Poutine ordonne la mise en état d’alerte des forces russes de dissuasion nucléaire

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné à la division des armes nucléaires de l’armée russe de passer en mode combat.

L’information est rapportée par les médias russes et les journalistes de l’agence de presse AP. C’est une réponse aux tensions croissantes avec l’Occident suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Le président russe est dit en colère contre les sanctions économiques de divers pays, dont l’UE, contre la Russie.

Il n’est pas non plus satisfait des « déclarations agressives » que feraient les hauts responsables des pays de l’OTAN.

Les analystes militaires avertissent depuis plusieurs mois que Poutine considère l’arsenal d’armes nucléaires de la Russie comme un atout stratégique décisif, alors que dans les dernières années de l’Union soviétique, ce n’était plus le cas.

En réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Union européenne a annoncé jeudi les « sanctions les plus sévères de tous les temps » contre la Russie. Les secteurs stratégiques n’auront plus accès à la technologie européenne et toutes les banques seront coupées des flux monétaires européens.

Avec agences

Poutine annonce mettre en alerte la «force de dissuasion» russe (lefigaro.fr)
«J’ordonne au ministre de la Défense et au chef d’état-major de mettre les forces de dissuasion de l’armée russe en régime spécial d’alerte au combat», a déclaré le chef du Kremlin lors d’un entretien avec ses chefs militaires retransmis à la télévision. Celle-ci peut comprendre une composante nucléaire.

«C’est compris», a acquiescé le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou.

Le chef du Kremlin a justifié cette décision par les «déclarations belliqueuses de l’Otan» envers la Russie. Il a également critiqué les sanctions économiques prises à l’encontre de la Russie, selon lui «illégitimes».

L’Ukraine annonce vouloir Négocier avec la Russie à la frontière entre la Biélorussie et l’Ukraine
L’Ukraine a déclaré par l’intermédiaire du bureau du président Zelensky qu’elle négocierait avec la Russie à la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie. Ces pourparlers auraient lieu sans conditions préalables non loin de Tchernobyl. Le Kremlin ne dit rien à ce sujet pour le moment. Des officiels russes avaient un peu plus tôt dans la journée demandé des pourparlers en Biélorussie, ce qu’avait rejeté Kiev.

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