Éléphants de Côte-d’Ivoire: Patrice Beaumelle remercié, son contrat pas reconduit !

Patrice Beaumelle et la sélection nationale de Côte-d’Ivoire c’est officiellement terminé.

En effet, l’entraîneur français a été remercié ce jeudi, à la suite de l’expiration de son contrat de 2 ans.

Beaumelle fait les frais des mauvais résultats successifs des Éléphants footballeurs.

Sortis en 8e de finales de la dernière CAN, les qualifications ratées pour la coupe du monde au Qatar et les récentes défaites face à la France et à l’Angleterre en amirales, ont scellé le sort du coach français.

Liman Serge

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3 réflexions au sujet de “Éléphants de Côte-d’Ivoire: Patrice Beaumelle remercié, son contrat pas reconduit !”

  1. ========= MERCI PATRICE ! ========

    Avant tout levons une équivoque ! Je ris aux éclats quand j’entends dire que la non reconduction du coach des Éléphants serait liée à la performance de notre sélection lors des deux derniers matchs !

    Soyons sérieux !

    Combien de sélections (pas seulement africainses) oseraient affronter en une semaine et à quelques mois de la future Coupe du monde, la France (tenante du titre) et l’Angleterre, vive championne d’Europe ? A la même date le Burkina Faso et l’Afrique du Sud encaissaient 5-0 face au Kossovo et à cette équipe de France…

    La prestation face à la France confirme notre belle progression. Celle face à l’Angleterre nous donne une idée du travail qui reste à faire au regard de notre valeur internationale. L’une n’interdit pas l’autre appréciation et ne lui est aucunement opposable.

    Nous sortions d’une CAN qui nous permet d’affirmer que notre sélection après une longue période de flottement, suite à une fin de cycle et à une lente remontée de pente, a enfin retrouvé une meilleure santé. Les bases d’une véritable renaissance ont été semées et les germes d’une grande équipe commencent à pousser. C’est cela le bilan de Beaumelle.

    Libre à la nouvelle équipe qui sortira des élections de la FIF de mettre en œuvre ses promesses électorales…

    Le CONOR lui a facilité le travail ! Sans pression immédiate de résultats jusqu’à la prochaine CAN, le futur coach, apportant les nécessaires aménagements de gouvernance dans le jeu et le groupes, mais aussi DISPOSANT DE L’APPUI INDISPENSABLE D’UNE NOUVELLE AUTORITÉ LEGITIME ET AUX PLEINS POUVOIRS A LA FIF, pourra conduire nos pachydermes vers cette terrible échéance qu’est une CAN à domicile !

    Qui sait si demain Beaumelle ne pourrait pas se retrouver face à nous à cette CAN 2023 ? Ce sont les mêmes qui sillonnent le continent… Alors on appréciera !

    D’ici là nous voici face à nous mêmes. Si les dates ne sont pas modifiées il nous reste en tout et pour tout 442 jours et quelques heures avant le coup d’envoi du 23 Juin 2023 !

    Comme en 1984, après un match d’ouverture réussi peut être face à un adversaire moyen, il y aura en face de nous des géants comme le Cameroun ou l’Égypte. Voire un ou deux des quatre autres représentants de l’Afrique à ka coupe du monde 2022 ! Le système VAR sera très opérationnel et nous devrons puiser au fond de nos entrailles pour gagner cette compétition match après match.

    Demain comme aujourd’hui, ce sacrifice de soi qui engendre les grandes victoires est dans l’âme du compétiteur. Je ne suis pas certain que de son banc de touche, dans l’antre de BLIDA face à l’Algérie, ce soit par magie que le vieux lion indomptable Rigobert Song Bahanag, ait remotivé son équipe pour qu’elle obtienne ce but salvateur dans les ultimes secondes de cette confrontation équipe Algerie-Cameroun ! Les défaites comme les victoires se gagnent sur le terrain. Hors du terrain c’est un travail de préparation qui convoque toutes les compétences dont celle du coach. Mais pas seulement de lui !

    Au suivant la prochaine tête à couper ! De préférence, un fils de cette révolution qui aura tout donner pour qu’elle voit le jour …

    Merci Patrice ! C’est le métier.

    Bon vent dans ta prochaine destination. A nos revoirs ….à la CAN 2023.

  2. ==== L’HUMILITÉ DE GALLEGO =====

    Si vous êtes un coach, et quand elle veut votre tête, elle ira à fond. De la médisance à l’ironie. En passant surtout par l’ignorance sans bornes ! Ah cette presse…

    Je salue l’initiative de l’ex international Tchetché Aimé reconverti en chroniqueur sportif d’avoir été à l’école du journalisme à l’ISTC d’Abidjan, pour acquérir les ficelles du métier. C’est tout à l’honneur de GALLEGO nom d’une des stars Argentines de la coupe du Monde 78, que Tchetché avait adopté et portait à merveille depuis cette époque antique de notre CEG de Gagnoa. A ses côtés évoluait Abdoulaye TOURE surnommé lui Mario KEMPES… C’est de la vieille histoire !

    Revenons à nos moutons. Cette démarche d’un ancien international devrait donner à réfléchir aux journalistes qui s’autoproclament chroniqueurs sportifs. Avec une connaissance approximative du football, souvent accumulée sur le tas ! Dans leurs jugements souvent jusqu’aux-boutistes, peu de places à la balance du discernement. Beaucoup gagneraient à se former sur l’objet de leur passion : le football.
    Encore que je présume qu’ils ont reçu un minimum de formation dans le journalisme. Tour le monde ne nait pas Diegou BAILLY pour réussir sur le tas !

    C’est donc un bel exemple à imiter pour tous ceux qui hélas peuvent grâce au pouvoir des médias, faire voire défaire l’opinion du grand public sur un sujet oû la passion et l’obscurantisme ne font pas toujours bon ménage ! En opérant cette nécessaire transformation, les journalistes sportifs contribueront également et très fortement à la mutation positive de l’écosystème de notre sport roi sur lequel pèsent déjà plusieurs inerties. Souvenons nous au passage de la première loi de Newton, le principe d’inertie !

    ==== LE GOUT DE SANG D’UNE CERTAINE PRESSE =====

    Il leur faut toujours un mouton de sacrifices. Jamais elle ne se donne le devoir d’écoute. Elle aura entendre, elle refusera toujours de comprendre l’autre partie surtout quand il s’agit d’un coach déjà condamné avant d’être jugé. Juger suppose l’obligation de l’écoute ! C’est trop leur demander !

    En 1990 ayant réservé dans mon hôtel un accueil chaleureux à une délégation de journalistes ivoiriens venus couvrir le match ASEC – MOGAS 90 de Cotonou, j’ai eu le plaisir d’être invité dans la cabine de presse. Sur le banc de l’ASEC un certain Oumar Philippe Troussier. Le match nul était jugé indigne de l’ASEC, par mes nouveaux AMIS. Troussier avait s opinion bien différente. Qui prenait en compte bien de paramètres internes et externes à l’équipe et qui expliquent que cette prestation soit à la mesure de tous ces facteurs additionnés. Pour aller au-delà il fallait selon lui un travail en profondeur et sur chacun des paramètres qu’il évoquait. Les journalistes n’étaient pas d’accord AVANT MEME que Troussier donne cet avis. Le soir à l’hôtel ils sont restés encore sur leur position. Contre vents et marées, Troussier finit par avoir une certaine carte blanche et on vit alors une équipe de l’asec complètement transformée et pratiquement invincible localement au début des années 90. Me Roger Ouegnin avait tiré les leçons de la longue traversée du désert ponctuée par un règne sans partage du rival ancestral l’Africa sports. Il se souvenait certainement entré autres erreurs de ses prédécesseurs, comment LUIS OSCAR FULLONE, un argentin, coach durant trois saisons (1982, 1983, 1984), avait été démis manu militari après une Assemblée Générale très ÉMOTIONNELLE, préparée et chauffée à blanc par des médias ! A cette AG Fullone n’avait pas eu son temps de parole…

    Me Roger bien après Troussier et Zaré Mamadou, rappellera FULLONE aux chevets de l’ASEC MIMOS avec un environnement modernisé et une gouvernance plus professionnelle. Le résultat sera immédiat. L’asec remportera sa première Ligue des Clubs Champions après la déconvenue de 1996 sous Zaré. A cette époque l’ASEC avait mis en place ses organes de communication et le public Mimos ne subissait plus l’opinion externe fabriquée sans aucune supervision ni contrôle qualité !

    Il y a là des leçons à méditer.

    Un de mes anciens professeurs d’université Jean Pierre DALOZ est l’auteur d’un ouvrage au titre bien provocateur :

    « De la logique du désordre à la nécessité des crises ».

    Rassurez vous il ne parlait pas du football Ivoirien. Mais je connais pas beaucoup d’exemples d’équipes nationales ayant gagné des titres en période de Normalisation. Ce temps correspond bien souvent à l’époque des coups bas.

  3. =====UN MOIS DE SILENCE =====

    « On prend les mêmes et on recommence ! ». L’ouvrage est de Jean-François Kahn.

    Il n’est pas celui de Connectionivoirienne après un mois de fermeture des accès au Site, encore moins celui des « Gens de la Maison de verre de Treichville » !

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