Au PDCI la colère ne baisse pas depuis le dernier Bureau politique – La démission du Comité d’organisation demandée

La colère ne faiblit pas depuis la fin au bureau politique du parti
du président Henri Konan Bédié. Ceux qui en parlent plus sont les
plus concernés, les militants. Ici la première partie de la Chronique
de Petrouce Pierre Nicaise GNAGNE, Membre du Bureau politique, portant
sur ledit Bureau Politique du 29 septembre du PDCI-RDA à Daoukro.

‘‘Ma chronique du BP de Daoulro’’

Abidjan-révolte au PDCI: «Non je ne me tairai pas ! l’échec du
Bureau politique est l’arrogance et le mépris d’une secte…» Petrouce
Pierre Nicaise GNAGNE ledebativoirien.net «Héroïques internautes
militants et sympathisants du Pdci-Rda, j’avais prédit et mis au défi le
président Henri Konan Bédié de résoudre la crise au sein du Pdci-Rda
avant d’organiser le Bureau Politique. Trois fois hélas, il ne m’a pas
suivi, mais l’histoire m’a donné raison car il y avait moins de 300/2000
membres du BP dans la salle… C’est du jamais vu au Pdci-Rda, car même au
Bureau Politique, où le tabouret de chaque cadre a été arraché ou
menacé, il y avait 1748 membres du BP présents./*

Le Pdci-Rda va de mal en pis sous le regard impuissant du père HKB et
sous la barbe complice de certains cadres. Je refuse d’être complice
pour que l’histoire me rattrape. Je dénoncerai pour briser les chaînes
de l’aversion instinctive et irrationnelle au sein du Pdci-Rda pour nous
préparer dès maintenant en équipe à gagner l’élection présidentielle de
2025. Je dénoncerai pour briser les chaînes de l’aversion instinctive et
irrationnelle au sein du Pdci-Rda pour nous préparer dès maintenant en
équipe à gagner l’élection présidentielle de 2025, car rien d’autre que
la solidarité ne permettra au Pdci-Rda de garder la tête hors de l’eau…

Lui qui publie tout dans la presse même pour un simple bonjour au
président Bédié, après plus de 72 heures, le PCO n’a pas encore fait le
bilan du Bureau politique pour s’excuser des imperfections, des
inconvénients et des désagréments sachant pertinemment que l’étendue des
inconvénients inhérents à ce BP est une source d’incompréhension
inhérente entre les clansmen. Toujours « la tête dans les nuages »
plutôt que « les pieds sur terre… Un désordre et le BP le plus nul
jamais vu au Pdci-Rda.

La vérité est que la crise du Pdci-Rda a été la preuve de l’échec du
Bureau politique du jeudi 29 septembre 2022 qui est le plus nul,
inutile, médiocre, ressemblant à une cérémonie d’anniversaire au point
d’être considéré comme inexistant, que le Pdci-Rda ait connu depuis
l’existence de sa riche histoire politique, lui qui a l’art d’organiser
de grands carnavals politiques.

Surprenant certainement pour ceux qui ne suivent pas l’actualité
quotidienne du Pdci-Rda, sinon pour les devins et les analystes
politiques, c’était prévisible, étant donné que la répartition
proportionnelle de la direction du parti a été faite en deux têtes, je
dirai un secrétariat exécutif bicéphale avec insubordination et extrême
hostilité latente du second envers son patron.

La preuve de l’échec du Bureau politique est l’arrogance et le mépris d’une secte et d’une clique
dissidente à tendance apocalyptique autour du président du parti qui le
manipule pour imposer une doctrine philosophico-politique envoûtante
avec un esprit de division au sein du Pdci-Rda, à vrai dire l’anarchisme.

La preuve de l’échec du Bureau politique de Daoukro est liée aux
circonstances internes du changement soudain et abrupt des organisateurs
traditionnels des grands événements politiques du Pdci-Rda trois
semaines seulement avant une importante réunion politique qui nécessite
des organisateurs professionnels expérimentés tout ça pour une rivalité
interne pour des raisons pécuniaires, de magot et de je retiens.

Toute l’équipe du Comité d’organisation doit démissionner de toute fonction politique. Ils ont
tous montré leur amateurisme, leur incompétence, y compris le président
du Comité d’organisation qui est au stade du dilettantisme et du
scepticisme prouvé par son leadership politique de facteur.

En d’autres termes, si on ne peut pas organiser un Politburo, on ne
peut pas organiser un congrès avec l’évidence d’un black-out qui a
obligé le président Bédié à lire son discours à travers la torche du
téléphone portable de son de protocole, sans parler d’une sonorisation
et de microphones défaillants, d’un auditorium complètement désert,
d’un profil de maître de cérémonie de mariage manquant d’un excellent
orateur ou d’un sens de l’humour manquant d’interaction avec les
autorité officielles du Pdci-Rda. Tirons les leçons d’un très grave
échec politique à ne pas commettre à nouveau ».

Petrouce Pierre Nicaise GNAGNE Membre du Bureau Politique du PDCI-RDA.

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