CAN: A deux doigts de l’élimination les Algériens plutôt préoccupés par la pelouse du stade Japoma de Douala

CAN 2022: Japoma, la pelouse de la discorde à Douala

L’état du terrain du stade de Japoma de Douala est source de crispations à la veille des matches Côte d’Ivoire-Algérie et Mali-Mauritanie ce jeudi 20 janvier, au premier tour de la CAN 2022.

C’est une rumeur certes, mais qui ne vient pas de nulle part et qui a le don d’exacerber les tensions surtout chez les acteurs autour du match Côte d’Ivoire-Algérie. Une rumeur qui a évoqué une possible délocalisation du match Côte d’Ivoire-Algérie, décisif, parce que la pelouse du stade Japoma n’est pas en état de servir de terrain d’expression pour ce choc.

Une certitude, il n’est point besoin d’être jardinier pour constater que la pelouse était dans un état catastrophique lors de la rencontre Algérie-Guinée équatoriale (0-1), ce qui expliquerait pour beaucoup d’observateurs, notamment les journalistes algériens, le revers des Fennecs.

Par contre, il n’a jamais été question de délocaliser cette rencontre et évoquer cette question/rumeur en conférence de presse a eu le don de tendre le media officer de la Confédération africaine de football (CAF). « On parle des informations du match, pas des rumeurs », avertit-il.

Le sélectionneur de l’Algérie, Djamel Belmadi, n’a pas souhaité en rajouter une couche. « Je n’ai jamais rien demandé, précise-t-il en répondant à la rumeur de délocalisation. J’ai mon opinion et tout le monde a vu l’état de la pelouse. Il faudra faire avec ».

« Il y a une partie du terrain qui est un désastre »

Son collègue, Patrice Beaumelle, avait évoqué « une pelouse correcte, pas fantastique », après le premier match de la Côte d’Ivoire. Jeudi, il a ajouté : « Évidemment, plus on y joue, plus ça se dégrade. Il y a une partie du terrain qui est un désastre ».

Les Maliens, logés à Limbé depuis le début de la compétition, eux, vont découvrir la pelouse de Japoma. Ils ne semblent pas avoir d’appréhension. « La pelouse est extrêmement importante pour nous, acteurs du foot. On rêve de jouer sur une belle pelouse. C’est un facteur important », dit le sélectionneur Mohamed Magassouba. « Nous sommes des professionnels, on doit s’adapter, le mieux possible pour pouvoir développer notre football », ajoute son capitaine Hamari Traoré.

Pas sûr que la pelouse de Japoma soit le terrain idéal. Et pas certain que la question de la pelouse de Douala ne resurgisse pas après les matches de jeudi.

RFI

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