Le HCR condamne les discriminations et le racisme contre « certaines personnes fuyant l’Ukraine »

Le chef du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, a condamné lundi la « triste réalité » selon laquelle certains réfugiés fuyant l’Ukraine, y compris des étrangers qui y étudiaient ou y travaillaient, ont été victimes de racisme et la discrimination.

Grandi a déclaré que de nombreux citoyens de pays voisins de l’Ukraine, tels que la Pologne, la Hongrie, la Moldavie, la Slovaquie et la Roumanie, avaient fourni « des actes écrasants d’accueil et de compassion », ouvrant leur cœur et leur maison aux Ukrainiens.

Mais, a-t-il ajouté : « Nous avons également été témoins de la triste réalité, à savoir que certaines personnes noires et brunes fuyant l’Ukraine – et d’autres guerres et conflits dans le monde – n’ont pas reçu le même traitement que les réfugiés ukrainiens ».

« Ils ont signalé des incidents inquiétants de discrimination, de violence et de racisme. Ces actes de discrimination sont inacceptables », a-t-il déclaré.

La déclaration de Grandi est intervenue alors que l’ONU marquait la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, un événement annuel le 21 mars.

Le HCR estime que quelques trois millions de personnes ont fui l’Ukraine depuis le début du conflit avec la Russie.
Environ 10 millions de personnes ont été forcées de quitter leur domicile, a-t-il déclaré.

« Nous pouvons – et devons – saluer la solidarité, tout en condamnant résolument les actes de discrimination et de parti pris », a déclaré Grandi dans son communiqué.

« Nous devons veiller à ce que le partage mondial des responsabilités soit renforcé pour tous les réfugiés, quelle que soit leur origine », a-t-il souligné.

HCR

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