (2018)

    9)- Tenin Magan Traoré DICLOCAV, Direction Nationale de la Construction, du Logement et du Cadre de Vie

    10)- Kémoko Camara DICLOCAV, Direction Nationale de la Construction, du Logement et du Cadre de Vie

    11)- Mohamed Alseny Camara DICLOCAV, Direction Nationale de la Construction, du Logement et du Cadre de Vie

    12)- Sâa Marc Sandouno DOCAD, Direction Nationale des Domaines et du Cadastre.

    13)- Lanceï Doumbouyah DOCAD, Direction Nationale des Domaines et du Cadastre

    14)- Koïkoï Bilivogui DOCAD, Direction Nationale des Domaines et du Cadastre

    15)- Charles Lamah DATU, Direction de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme

    16)- Ibrahima Camara Directeur de la DATU, Direction de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme. 

    17)- Ahoua Don Mello Ivoirien de nationalité, ancien conseiller spécial d’Alpha Condé chargé des infrastructures, ancien ministre de Laurent Gbagbo

    18)- Pierre Christian Mosis Ivoirien de nationalité, Directeur opérationnel d’IMAAG HOLDING. Militant du FPI, ancien exilé au Ghana et proche d’Ahoua Don Mello. Il a été arrêté en  2013 er extradé en Côte d’Ivoire avant de s’installer en Guinée.

    19)-  Mory Diané Ivoirien, Fondateur et Président Directeur Général du groupe TASSEC Investment Holdings Africa

    20)- Patrice Goue Ivoirien de nationalité, conducteur de travaux à IMAAG-HOLDING. Contractuel dans une direction technique du ministère ivoirien de la construction et de l’urbanisme.

    ======= LE DEVOIR DE PROTECTION DES COMPATRIOTES ======

    Qu’il s’agisse d’un investisseur Malien en Côte-d’Ivoire ou d’un chef d’entreprise Ivoirien en Guinée, la question de la protection des investisseurs doit être une priorité de nos gouvernants. Indépendamment des positions politiques.

    N’attendons pas toujours que les occidentaux que nous critiquons à longueur de journée, viennent avec des textes et une juridiction spécifique pour garantir une protection à initiative de type « L’Afrique aide L’Afrique » .

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