Après les morts et blessés de la « désobéissance civile » (CNT) Sans honte, Mabri a rallié le Rhdp de Ouattara

« Manque de solidarité » des autres membres du CNT (opposition), affirment les membres du défunt UDPCI de Mabri. Personne ne sait pourtant de quelle solidarité monsieur Mabri parle, lui qui fut durant deux décennies ministre dans de nombreux gouvernements. Ne pouvait-il pas prendre sa retraite politique et aller servir ailleurs ?

« De qui se foutent les politiciens ivoiriens même », peut-on attendre ce jeudi en soirée dans un restaurant d’Angré 8e tranche, situé dans la commune de Cococy à Abidjan.

Une question qui résume en elle toute seule la roublardise qui semble être le bien commun aux politiciens en Côte-d’Ivoire.

«Ce n’est pas le même Mabri qui avait viré Flindé de son parti parce que ce dernier était parti au Rhdp ?», renchérit un autre assis sur une table en face, après une bonne gorgée de bière.

Pour rapidement clore en affirmant que «politiciens vraiment ce n’est pas la peine. On verra les idiots qui iront encore se faire tuer pour eux la prochaine fois… Bon, les gars avançons, passons aux bonnes choses. Oublions les corrompus et les voleurs-la».

Hervé Coulibaly

Côte d’Ivoire: Pourquoi Albert Mabri Toikeusse intègre le RHDP

Après plusieurs mois de négociations, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) rallie finalement la formation d’Alassane Ouattara. Coulisses.

Avant de prendre sa décision, Albert Mabri Toikeusse a dû chercher à convaincre, durant plusieurs semaines, le bureau de son parti et ses militants. Depuis plusieurs mois, Alassane Ouattara (ADO) insistait pour qu’il intègre le RHDP, alors que lui plaidait dans un premier temps pour une alliance entre leurs formations respectives.
Ce que le chef de l’État a refusé, et l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a finalement cédé. Son retour se fera avant la fin de septembre – ADO avait souhaité que ce dernier en fasse l’annonce avant la fête nationale, le 7 août –, le temps de procéder à d’ultimes ajustements. Les deux hommes doivent se revoir ce 8 septembre, en fin d’après-midi.
Manque de solidarité

(…)

Échec du Conseil national de transition (CNT) : Mabri Toikeusse (UDPCI) casse les papos !

Publié le 27/04/2022 à 08:35 Modifié le 26/04/2022 à 19:50

Albert Mabri Toikeusse, président de l’UDPCI a évoqué l’échec du Conseil national de transition, organe lancé par l’opposition ivoirienne peu avant la proclamation des résultats de la présidentielle controversée de 2020.

L’opposition a pris la responsabilité, dès le lendemain du scrutin présidentiel controversé du 31 octobre 2020, de mettre sur pied un Conseil national de transition avec pour mission première de conduire la Côte d’Ivoire à l’organisation d’un scrutin apaisé, crédible et inclusif. Présidé par Henri Konan Bédié, le CNT avait également pour mission de composer un gouvernement d’union nationale et de convoquer des assises nationales pour la réconciliation nationale en vue du retour à une paix définitive en Côte d’ Ivoire.
Le CNT était pratiquement mort-né
Cette décision prise par Henri Konan Bédié et ses soutiens dans un élan de contestation du 3e mandat jugé illégal du président Alassane Ouattara a malheureusement accouché d’une souris. Acteur majeur de cette crise post-électoral, Albert Mabri Toikeusse, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), est
revenu dans un entretien vidéo avec Brut-Côte d’Ivoire, sur les raisons du cuisant échec de l’opposition ivoirienne face au régime du président Ouattara. Dans son explication, le patron de l’UDPCI révèle, que les contours et mission de cet organe de contestation n’ont à la réalité jamais été définis.
Le CNT a fait l’objet de déclaration de la part de l’opposition dans une ambiance de course contre la montre, de précipitation
« C’est malheureusement ce que nous n’avons pas pu définir. Le CNT a fait l’objet de déclaration de la part de l’opposition dans une ambiance de course contre la montre, de précipitation », a révélé le président du parti arc-en-ciel.

« Nous devrions nous rencontrer le lendemain pour en définir les objectifs précis, la stratégie, les moyens et c’est quelques heures avant cette rencontre que la résidence du président a été encerclée, des cadres autour de lui ont été mis aux arrêts. Et chacun de nous a compris ce qui était en cours et évidemment le CNT était pratiquement mort-née », a révélé l’ex-allié politique d’Henri Konan Bédié.
Les regrets du président de l’UDPCI

Les violences enregistrées lors de la crise pré et postélectorale de 2020 ont fait près de 100 morts, environs 500 blessés ainsi que d’importants dégâts matériels, selon le bilan officiel établi par les autorités ivoiriennes. Situation que dit regretter le président de l’UDPCI.
« Il y a évidemment des regrets. C’est toutes les souffrances pour le peuple ivoirien, des victimes que nous avons enregistrées. C’est vrai que nous même nous avons souffert dans notre chair, que notre entourage aussi en a souffert, mais il y a eu de grandes victimes et il faut regretter cela. Ce ne sont pas des moments glorieux pour un État, pour une démocratie », a exprimé Mabri.

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