La lutte contre la corruption est essentielle pour protéger les droits humains selon l’ONU

« La lutte contre la corruption est essentielle pour protéger les droits humains et promouvoir la responsabilité démocratique. C’est une étape importante vers un développement inclusif et durable », a déclaré lundi 13 décembre 2021, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.

Intervenant dans un message vidéo à l’ouverture de la Conférence des Nations Unies contre la corruption lundi à Charm el-Cheikh, en Égypte, le chef de l’ONU a affirmé que cette conférence est une opportunité pour les pays réunis de « renforcer la coopération et accélérer l’action mondiale contre la corruption ».

« Redonnons espoir et restaurons la confiance dans les institutions. Il est maintenant temps d’agir pour un avenir plus sûr, plus prospère et plus juste », a-t-il ajouté.

L’appel à restauration de la confiance pour relever les défis de la pandémie et parvenir au développement durable, a été le centre d’intérêt de l’intervention de la cheffe de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), à l’ouverture de la Conférence de l’ONU contre la corruption.

« Pour vraiment vaincre la corruption endémique, nous devons viser un changement fondamental des mentalités, qui rejette la corruption à tous les niveaux », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUDC, Ghada Waly, dans son discours d’ouverture.

Pour Mme Waly, « le monde perd des milliards de dollars chaque année à cause de la corruption, à un moment où chaque dollar est nécessaire pour augmenter les investissements publics. »

« Tout comme elle brise la résilience et expose les gens à des difficultés, la corruption permet également aux criminels, aux trafiquants et aux terroristes d’agir », a-t-elle soutenu, qualifiant la pandémie de Covid-19 de « sonnette d’alarme mondiale » pour défendre l’intégrité.

Elle n’a manqué de souligner la nécessité de sensibiliser et de rassembler toutes les parties prenantes– dirigeants politiques, institutions, secteur privé, société civile, médias, jeunes et femmes – dans la lutte contre la corruption.

Ouvert lundi 13 décembre, la Conférence de l’ONU contre la corruption réunit jusqu’au 17 décembre, plus de 2.000 participants provenant d’environ 150 pays, pour faire avancer l’action par le biais de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC) et renforcer les réponses d’intégrité à la pandémie de Covid-19.

(AIP)

eaa/ask

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