Insertion professionnelle – L’Université populaire scelle un partenariat avec des structures de micro-finance

Sous la houlette du professeur Séraphin Prao, recteur de l’Université populaire de Côte d’ivoire, une double convention a été signée samedi dans les locaux de l’établissement situé à Yopougon quartier millionnaire. Les documents paraphés au cours d’une cérémonie qui a réuni responsables de l’université et deux établissements de microfinance Hes et Crédit Fef, sont porteurs de bonnes nouvelles. Il s’agit pour l’université dirigée par Pr. Prao de trouver ainsi des débouchés pour ses étudiants formés dans quatre grands domaines : l’économie-gestion, le droit, l’informatique et la communication.

« Nous avons une vision. Nous voulons recopier ce que nous avons vu ailleurs. Nous voulons que nos étudiants soient immergés dans le monde professionnel afin qu’ils soient insérés dans la société après leurs études », à déclaré le recteur. Par ce partenariat, ce sont donc des opportunités de stage et d’emplois qui s’ouvrent pour les étudiants de l’Upci.

Un partenariat gagnant gagnant qui constitue aussi une bonne ouverture pour les employés de Hes et Crédité Fef qui pourront renforcer leurs capacités et s’offrir un profil de carrière. C’est justement ce qu’a déclaré le Pca du groupe Universal propriétaire des deux établissements de microfinance Hes et Crédit Fef. Pour M. Amani, cette convention permet à son entreprise de devenir performante et de relever les défis futurs face à la concurrence. Un employé bien formé, a-t-il dit, est toujours profitable à son employeur. « Ce partenariat nous permettra de participer aux ateliers de formation, d’assurer la formation continue de nos employés, d’organiser des visites d’entreprise et d’associer l’image de l’Upci à la nôtre », a étayé M. Amani.

Hes et Crédit Fef sont deux structures qui continuent leur progression dans l’inclusion financière au profit des populations non encore bancarisées. Crédit Fef compte à ce jour 5 agences à Abidjan quand Hes compte plus de 600 employés.

L’université populaire quant à elle, épouse la même philosophie que ses nouveaux partenaires en ce qu’elle permet aux parents moins nantis de payer des études supérieures à leurs enfants avec des frais de scolarité compris entre 150 et 300 mille Fcfa.

SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr

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