La Palestine et Israël s’invitent à Addis-Abeba, l’UA fortement divisée

Le long conflit Israélo-palestinien s’est invité à Addis-Abeba. En effet, dans les coulisses du 15e sommet ordinaire de l’Union Africaine qui s’est ouvert ce 5 février, le premier ministre Palestinien et les représentants de l’Etat hébreux mènent chacun de son côté une offensive diplomatique.

La Palestine est contre l’acceptation d’Israël comme État observateur. La fronde contre le projet israélien d’intégrer l’UA est menée par l’Algérie et plus d’une vingtaine d’États africains.

Union africaine : Israël va-t-il réussir son retour ?

Les États membres de l’organisation s’affrontent sur la demande de Tel Aviv d’obtenir le statut d’observateur. Deux camps se font face alors que s’ouvre le 5 février un nouveau sommet de l’UA.

Encore un dossier brûlant pour la diplomatie africaine. Entre deux discussions sur la gestion de la crise sanitaire, la multiplication des coups d’État en Afrique de l’Ouest ou la préparation du très prochain sommet avec l’Union européenne, les chefs d’État et de gouvernements africains, réunis à Addis-Abeba les 5 et 6 février pour la 35e session ordinaire de l’Union africaine (UA), vont devoir se prononcer sur la demande d’Israël d’obtenir le statut d’observateur auprès de l’organisation panafricaine.

« Aberration historique » ?

Accordée par le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, en juillet dernier, cette accréditation a été ensuite dénoncée début septembre par une vingtaine de pays du continent, contrariés d’avoir été mis devant le fait accompli. Moussa Faki Mahamat n’a donc pas eu d’autres choix que de revenir sur sa décision pour laisser les ministres des Affaires étrangères des 55 pays membres tenter de dégager un consensus sur ce sujet « ô combien sensible pour l’organisation », comme le qualifie un observateur au sein de l’UA. Sans succès. Faute d’accord, la question a été inscrite à l’ordre du jour de cette session de l’Assemblée générale.

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Jeune-Afrique

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