Football Cam Tchin-tchin: « Jonathan Morisson, la star de ces vacances 2022 en Côte-d’Ivoire »

Depuis hier, les lampions se sont éteints sur la 1ere édition Cam Tchin-tchin 2022 dans une ambiance de gaieté.

Mobilisation totale de la jeunesse ivoirienne et des amoureux du ballon rond autour d’un événement qui avait été annoncé mort-né par certains et inscrit dans l’ordre de l’impossible par d’autres.

Polémiques sur polémiques, railleries sur railleries.

Le jeune Morisson, lui, comme un bon rêveur a crû à son projet et a foncé comme un vrai guerrier aidé par une petite main de Dieu et les prières des gens bien et de bien, des gens qui aiment aussi rêver.

« Tu as gagné ton pari et tu mérites d’être félicité. Félicitations jeune frère. N’oublie surtout pas que tu es désormais la cible d’une catégorie de personnes que je t’invite à identifier dans la classification que je fais ci-après. Dans la vie, il y a trois (3) catégories de personnes : ceux qui essaient; ceux qui regardent sans jalouser ceux qui essaient et ceux qui jettent des pierres à ceux qui essaient sans jamais rien proposer ».

Que retenir de la mobilisation ?

Faisons simple et plongeons dans le débat sans transition. Ticket demi-finale 10.000 f- 20.000f et le parc des sports est  » gbé » pour parler comme à Adjamé(les vainqueurs de cette 1ere édition). D’aucuns ont dit que c’est le signe et/ou la preuve que la classe moyenne s’est élargie. Peut-être qu’ils ont tort ou peut-être qu’ils ont raison. Simplement, il faut retenir que cette mobilisation est la preuve par A+B que les amoureux du football gardent avec jalousie leur passion pour le football.

Mieux, c’est une réponse à la nouvelle équipe dirigeante de leur faîtière avec laquelle ils ne sont toujours pas en odeur de sainteté. Il y a une crise entre les consommateurs du football ivoirien et la nouvelle équipe dirigeante qui dans toutes ses stratégies de communication creuse chaque jour plus le fossé.

Par exemple, dire que leur colère est un épiphénomène était une grave faute en communication.

Que gagne la Fif dans un bras de fer avec les amoureux du football ivoirien ?

Rien et rien si ce n’est déjà jouer contre la réussite de la prochaine coupe d’Afrique qui se tiendra sur les bords de la lagune Ebrié.

Les informations que nous pouvons lire ça et là sur les réseaux sociaux montrent sans ambages que le temps est venu pour Idriss et son équipe de reconsidérer leurs positions.

Ils ont certes gagné une élection avec les 81 votants mais ils ont perdu ceux qui donnent sens au football. Il leur faut « re-diagnostiquer » le mal. Une compétition majeure nous attend dans quelques mois.

L’État joue pleinement sa partition. Toutes les villes choisies pour abriter la prochaine Can sont en chantier. Il faut arrêter de camper sur des positions en privilégiant l’intérêt de la nation.

Rien n’est tard, il faut se parler.

De Kouassi

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