Assahoré brandit des sanctions contre sa suppléante députée dissidente Dorothée Koffi (son communiqué)

Rhdp Diabo-Languibonou / Guerre déclarée entre le député Assahoré et sa suppléante Dorothée Koffi

Entre le Dg du Trésor public de Côte d’ivoire, député titulaire de la circonscription Diabo Languibonou et sa suppléante Dorothée Koffi, plus rien ne va. Depuis que la dernière nommée siège au parlement en raison de la clause d’incompatibilité qui frappe le Dg, elle a décidé de se dresser contre celui qui l’a faite reine. Lors d’un récent meeting tenu dans la localité, elle s’est fendue de propos qui ont fini par froisser Assahoré Konan Jacques. Lequel est sorti de sa réserve pour se désolidariser de sa démarche anti-Rhdp. Ci-après le communiqué du député titulaire qui trace le nouveau canevas de leur cohabitation.

Lors d’une manifestation tenue à la mi-juillet 2022, à Diabo, Madame KOFFI Dorothée, ma Députée suppléante dans la circonscription de Diabo-Languibonou, a tenu des propos de nature à entretenir le flou sur notre appartenance commune au RHDP.

En effet, en prélude aux élections municipales de 2023, celle-ci a déclaré ouvertement son soutien au Maire sortant élu sous la bannière du PDCI-RDA.

Or, il importe de rappeler que Madame KOFFI, initialement Présidente des Femmes PDCI de Diabo, nous avait rejoint dans le combat du RHDP, à travers une déclaration d’adhésion, qui m’avait convaincu de la coopter comme colistière sur la liste RHDP pour les élections législatives de 2021. Cette stratégie nous a, d’ailleurs, permis de remporter lesdites élections.

Aussi suis-je fort surpris de me rendre compte, aujourd’hui, que Madame KOFFI porte toujours en elle les gènes de l’opposition, au moment où, en ce qui me concerne, je suis plus que jamais résolu à étendre l’influence du RHDP dans la zone.

Fort de ce qui précède, je voudrais, sans aucune forme d’ambiguïté, me désolidariser des propos tenus par ma suppléante quant à ses choix politiques pour les futures élections municipales.

Je me réserve, par ailleurs, le droit de prendre, envers elle, toutes les mesures disciplinaires que me confèrent les textes en vigueur, afin de prévenir ce genre d’écart de conduite susceptible de jeter le discrédit sur la politique de développement mise en œuvre par le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, dans les localités de Diabo et Languibonou.

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