Le Togo veut booster les discussions entre le Mali et la Cedeao

Le Togo pourrait-il jouer les médiateurs entre le Mali et la communauté internationale ? C’est en tout cas la demande des autorités maliennes de transition.

Mercredi 4 mai, une délégation conduite par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a achevé une visite à Lomé au cours de laquelle il a demandé au Togo de « soutenir l’effort de dialogue malien avec la communauté internationale », et de « prendre des initiatives de facilitation ».

Demande à laquelle les autorités togolaises ont répondu favorablement. Mais l’initiative est, pour le moment, strictement bilatérale.

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Pour le moment, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) n’a pas souhaité réagir à cette proposition du Mali et du Togo.

Il est vrai que le médiateur mandaté par l’organisation ouest-africaine, le Nigérian Goodluck Jonathan, a multiplié les visites à Bamako ces derniers mois, sans succès.

Il y a deux semaines, le Premier ministre malien, Choguel Maïga, annonçait même unilatéralement que la transition était prolongée de deux ans, dès à présent, et qu’il n’était plus envisageable de revoir cette durée à la baisse.

La Cédéao, pour sa part, exige que des élections soient organisées d’ici à seize mois maximum. Et impose depuis bientôt quatre mois des sanctions économiques et financières au Mali, pour tenter de faire plier Bamako.

RFI

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