82 000 personnes ont bénéficié du programme Emploi jeunes en 2021 pour un montant de 21 milliards de fcfa

L’administrateur adjoint de l’Agence Emploi jeunes (AEJ), Herman Nicoué, a affirmé, le mardi 25 janvier 2022 à Abidjan, que 82 000 jeunes ont bénéficié, en 2021, des programmes Emploi jeunes pour un investissement de 21 milliards de FCFA.

Il s’exprimait à l’occasion de la tribune d’échanges « Tout Savoir sur… » du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG). La conférence était co-animée avec le directeur général de l’Office du Service civique national (OSCN), Mamadou Touré.

« En 2021, ce sont 82 000 jeunes qui ont été touchés par l’ensemble de nos programmes pour un financement de 21 milliards de FCFA », a déclaré l’administrateur adjoint de l’Agence Emploi jeunes. Indiquant que jusqu’en 2020, selon une étude, le taux d’insertion des jeunes mis en stage par l’Agence Emploi jeunes était de 70%.

Herman Nicoué a souligné que l’AEJ est présente sur tout le territoire national à travers 20 représentations régionales dont cinq à Abidjan et des guichets emplois au sein des différentes communes. « L’objectif est d’apporter une solution de proximité à notre cible », a-t-il justifié.

L’administrateur adjoint de l’AEJ a rappelé que l’Agence met en œuvre quatre grands programmes sur l’ensemble du territoire. Il a cité notamment, le programme de développement de compétences, le programme de stage de validation de diplôme ou stage-école, le programme des mises en stage et le programme d’entrepreneuriat.

Selon lui, le programme de développement de compétence répond à l’objectif de déduction de la disparité entre le profil des jeunes, leur employabilité et les besoins des entreprises. « La question se règle à travers trois dispositifs. Ce sont les formations de reconversion et de requalification, l’apprentissage et le chantier-école et le permis de conduire », a expliqué Herman Nicoué.

Le programme de stage de validation de diplôme ou stage-école, poursuit l’administrateur adjoint de l’AEJ, permet aux étudiants issus de formation professionnelle d’être en stage, pendant une durée de trois mois, dans une entreprise, pour la rédaction de leurs rapports de stage et la validation de leurs diplômes. « Ces jeunes bénéficient d’une prime de transport de 15 000 FCFA par mois », a-t-il dit.

Quant au programme de mise en stage, il vient régler le problème d’expérience professionnelle, à travers la possibilité d’un stage de 6 mois renouvelable au sein d’une entreprise ou d’une organisation. « Cela permet aux jeunes étudiants d’obtenir de l’expérience dans leur domaine. Durant la période de stage, l’étudiant bénéficie d’une couverture d’assurance et d’une prime de transport », a soutenu Herman Nicoué.

Le quatrième programme est celui de l’entrepreneuriat. Pour l’administrateur adjoint de l’AEJ, il s’agit d’accompagner les jeunes à se prendre en charge via le financement de projet. « L’intervention de l’Agence se fait sur trois segments. Notamment les activités génératrices de revenus dans le cadre des opérations ‘’Agir pour les jeunes’’, les micros et petites entreprises et les Travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO) », a-t-il expliqué.

En outre, Herman Nicoué a insisté sur la gratuité des différentes prestations qu’offre l’Agence Emploi jeunes.

Il a invité les jeunes qui sollicitent l’Agence pour un stage et qui n’ont pas de retour de leur demande, après une période d’environ trois semaines, à soumettre une réclamation à l’agence concernée ou à adresser une requête en ligne sur le site internet de l’AEJ (www.emploijeunes.ci).

Par ailleurs, Herman Nicoué a exhorté les jeunes qui, après des stages et formations, n’ont pas d’emploi, à se mettre ensemble pour monter des projets. « Aidez-nous à vous aider. Ne restez pas assis à la maison. Prenez des initiatives », a-t-il encouragé.

Pour le directeur général de l’Office du Service civique national (OSCN), Mamadou Touré, le gouvernement envisage mettre en œuvre l’école de la deuxième chance afin de reconvertir certains diplômés sans emploi, d’accompagner les jeunes sans diplôme ou qualification dans des métiers à visée d’insertion rapide, ainsi que dans leurs projets d’insertion professionnelle et sociale.

Parallèlement, a-t-il ajouté, le développement des centres de service civique sera renforcé dans l’ensemble du pays, « pour toujours mieux transmettre à notre jeunesse les valeurs de civisme, de travail et de leadership ».

CICG

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