PDCI-RDA/Côte-d’Ivoire:  » Ma part de vérité » par Mandjoba Augustin (entretien)

Entretien réalisé pas SK et HC

Bonjour, qui est Mandjoba augustin ?

Monsieur Mandjoba Augustin est membre du grand conseil régional du PDCI RDA, Vice-président et Coordinateur du Grappa PDCI suisse.

Pourquoi avez-vous choisi le PDCI RDA comme parti ?

Mon choix s’est porté sur mon parti de cœur qui est le PDCI RDA, car mon père le Dr Mandjoba Albéric est aussi au PDCI-Rda (membre du bureau politique) et ancien collaborateur du père fondateur du parti, feu son excellence Mr Felix Houphouët-Boigny.

Le PDCI est un parti avec des convictions et un regard tourné vers le futur, celui aussi de guider et de montrer à la nouvelle génération les principes fondamentaux de la bonne gouvernance sans oublier d’avoir de l’éthique .je peux dire, grâce au président Henri Konan Bédié la nouvelle génération d’hommes et femmes politique issu du PDCI RDA que nous sommes avons le devoir de perpétuer et protéger l’héritage que nous a laissé Nanan Houphouët.

Votre point de vue sur la politique ivoirienne ?

La politique ivoirienne a stagné durant cette crise post-électorale entraînant le bâillonnement de l’opposition et l’arrestation de nombreux opposants toujours détenu. La politique en soi n’est pas une guerre, juste une divergence d’opinion entre plusieurs parties acteurs majeurs de la scène économique ivoirienne. Pour la stabilité de la Côte d’Ivoire il faut que les opposants politique emprisonnés à ce jour obtiennent leur libération, que tous partis politiques y compris le parti au pouvoir se retrouvent autour d’une table pour discuter de l’avenir du pays, de la stabilité économique, la cherté des ménages et surtout des préoccupations majeures des Ivoiriens et ivoiriennes. Nous devons donner à la jeunesse ivoirienne de vraies garanties concernant leur avenir scolaire tout en les mettant dans de bonnes conditions d’études (amélioration des infrastructures estudiantine déjà crée et des campus)

Que pensez-vous de la crise au Mali et de la prise de décision de la Côte-d’Ivoire ?

La crise au Mali a impacté les échanges commerciaux entre ces deux grands acteurs économiques du continent africain. Nous avons vu l’augmentation des produits de premières nécessitées et des denrées alimentaires ce qui pénalise les foyers ivoiriens sans oublier la baisse du pouvoir d’achats. Le gouvernement doit trouver une solution pour améliorer la vie des ménages ivoiriens .il ne suffit pas d’aller sur un marché et prendre des photos pour dire qu’on est proche du peuple. Les Ivoiriens ont besoin de voir des actes concret du gouvernement. Concernant le plan politique, le mali est un pays frère de la Côte d’Ivoire, au lieu de le sanctionné, tous les pays membre de la CEDEAO doivent se concerter et aider le peuple malien à sortir de cette crise qui perdure.

La crise en Ukraine et la situation des étudiants africains ?

La crise en Ukraine aurait dû être évitée, la guerre n’est pas la meilleure des solutions, car elle entraîne des pertes de vie et des blocages économiques .de mon point de vue tout accord entre deux pays qu’elle soit écrit ou verbale doit être respecté pour la stabilité de la région. Nous constatons que cette crise a créé un déplacement massif de citoyens ukrainien vers la Pologne et un afflux d’immigrants vers l’Europe. Concernant la situation des étudiants africains, cela est inadmissible qu’en 2022, la discrimination raciale est toujours en vigueur et forte contre les africains et aussi d’autres minorités. Nous devons condamner fortement ce genre d’acte ignoble qui perdure depuis des décennies. Nous sommes tous égaux et nulle race n’est supérieure à l’autre .il faut promouvoir l’entente ainsi que les échanges entre les continents, il y a que de cette façon que nous pourrons tous vivre dans une paix durable.

Comment voyez-vous la prise de position de la Côte d’Ivoire en faveur de l’union européenne ?

Le gouvernement ivoirien doit avoir une position de neutralité dans cette crise comme certains pays africains. La décision du gouvernement ivoirien doit être celle du dialogue et de la paix. La Côte d’Ivoire ne doit pas faire partie des acteurs qui se positionnent du côté de l’union européenne pour une intervention et envoi d’armes en Ukraine, cela n’est pas du tout la bonne solution.

Quelles sont tes relations au sein du parti ?

J’ai de très bonne relation, au sein du parti PDCI comme du Grapa PDCI, j’écoute les conseils de la S.E en charge des groupes sociaux professionnels et ONG Mme Aminata N’Diaye ,de Mr Loué Roger Tébily président du groupe Grapa sans oublier Mme Traoré Kango Mariam, car nous avons tous un objectif commun, celui de la paix et du développement économique de notre pays, sans oublier de ramener la réconciliation ainsi que la cohésion social entre ivoiriens. On ne naît pas politicien, on le devient pour ses convictions et son attachement à son pays, faire de la politique ce n’est pas se faire guerre les uns les autres, car la politique reste une divergence de vue et d’opinions qui en aucun cas doit passer par des menaces, et insultes vis-à-vis des autres partis politiques tout simplement parce que ces derniers n’ont pas votre même point de vue.

Quel est votre message pour la classe politique ivoirienne ?

Je demande à la classe politique ivoirienne de se retrouver autour d’une table pour établir, un plan en commun qui permettra à notre pays, une stabilité et un développement économique durable. Nous devons être un exemple pour notre jeunesse, car seuls nos actes posés demeureront pour toujours dans la mémoire des Ivoiriens.

SK et HC

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