Le Poste de police d’immigration de Koguienou (Doropo) participe à la lutte contre la criminalité transfrontalière

Inauguré le 14 décembre 2018 à Koguiénou, dans le département de Doropo (Nord-est), le poste de police d’immigration frontière de cette localité située à la frontière ivoiro-burkinabé, est bâti sur deux hectares.

L’ouvrage comporte des locaux pour des formalités d’immigration et de migration, un bureau pour le chef de poste, deux autres pour les agents, une salle de données, deux vestiaires, deux cellules de détention provisoire et des toilettes. Une charpente est également aménagée pour permettre aux agents d’avoir une large vue sur la frontière.

Cet édifice construit selon les normes internationales et dans le respect des droits fondamentaux des hommes, est une réponse globale au trafic de migrants. Le gouvernement prévoit en implémenter le modèle architectural dans 11 autres localités frontalières du pays parmi lesquelles Gbéléban, Sipilou, et Gbapleu.

La Côte d’Ivoire compte 374 villages frontaliers dont 53 constituent des points de passages terrestres. « Le gouvernement fait de la gestion efficace des frontières une de ses priorités au regard des nombreux défis liés à la migration en Côte d’Ivoire. Cette infrastructure sécuritaire permettra d’optimiser le contrôle et la surveillance des migrants », a expliqué Florentin Palé originaire de Doropo.

Les frontières du pays ont un enjeu stratégique. Lieux d’échanges et de commerce, elles contribuent à booster la croissance économique. Mais elles représentent également des sites stratégiques pour la défense nationale. Le poste de police d’immigration frontière de Koguienou vise à éviter les velléités de contournement des frontières. Elle participe efficacement à la lutte contre la criminalité transfrontalière. « Ce dispositif permet aux forces de l’ordre de lutter contre le terrorisme et renforcer les bases de la stabilité et de la paix », témoigne Jean-Bosco N’guetta, enseignant.

Fruit de la coopération multilatérale ivoiro-japonaise, l’ouvrage a coûté 700 millions de FCFA.

CICG

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