En France les prix des baguettes, du gaz et des carburants causent de gros soucis à Macron à 48 heures de la présidentielle

Il y a à peine quelques mois de cela, l’avenir politique d’Emmanuel Macron s’annonçait radieux. Mais les dernières semaines les choses s’annoncent de plus en plus compliquées pour le chef de l’État sortant.

Dimanche, les Français se rendront aux urnes pour élire un nouveau président. Douze candidats, femmes et hommes demandent le suffrage des Français. Le président Emmanuel Macron (droite libérale) est en tête des sondages avec Marine Le Pen (droite radicale/nationaliste) en seconde position derrière lui.

La popularité des candidats est largement synchronisée avec la situation économique. Pendant des mois, Macron a ouvert la voie – grâce à la croissance et à l’emploi. L’invasion russe en Ukraine avait même donné un coup de pouce à sa popularité. Mais les choses ont vite changé dans le mauvais sens pour le président sortant.

Les Français semblent en effet plus effrayés par les conséquences économiques de la guerre que par la guerre elle-même. Les prix des carburants augmentent fortement, tout comme ceux du gaz et de l’électricité, et tout aussi importants pour les Français : leur baguette quotidienne devient de plus en plus chère.

La baguette moyenne coûtait 90 centimes l’an dernier et la « limite psychologique » de 1 euro pourrait être dépassée dans un proche avenir.

Alors que Macron chute désormais dans les sondages, Le Pen monte. Et elle monte même à tel point qu’elle se rapproche de plus en plus de Macron.

Lors de la dernière élection présidentielle française, il y a cinq ans, Macron et Le Pen s’étaient également retrouvés en tête au premier tour avec 24 et 21 % des voix.

A deux jours du vote dimanche, ils sont à 26% et 25 % dans les derniers sondages sur le premier tour.  Le duo est suivi par Jean-Luc Mélenchon à 16,5 %.

Il y a cinq ans, Macron avait obtenu 66 % des voix et Le Pen 34 % au second tour. C’est beaucoup plus serré actuellement.

Selon l’un des sondages publiés cette semaine, Macron finirait à 51,5 % et Le Pen à 48,5 %, avec des marges d’erreurs de 2% dans chaque cas.

Ce qui veut dire que rien n’est joué.

« L’effet baguette » sur les élections comme l’affirment certains ?

Une certitude, pour les Français, leurs soucis quotidiens sont désormais tout aussi importants que la guerre en Ukraine. Les candidats sont donc avertis.

GDA

Commentaires Facebook