Peur des cyberattaques- Les USA et leurs alliés rechignent à sanctionner Kaspersky Lab, pionnier russe des antivirus

Selon des sources proches Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, les discussions sur d’éventuelles sanctions contre Kaspersky Lab au sein du département américain du Trésor, se poursuivent plus d’un mois après le déclenchement des frappes russes contre l’Ukraine.

Les États-Unis et l’Union Européenne craignent que des sanctions contre la société de logiciels russe Kaspersky Lab n’accroissent les risques de cyberattaques contre les pays occidentaux.

Raison pour laquelle il n’y a toujours pas d’accord au sein de l’administration américaine concernant les restrictions à l’encontre de cette société, a indiqué mercredi le Wall Street Journal, citant ses sources.

Selon les sources, le Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a reporté les discussions sur d’éventuelles sanctions contre Kaspersky Lab au sein du département américain du Trésor.

La Commission fédérale des communications des États-Unis a ajouté en fin de semaine dernière les produits du laboratoire russe Kaspersky à sa liste d’équipements et de services qui constituent une menace pour la sécurité.

Suite à cela, la société affirmé qu’elle était déçue de la décision de la commission d’interdire l’utilisation des allocations fédérales pour acheter les produits de Kaspersky Lab et l’a critiquée comme politiquement motivée.
Kaspersky Lab se dit prêt à coopérer avec les agences gouvernementales américaines et à répondre à toutes les questions des régulateurs.

Le 24 février, le président russe Vladimir Poutine a annoncé une opération militaire spéciale en réponse à une demande d’aide des chefs des républiques du Donbass. Il a souligné que Moscou n’avait pas l’intention d’occuper les territoires ukrainiens, mais visait à démilitariser et à dénazifier le pays.

Suite à cette étape, les États-Unis, l’Union européenne, le Royaume-Uni et plusieurs autres pays alliés, ont annoncé des sanctions contre des personnes physiques et morales russes.

Avec TASS et agences

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