Ouattara à propos de l’audio présumée avec Boubou, de sa « retraite » en 2025…des retours de Blé Goudé et de Soro

Séjournant à Bruxelles pour le 6e somme UA-UE qui débute demain jeudi 17 février, le Président de la république de Côte-d’Ivoire, Alassane Ouattara, a répondu aux questions des journalistes de RFI sur l’actualité dans son pays mais aussi dans la sous-région.

Affaire audio Ado/Boubou
Le chef de l’État ivoirien s’est exprimé pour la première fois à propos de l’audio avec le PM malien Boubou Cissé en ces termes:
 » Moi je ne suis pas un adepte des réseaux sociaux. Envoyez-moi l’audio , je vais l’écouter (…) Les nouvelles technologies peuvent faire beaucoup de choses. Moi je parle à tout le monde y compris avec Boubou Cissé. (..) Ça c’est est une affaire des Maliens. Je ne veux pas m’en mêler. Il faut que les Maliens mettent de l’eau dans leur Gnamakoudji. J’ai le plus grand respect pour les autorités maliennes « .

Sur sa retraite en 2025
C’est mon 1er mandat de la nouvelle République. J’avais dit que je ne serai pas candidat, mais cela ne voulait pas dire que je ne suis pas éligible. (…) Les circonstances exceptionnelles n’arrivent qu’exceptionnellement. En 2025, je souhaite que les ivoiriens choisissent quelqu’un de plus jeunes que moi et mes prédécesseurs. J’ai une demi-douzaine de personnes à qui je pense.

Ses deux vieux adversaires
Laurent Gbagbo, ce n’est pas la République. Je lui ai parlé il y’a trois semaines. J’ai parlé aussi au Président Bédié. Nous avons des relations fraternelles.

La réconciliation – Retour de Soro et Blé Goudé ?
Qu’ils demandent à la justice a indiqué le président ivoirien.

Sylvie Kouamé avec CK

Le retrait attendu de Barkhane du Mali « crée un vide », affirme le président ivoirien

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Le président ivoirien Alassane Ouattara a estimé mercredi que le retrait attendu des troupes françaises et européennes du Mali « crée un vide » qui obligera les armées ouest-africaines à être en première ligne dans la lutte contre le jihadisme au Sahel.

« Le départ de Barkhane et Takuba crée un vide. Nous serons obligés d’acheter des armes, d’avoir une plus grande professionnalisation mais c’est notre devoir aussi. Les armées nationales doivent régler les problèmes sur nos territoires nationaux et c’est cela notre philosophie », a affirmé M. Ouattara dans un entretien à RFI et France 24.

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